AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 122 notes
5
25 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après un premier roman paru l'an dernier et ayant bénéficié de bons retours de la part des lecteurs, Thibaud Latil-Nicolas revient en ce début d'année avec un nouvel ouvrage qui fait directement suite à « Chevauche brumes ». Si rien dans le titre ou sur la couverture ne laisse penser qu'il s'agit d'un deuxième tome, il me semble malgré tout compliqué de le considérer comme une oeuvre indépendante dans la mesure où il fait directement suite au roman précédent, dont la lecture est à mon avis essentielle pour bien cerner tous les enjeux des « Flots sombres ». [Attention, la suite de ce paragraphe contient inévitablement quelques spoilers concernant le premier opus]. On retrouve donc les protagonistes là où on les avait quitté, c'est-à-dire après la levée du siège de Crevet et la dissipation de la brume qui protégeait jusque là le Bleu-Royaume des hordes de monstres à sa frontière. Désormais libres de s'attaquer à tous ceux auraient le malheur de croiser leur route, ces derniers sont la cause de massacres et de mouvements de population importants qui menacent la stabilité du royaume. C'est pour lutter contre ce fléaux qu'une partie des soldats de la neuvième compagnie et des doryactes les ayant combattu ont pris la décision de quitter l'armée pour fonder leur propre ordre dont la seule mission consiste à défendre les humains des mélampyges, qui sont de plus en plus nombreux à déferler sur tout le territoire. Une menace dont la capitale ignore tout, d'autant que d'autres problèmes se posent au coeur du royaume où les tensions entre le régent et les représentants du culte d'Enoch ne font que croître. Pris en tenailles entre deux figures paternelles, et traumatisé par les atrocités dont sont victimes ses sujets, le petit roi est plus malheureux et donc plus malléable que jamais, ce dont certains vont s'empresser de profiter. Hors des frontières du Bleu-Royaume, les autres territoires commencent eux aussi à sentir les effets de la dissipation de la brume et de la prolifération de créatures de cauchemar. Plusieurs marins des Îles-Jumelles en ont ainsi fait les frais, et les deux uniques survivants parlent d'une créature aux dimensions colossales, capable d'engloutir un navire entier en quelques minutes.

Le roman nous entraîne d'un front à l'autre et, si certains événements paraissent dans un premier temps déconnectés du reste de l'intrigue, les différents fils finissent par se rejoindre pour former un ensemble cohérent et passionnant. Ainsi, si le premier tome s'était révélé particulièrement prometteur (surtout pour un premier roman), sa suite tient toutes ses promesses et se révèle même plus aboutie par certains aspects. le récit est mené tambour battant, sans aucun temps mort dans aucun des trois pans de l'intrigue, qui sont d'ailleurs tous aussi captivant les uns que les autres. On retrouve avec plaisir une partie des membres des Chevauche-brumes dont on peut encore une fois apprécier l'efficacité, la franchise et l'humour. Les intrigues à la cour d'Antinéa sont, pour leur part, plus prévisibles, mais l'attachement que l'on porte aux personnages et l'inquiétude que l'on éprouve à voir la situation dégénérée permet l'instauration d'un climat de tensions qui ne fait que renforcer l'intérêt du lecteur. Les aventures ayant lieu en mer sont quant à elles très intéressantes, notamment parce qu'elles nous permettent de changer un peu de décor et d'étendre les frontières de l'univers en présentant un autre royaume et une autre culture. La construction du roman est impeccable, l'auteur alternant efficacement intrigues de cour, scènes de bataille épiques (à terre ou en mer), et moments plus calmes, propices au développement de liens de camaraderie entre les personnages. le roman offre une résolution satisfaisante au problème majeur de ce deuxième tome, mais quantité d'autres mystères restent non résolus tandis que certains personnages se retrouvent confrontés à de nouveaux défis. Il apparaît donc évident que « Les flots sombres » sera suivi d'au moins un autre volume, et c'est une bonne nouvelle, d'autant plus que les bases de la future intrigue posées ici sont des plus intrigantes. Toujours en ce qui concerne l'intrigue, on peut également saluer le recul pris sur les événements par certains personnages, ce qui permet d'aborder des thématiques intéressantes qui sont trop souvent passées sous silence comme l'ingratitude des « puissants » et les conséquences de leurs décisions sur la « chair à canon ». Même si le pitch peut paraître assez simpliste (des guerriers/guerrières s'en vont dégommer du monstre), le propos est en fait beaucoup plus subtile que cela, et c'est, en partie, ce qui fait le charme du roman.

