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Des veines dans le Granite tome 3 sur 4
EAN : 978B0869G1FZW
252 pages
Ex Aequo (23/03/2020)
4.8/5   10 notes
Résumé :
Alban devra apprendre à maîtriser ses pouvoirs, caché des hommes...

Alban est un garçon qui a le don de rentrer en communion avec les courants telluriques, des flux d’énergie traversant le sol permettant de soigner ou de tuer. En grandissant, il apprend à maîtriser ses pouvoirs dans le secret, comme son père et sa sœur avant lui qui ont développé d’étranges facultés au fil des années. Le garçon qui entrevoit des relations secrètes entre le ciel et la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un formidable voyage dans le monde fantastique de Rémy Lasource. Il nous fait comprendre avec des mots et des couleurs bien choisis combien il serait utile que nous enlevions nos oeillères et que nous nous rendions compte de toutes ces forces, ces êtres et ces éléments magnifiques qui nous entourent. Avec cette poésie qui est la sienne, avec un immense talent, Rémy nous accompagne et nous guide, sans retenue. du bonheur !
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Avec des personnages féminins forts, porteurs de symboles et de messages positifs, l'auteur dresse le portrait d'un héros qui apprend et se révèle, amoureux et inquiet, puissant et réfléchi. Une fresque moderne aux accents mythologiques, dont l'intrigue nous prend, nous tient et nous oblige à aller au bout. Un roman qui nourrit notre intelligence, notre envie de sentiments vrais et touchants, et qui fait du bien à l'esprit. Où l'on parle d'amour sans être ridicule, loin des romans lisses et fades qui envahissent les rayonnages... des scènes d'une grande poésie. Je recommande ! plus qu'un simple feel good.
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3eme tome de la trilogie ; on y retrouve, mêlée à un humanisme qui sort des sentiers battus, une poésie toujours présente, par moments fulgurante.
Il faut se laisser emporter par cette fresque fantastique et épique. Et envoûtante.
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Le cycle d'Alban est le dernier tome de cette saga familiale mêlant bucolique et étrange. On y retrouve Clément, Ondine, Alice, Sylvain et la dernière arrivée : Erin. Rien n'est un hasard dans le choix des prénoms des personnages.
Les paysages traversés, les instants épicuriens égrenés au fil des pages sont autant de privilèges abandonnés aux lecteurs par l'écriture sensuelle et généreuse de Rémy Lasource. Au-delà de l'intrigue, l'auteur propose une réflexion sur les anciennes religions et a su renouveler les intrigues. D'ailleurs, le premier tiers du roman est riche en suspens, offrant parfois une certaine violence à travers laquelle l'auteur semble s'accorder une petite vengeance. Lui seul pourra me le dire.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La lumière m’aveugle et je me retrouve transporté dans un autre rêve, au début du printemps, au sein d’un verger entouré d’une forêt aux arbres centenaires. Je suis dans une clairière comme une île au milieu d’un océan d’arbres. Des odeurs fleuries passent dans les courants d’air. Je cligne des yeux pour bien me rendre compte où je me trouve. C’est un tout nouveau rêve que je commence, ou une nouvelle vision que j’ai. L’aire a été défrichée au cœur de la forêt par l’homme qui y a planté un verger. Et cet endroit a une beauté particulière. Les arbres fruitiers sont plantés en ronds, plus précisément en deux cercles, ce qui me fait penser étrangement à Stonehenge. Autour de cette zone délimitée par l’homme la forêt bouge, bientôt un vent se lève et vient jouer dans le verger comme un ami qui vient se présenter. Il détache des fleurs de pommiers et de cerisiers pour les faire voler en l’air de façon désordonnée, et j’observe les pétales cotonneux qui semblent s’amuser comme s’ils avaient une vie propre, comme de jeunes enfants qui auraient le droit de courir dans le ciel avant de se poser. Je reste sans bouger, saisi d’émerveillement. De gros nuages galopent aux cieux sans que l’on sache si un orage de printemps s’apprête à éclater et la terre déborde d’une énergie de fête. Le ciel est soudain acclamé par le chœur des arbres de la forêt. C’en est impressionnant. Une pluie fine tombe en pleine éclaircie. Je cherche un arc-en-ciel que je ne trouve pas à cause du vent qui déplace trop vite un troupeau de nuées. Je remarque que les gouttes renferment dans leur cristal une parcelle froide de soleil. J’écoute le chant des arbres ; comme j’aimerais comprendre leur langage. Le ciel qui se bouche se perce bientôt de grands fleuves lumineux. La lumière avec de grandes jambes en inclinaison se joue de moi et je crois voir un dieu
silencieux marcher au-dessus de la forêt. L’air devient froid avec le vent, aussi froid que la rivière, et il m’arrache une larme dans la beauté de l’instant. Et dans ce chant bruyant de feuilles acclamant la pluie, mendiant l’orage, je me dirige vers un arbre mort que la foudre a fendu. J’y découvre un groupe d’abeilles qui s’envolent dans un tourbillon s’élevant. L’auguste tronc est dur et semble l’os nu d’un Léviathan. Poli et blanchi par les années, il se dresse telle la colonne blanche d’un palais dont il serait le dernier vestige. Le vent qui a forci dans la forêt libère des nuages pollinisateurs. Des jambes de lumière marchent et s’en vont, avec tant de force et de silence quand elles passent sur vous qu’on croit qu’elles vous bénissent, mais elles disparaissent aussitôt, et vous attendez déjà leur retour. Comme si un géant invisible ne cessait de fouler sa terre pour l’ensemencer. Comme j’aimerais courir avec lui sur la mer des nuages. Dans ce jeu d’obscurité que percent des pas éblouissants, je ne sais plus où mon attention doit se porter. Alors, c’est vers cet arbre mort qu’ambre la lueur de l’orage que je marche, auréolé d’une pluie de poussière, et je m’en vais porter humblement l’amour aux baies, aux fleurs, aux groseilles, avec mes vêtements tout tachés de pollen. Le large tronc a une fissure dans l’écorce où je vois luire un cœur d’or, brillant comme la généreuse blessure d’une âme trop riche. En m’approchant, je devine le miel précieusement préparé par les abeilles dont j’entends le bourdonnement. L’orage approche dans une surabondance de forces et les fleurs des champs s’aplatissent comme des enfants ivres de joie dans des manèges à sensations. Je me demande soudain qui a planté ce verger, et à quel seigneur appartenait cette cabane défoncée sous un vieux marronnier. Alors j’appelle dans les tours du vent, je crie un époumonant « hé ! ho ! », comme si je devais moi aussi hurler de joie pour appeler l’orage, pour participer à la célébration du printemps. J’appelle encore et encore ce qui semble donner du courage au vent qui forcit davantage, comme encouragé sous l’effet de mes vivats. C’est là que je remarque le cerf qui m’observait depuis la lisière de la forêt. Je m’apprête à lui parler, mais déjà j’ouvre mes yeux.
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