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François Lasquin (Traducteur)
EAN : 9782226115232
331 pages
Albin Michel (01/04/2000)
3.62/5   1446 notes
Résumé :
C'est exprès que Trisha s'est laissée distancer par sa mère et son frère, ce jour-là, au cours d'une excursion sur la piste des Appalaches. Lassée de leurs sempiternelles disputes depuis que Papa n'est plus là.
Ce qu'elle n'imaginait pas, c'est que quelques minutes plus tard elle serait réellement perdue dans ces forêts marécageuses. Qu'elle affronterait le froid, la faim, la nuit, les bruits et les rumeurs de la nature. Et deux personnages terrifiants acharn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (170) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 1446 notes
300 pages, une petite fille perdue, une forêt.
Stephen King excelle dans l'art d'écrire sur les enfants, de se mettre dans leur tête, et cette fois-ci, cela se vérifie encore !
Le personnage de Trisha, 9 ans est totalement crédible. On est en empathie absolue avec sa vulnérabilité et sa force de caractère qui l'a pousse à survivre dans cette forêt en se nourrissant de faînes, baies de gaulthéries et têtes de violon, souffrant de la faim, d'épuisement jusqu'à ses hallucinations qui la font converser avec le joueur de base-ball Tom Gordon ou percevoir la Chose, une sorte de divinité sylvestre qui la suit et la menace.
Dans cette forêt, toutes les choses anodines se muent en danger potentiel, du bruissement de feuilles à une branche qui craque …

Le talent de conteur de Stephen King rend cette lecture à la fois fluide et plaisante. Mais les terreurs de Trisha sont restées les siennes, l'angoisse ne m'a pas happée comme elle peut le faire à la lecture d'autres romans du maître, je n'ai pas vécu cette histoire comme si c'était la mienne. Peut-être parce qu'on sent très vite vers où tend l'intrigue et son dénouement.

Lu dans le cadre de l'US book challenge du groupe Facebook du même nom ( livre 1 : lire un roman de Stephen King ) https://www.facebook.com/groups/294204934564565/
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C'est sur les conseils d'une amie babeliote que j'ai ouvert ce roman de Stephen King. Stephen King est sans aucun doute un nom incontournable de la littérature contemporaine. le "mauvais genre" est sa tasse de thé il y réussit fort bien mais voilà je ne suis pas une fan loin sans faut.
La petite fille qui aimait Tom Gordon, publié en 1999, s'adresse à un lectorat adolescent. L'héroïne , Trisha, a 9 ans, est grande pour son âge et se révèle être une gamine à l'imagination débordante, fan de baseball et surtout de l'équipe des Red Sox , déjà fort avertie de la flore et de la faune pour une petite citadine comme elle. Une ballade , sa mère et son frère se disputent comme toujours, une envie de "faire pipi" à l'abri des regards et la mauvaise décision quant au chemin à suivre pour rejoindre le chemin de grande randonnée... Et "le monde a des dents et, quand l'envie le prend de mordre, il ne s'en prive pas. "
ce roman se lit vite et bien, l'écriture est fluide et accessible, sauf les références au baseball mais je suis résignée c''est trop tard pour moi! Les jours se suivent et Trisha survit faisant preuve de détermination, d'endurance, d'obstination , d'initiative. Chapeau bas Trisha!.
Ceci dit , je suis restée en dehors de cette histoire, je n'ai pas cru à l'éventualité de cette aventure hors du commun. Trop de tout, trop de connaissances acquises par bonheur , une force physique et mentale d'une puissance inouïe chez une gamine de 9 ans terrienne et non extraterrestre. Je sais mon côté cartésien me joue des tours et m'a empêché de plonger dans ce monde onirique et quasi fantastique. Contente d'avoir fait l'effort d'ouvrir un roman de S King, convaincue une fois encore que l'univers de cet auteur ne me correspond pas et ce n'est pas faute d'avoir essayé . C'est la vie !
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Je me suis dit : Que peut bien raconter un roman qui parle d'une petite fille perdue ? Y a t'il assez de matière ?
Et bien oui !
On dévore le roman, qui n'est presque que le dialogue intérieur d'une petite fille perdue qui tente de survivre en forêt.
Petite fille qui fait preuve d'un courage, d'une volonté de vivre et de ressources peu communes ! C'est mon seul bémol.
Il y a une pointe de fantastique.
Juste une pointe.
Une pointe de très grande qualité. La chose que la petite fille perçoit, les cauchemars qu'elle fait sont absolument réussis et angoissants.
Le roman est construit avec une grande maîtrise.
Impossible de ne pas se sentir happé par ce récit que je recommande. Vraiment angoissant.
Une réussite !

J'avais adoré Simetierre.
Si vous avez un autre King à me recommander, ne vous gênez pas pour m'en conseiller !
Lien : http://travels-notes.blogspo..
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Vous faites une excursion dans les Appalaches !
Envie de pipi ? Oui ?
Allez vous accroupir derrière un arbre, dans un chemin.
Mais ne vous éloignez jamais trop du sentier principal au risque de vous perdre comme Trisha !!

Surtout si vous êtes une petite fille de 10 ans .
Bien que "grande pour son âge" elle va se perdre dans les forêts marécageuses.

Avec une énergie, qu'elle puisera inlassablement en pensant à son joueur de base ball favori Tom Gordon, en se parlant à elle même, en trouvant de quoi s'émerveiller et rire parfois de ses mésaventures :
sa vitalité, son courage, sa volonté exceptionnelle , elle survivra :

- à la Chose dont elle sent le regard et la présence,

- aux marécages infestés de moustiques,

- au froid, à la faim, à la soif,

- aux hallucinations qui la terrifieront...