Parmi les points forts, il convient également de citer les personnages pour lesquels le lecteur éprouve énormément de sympathie, moins en raison de leur personnalité (qui n'est pas forcément très étoffée en ce qui concerne les différents membres de la compagnie) que pour la qualité des relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Thibaud Latil-Nicolas a affirmé à plusieurs reprises lors d'interviews s'être inspiré de la camaraderie qui pouvait régner dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale pour mettre en scène celle régnant entre les membres de la compagnie, et c'est un aspect que l'on retrouve dans ce deuxième volume. Ici pas de bons sentiments, de déclaration d'amitié enflammée ou d'embrassades dégoulinantes de mièvrerie, mais des taquineries, de la complicité, et des preuves d'affection immédiatement relativisées, mais néanmoins extrêmement touchantes. Difficile dans ces circonstances de pas être ému par l'amitié unissant Barbelin et Varago, ou encore celle, improbable, entre Quintaine et la doryacte Danbline. Si on prend un grand plaisir à retrouver les vétérans et les amazones du premier tome, les nouveaux personnages introduits ici parviennent facilement à trouver eux aussi leur place, à commencer par les membres de l'équipage de la Frondeuse, qu'il s'agisse du vieux et sage Léontès, du quartier-maître Vexini, ou encore de la capitaine nouvelle promue Ophélie. L'ensemble des personnages dispose d'un portrait nuancé, ce qui évite à l'auteur de tomber dans le manichéisme et rajoute au contraire de la complexité à l'intrigue. Des personnages à priori tout à fait sympathiques peuvent ainsi se montrer particulièrement obtus, voir odieux ou stupides, tandis que d'autres ayant clairement le mauvais rôle se révèlent loin de la caricature qu'on retrouve trop souvent des « gros méchants ». le seigneur-cardinal Juxs n'a, par exemple, à priori guère de chance de susciter l'attachement du lecteur en raison de son fanatisme et de son hostilité affichée pour les héros, et pourtant sa tendresse pour le petit roi est incontestablement touchante. A l'inverse, le calcul et la rudesse dont peut faire preuve le régent envers son protégé, quand bien même ses intentions sont bonnes, apporte un contrepoint intéressant à sa personnalité, de même que les préjugés du sénéchal sur les Chevauche-Brumes. Reste à aborder la question du style de l'auteur qui séduit une fois encore par sa gouaille et son sens de la répartie. Les dialogues sont particulièrement savoureux, et permettent de renforcer encore un peu plus le sentiment de camaraderie unissant les personnages, non seulement entre eux, mais aussi avec le lecteur.

Après un premier roman prometteur, Thibaud Latil-Nicolas nous revient avec une suite d'excellente facture, qui vient confirmer le talent de l'auteur. L'intrigue se fait plus passionnante encore, l'univers plus riche, et les personnages toujours plus attachants. Un très bon moment de lecture, que j'ai hâte de prolonger en découvrant la suite !
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
Commenter  J’apprécie          290
En conclusion, j'ai eu un véritable coup de coeur pour Les flots sombres : je le trouve beaucoup plus abouti que Chevauche-brumes qui finalement était un tome d'introduction. Si certains éléments de l'intrigue restent encore classiques (comme l'opposition entre le pouvoir temporel et spirituel), d'autres au contraire se sont améliorés notamment les personnages féminins qui sont beaucoup plus intéressants et mieux dépeints. La tonalité plus politique correspond également mieux à mes goûts littéraires et j'ai été toujours autant séduite par le style d'écriture complexe et fin de l'auteur. Bref, il est certain que je serai au rendez-vous pour le troisième opus.

Pour une chronique plus complète, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
Commenter  J’apprécie          160
En février 2019, les éditions Mnémos nous faisait découvrir leur pépite de l'année avec Chevauche-Brumes de Thibaud Latil-Nicolas. le roman auréolé d'un beau succès a ainsi droit à une suite, qui sera prolongée en trilogie. Il faut dire que Chevauche-Brumes avait un très beau potentiel et on sentait que l'auteur avait encore beaucoup à raconter sur son univers. Les flots sombres est ainsi le second opus de la série et après les aléas de ce début d'année, il sera présent dans toutes les bonnes librairies le 15 mai. À noter la splendide couverture de Qistina Khalidah ainsi qu'une très belle carte signée Cyrille Chabert et un résumé de Chevauche-Brumes bien utile pour rafraichir les mémoires.
Les flots sombres est ainsi un excellent roman où l'auteur a su tirer le meilleur parti de son univers en multipliant les intrigues et en y attachant une dimension politique fort bien venue. le récit est parfaitement huilé et les différentes intrigues sont toutes passionnantes. Thibaud Latil-Nicolas continue de poser avec ce roman les pierres d'une grande saga de fantasy.
Chronique beaucoup plus complète sur le blog
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
Commenter  J’apprécie          110
J'avais beaucoup aimé le premier tome dans l'univers des chevauche-brumes, le roman présentait un groupe de personnages attachants et une histoire dynamique tournée vers l'action. Il était donc tout naturel que j'accepte de poursuivre l'aventure avec Les flots sombres, qui se passe dans le même univers mais peut se lire indépendamment (en tout cas je n'ai pas été gênée car je ne me souvenais pas de tous les détails du premier tome). Mais il est quand même intéressant de lire le premier opus. Merci aux éditions Mnémos pour l'envoi !

L'auteur met de nouveau en scène des personnages aux personnalités variées et très attachants. Des soldats aux nobles, l'ensemble propose une galerie entraînante. J'aime beaucoup par exemple le personnage de Jerek, le mage qui cherche une solution aux créatures d'encre qui sèment la mort et la destruction sur leur passage. Les antagonistes peuvent se montrer un peu manichéens, mais leurs motivations sont bien exposées, ce qui permet de donner un peu de corps à leur décision, bien qu'elles soient assez classiques.

En outre, l'auteur a mis en scène beaucoup de personnages différents : il y a de nombreuses femmes intéressantes qui jouent un rôle important. Ophélie, la capitaine de navire un brin sèche, est une addition vraiment sympathique et un personnage de premier plan assez fort. Elle s'accorde très bien avec les personnages du précédent opus. C'est d'ailleurs un plaisir de retrouver certaines figures fortes en gueule. le seul défaut est peut-être que nous avons un nombre important de points de vue à suivre et beaucoup de personnages sont un peu laissés de côté.

La plume de Thibaud Latil-Nicolas apporte toujours un vrai dynamisme dans Les flots sombres. Ici, l'action est très présente, sur terre comme sur mer. L'écriture insuffle un très bon rythme à toutes les scènes de bataille. La mise en scène est réussie. L'ensemble est très immersif et très convaincant, que ce soit lors d'un combat dans une forêt ou une bataille contre un monstre marin particulièrement teigneux. le rythme est donc une fois de plus très soutenu !