Mélange de fantastique et réalité d'une survie dans un récit fascinant.

L'auteur avec son incroyable génie nous fait vivre au travers de ce récit les terreurs d'une petite fille et sa survie dans un milieu hostile.

* Trisha demande à son père s'il croit en Dieu
Il répondra :
- Moi tu sais, je ne crois qu'en une seule chose, à l'Imperceptible !*



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Trisha subit une énième dispute entre son frère et sa mère. Cette fois, la dispute a éclaté pendant la sortie hebdomadaire. Pour s'éloigner des cris et soulager un besoin pressé, Trisha quitte le sentier et s'éloigne dans les bois. Quelques pas du mauvais côté et la voilà perdue, seule, à neuf ans, dans une forêt qu'elle ne connaît, avec un maigre casse-croûte et un walkman aux piles déjà vacillantes. Les heures deviennent des jours et Trisha désespère de retrouver le monde. « Si elle avait pleuré, elle ne serait plus arrivée à se persuader qu'elle n'avait pas peur. Si elle avait pleuré, il aurait pu se passer n'importe quoi. » (p. 35) Casquette des Red Sox sur le crâne, sac sur le dos et écouteurs vissés aux oreilles, Trisha n'a que la radio pour se raccrocher à l'espoir, en suivant les matchs de Tom Gordon, son joueur de baseball favori. « Si Tom Gordon leur sauvait la mise, il lui sauverait la mise aussi. » (p. 91) Mais tout cela est loin de suffire quand il s'agit d'éloigner la faim, la soif, les moustiques, la nuit et la Chose, cette créature qui rôde autour de Trisha sans se décider à attaquer. « Les forêts sont pleines de toutes sortes de choses qu'on déteste, de choses dont on a peur, qui vous dégoûtent, qui font tout ce qu'elles peuvent pour vous remplir d'une panique atroce qui vous rend débile. » (p. 34) Qu'adviendra-t-il de Trisha dans ces bois inconnus ?

Stephen King mérite décidément son titre de maître de l'horreur. En partant d'une histoire d'une triste banalité – une petite fille perdue dans les bois –, il crée une atmosphère angoissante en tirant sur des ficelles très simples. Les seuls monstres de l'histoire sortent de l'imagination effrayée de l'enfant et la terreur va croissant avec la faim et la fatigue. Ramenée au niveau de ce qu'une gamine de neuf ans peut endurer, cette expérience déjà effrayante devient franchement traumatisante. « Je ne suis qu'une petite fille, il ne faut pas m'en demander trop. » (p. 232) Et le lecteur qui suit Trisha pas à pas ne peut pas ne pas sursauter à chaque branche qui craque. Comme dans Cujo où un gentil toutou devient un monstre sanguinaire, Stephen King retourne la réalité pour en faire le décor d'un conte macabre. La simplicité du procédé ne doit en aucune façon faire penser que l'histoire est simpliste : je voudrais vous y voir, vous, perdu et démuni dans une forêt à des dizaines de kilomètres du moindre être humain…
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critiques presse (2)
Ricochet
08 mars 2021
Rajoutons quelques graines de culture américaine – les gâteaux, les appareils technologiques – et tout Stephen King est là.
Lire la critique sur le site : Ricochet
LaPresse
12 octobre 2015
L'amour de Stephen King est en tout cas assez fort pour que Claudine Dumont marche dans ses traces, à sa manière à elle.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
-Ouais ! S'était exclamée Trisha en riant, perdant soudain son sérieux... Car Tom Gordon était bel et bien son idole, et elle était ravie que son père le sache et qu'il lui en parle gentiment sans se moquer d'elle. Elle s'était jetée dans ses bras et l'avait étreint avec force, sans se soucier de la glace qui dégouliner sur le devant de son maillot.
Qu'importent les taches de glace à la vanille, quand on s'aime ?
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-Cette fois mon compte est bon, hein, Tom? Je vais mourir.
Elle était calme, lucide. Sa voix ne tremblait même pas.
Comme sa question restait sans réponse, Trisha leva la tête et regarda autour d'elle. Tom Gordon s'était volatilisé.
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"En arrivant dans la clairière, elle fut prise d'un début d'anxiété. Elle avait un peu l'impression d'être une héroïne d'un film d'horreur, la bécasse qui pousse la porte de la maison du tueur en criant " y a quelqu'un?" elle se retourna vers l'autre rive et eut aussitôt la sensation qu'un regard était vrillé sur son dos."
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La peau du monde est tissée d'aiguillons, tu viens de le constater de tes propres yeux. Et sous cette peu d'aiguillons, il n'y a que l'os et le Dieu qui nous est commun.
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Elle aurait voulu dire à cet homme qu'elle était heureuse qu'il la porte, heureuse qu'il soit venu à son secours, mais elle aurait aussi voulu lui dire que l'ours qui n'en était pas un était déjà sur le point de détaler au moment où il avait tiré. Elle avait vu la terreur sans nom qui s'était peinte sur son mufle hideux quand elle avait détendu le bras. Le petit homme qui la tenait dans ses bras s'était mis à courir. Trisha aurait voulu lui dire quelque chose de très important, mais sa tête ballotait trop, elle toussait trop, les oreilles lui tintaient trop. Ses paroles franchirent-elles ses lèvres ? Elle n'en était pas sûre.
Au moment de sombrer dans l'inconscience, elle essayait toujours de dire : J'ai marqué le point décisif, on a gagné.
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