L'auteur a également bien travaillé ses dialogues, qui soutient les caractères colorés des personnages. Certaines répliques sont vraiment très drôles et posent une personnalité rapidement, tout il est impossible de ne pas comprendre l'affection qui relie plusieurs personnages en quelques bons mots. Il a en plus le mérite de ne pas en faire trop au niveau rareté du vocabulaire, ce qui fait que l'ensemble très naturel et agréable sans tomber dans l'excès.

Le style direct de l'auteur permet de mener l'histoire avec efficacité. Même s'il y a beaucoup de personnages, le scénario est assez clair. On s'ennuie assez rarement le long du récit, qui de plus regorge en révélations juteuses et en retournements de situation. Entre manigances politiques, trahisons et coups d'éclat, le rythme est maintenu de bout en bout. Cela permet également de développer un peu plus l'univers, notamment à travers différents royaumes qui ont des intérêts et des projets différents face à la menace des montres d'encre.

L'auteur ajoute d'ailleurs une dimension politique nouvelle, puisque ladite menace se rapproche des mondes civilisées et qu'il faut prendre action. Mais la chose n'est pas facile quand les rivalités entre poches de pouvoir prennent le dessus sur l'intérêt général. Ici, l'opposition entre des corps politiques guerriers et une caste religieuse n'est pas spécialement originale, puisque très classique dans la littérature fantasy. Mais cela n'en fait un mauvais élément scénaristique pour autant, car elle est portée par des personnages assez bien développés pour que l'intérêt soit maintenu.

C'est une fois de plus un très bon roman ! Les dialogues sont ciselés, souvent franchement drôles et bien tournés, portés par une galerie de personnages forts en gueule et attachants. Il y a d'ailleurs beaucoup de femmes qui sont mises en avant et c'est appréciable. L'action est très présente, sur terre comme sur mer. La plume de l'auteur est particulièrement efficace dans ces moments de bataille, où la mise en scène rend les conflits immersifs. Il développe également une intrigue politique bien équilibrée par rapport au reste du roman et intéressante à suivre même si elle repose sur des ressorts classiques.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
Commenter  J’apprécie          110
Dans Les Flots Sombres, on retrouve la compagnie des Chevauche-Brumes, accompagnés de quelques Doryactes, ces guerrières du Longemar qui les ont rejoints dans leur lutte contre le fléau des mélampyges. Après avoir affronté ces odieuses créatures et avoir percé le mystère de cette brume, ils reviennent à bride abattue vers la capitale pour alerter Le Roy et ses conseillers du danger imminent qu'encourt le Bleu-Royaume. Seulement sur place, ils seront confrontés aux rivalités entre le Régent et les représentants du culte d'Enoch. Les tensions sont exacerbées. Dans cette conquête du pouvoir, les Chevauche-Brumes pourraient être sacrifiés. Alors sauront-ils éviter les pièges qui ne vont pas manquer de se dresser sur leur chemin ?

Pour ce second volet, Thibaud Latil-Nicolas y a introduit une dimension plus politique. En effet, après avoir identifié la menace, ses héros vont devoir exceller sur la scène diplomatique. Ainsi, en plus de devoir gérer cette bataille contre des hordes maléfiques, ils vont aussi subir la guerre d'influence qui oppose un état affaibli face à un culte prééminent. L'auteur met en exergue ici l'éternel belligérance entre l'Etat et la Religion qui cherchent à avoir la suprématie sur l'autre, et ce depuis des siècles. Voici une nouvelle difficulté à laquelle nos Chevauche-Brumes ne sont clairement pas préparés. D'ailleurs, cette dissidence au sein du même camps pourrait sonner le glas du Bleu-Royaume. A l'heure où l'unité est de mise, subir une guerre de religion est le meilleur moyen pour affaiblir ses défenses et permettre au Mal de s'infiltrer. C'est donc au milieu de ce nid de vipères que Jerod, Quintaine, Durieux, Varago, Murtion et compagnie vont devoir marcher.

Alors que la magie semble être la seule arme capable d'arrêter ces créatures démoniaques, le pouvoir est renversé et les mages sont exécutés. Jerod est le dernier espoir pour mettre fin à cette ignominie. Mais n'est-il pas déjà trop tard car la corruption rôde autour de lui. Pourra-t-il réellement mener sa quête jusqu'au bout ?

Sur terre ou sur mer, Thibaud Latil-Nicolas multiplie les scènes de combats faisant des Flots Sombres, un récit épique. Ses héros n'ont rien de chevaleresques. Ce sont plutôt des mercenaires, des gens d'armes qui, en dépit de leurs mauvaises manières, n'en restent pas moins des hommes d'honneur. Courageux ou désespérés, ils sont les derniers remparts qui se dressent contre ce funèbre danger.

Dans ce nouveau tome, l'écriture de Thibaud Latil-Nicolas est incisive. Il nous entraîne à perdre haleine dans un maelstrom de batailles et d'intrigues de cour. L'univers dépeint est bien volontiers sombre et comploteur... plus d'infos sur Fantasy à la carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          110
J'avais bien aimé Chevauche-Brumes, sans pour cela que ce soit un coup de coeur. Un petit quelque chose me retenait, probablement le manque d'empathie éprouvé pour ses nombreux personnages. Et bien je peux vous dire qu'ils ont aujourd'hui franchi la barre haut la main ces multiples personnages, alors même que l'auteur en a rajouté une tripotée ! Impossible de les citer, je les ai tous aimé, et j'en oublierai qui ne le mérite pas. Même les pourritures sont extrêmement bien cernées, amenées, et on les déteste d'autant plus.

Saléon et toute sa clique, qui ont fondé ensemble l'Ordre des Chevauche-Brumes au volume précédent, sont de plus en plus débordés par l'apparition incessante des mélampyges issus de la Brume. Toujours épaulés par les fières archères du Longemar, ils décident alors de chevaucher à brides abattues vers Antinéa, la capitale pour prévenir les dirigeants de Bleu-Royaume de cette nouvelle menace.
La suite sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
Commenter  J’apprécie          80
Chevauche-Brumes avait placé la barre très haut. Pour moi, Les Flots sombres fait encore mieux.
Thibaud Latil-Nicolas approfondit son univers en situant une partie intrigue aux Iles Jumelles, où un monstre marin détruit des navires et bloque les routes commerciales qui les rattachent au Bleu Royaume. Cela conduit une partie des Chevauche-Brumes à collaborer avec la capitaine Ophélie et son équipage pour affronter cette créature. Cette intrigue marine s'ouvre et se clôt dans ce volume, tandis qu'une autre, qui se poursuivra dans la suite du roman.
En effet, l'auteur montre que la question des mélampyges nourrit un conflit entre le pouvoir étatique et le clergé d'Enoch, qui cherche à prendre le pouvoir. le jeune Roy Téobane devient alors un enjeu de la confrontation de plus en plus violente entre le Régent Poltrick et le cardinal Juxs. Les Flots Sombres traite donc du fanatisme religieux et des morts qu'il entraîne.
On observe, une fois encore, que l'auteur parvient à décrire une franche camaraderie entre les Chevauche-Brumes, qui contraste avec les horreurs qu'ils traversent.
J'avais énormément apprécié Chevauche-Brumes. Les Flots Sombres m'a au moins autant plu, et je ne peux donc que vous le recommander.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
Commenter  J’apprécie          70
J'avais eu un petit coup de coeur pour Chevauche-brumes qui m'avait transporté de la première à à la dernière page en me faisant vivre 1000 émotions à travers ses batailles épiques à souhaits et ses personnages ultra attachants. Les attentes étaient donc immenses pour Les flots sombres mais je ne m'attendais pas à que le résultat soit au-delà de mes espérances. C'est un grand coup de coeur pour cette suite qui reprend les ingrédients qui me plaisaient tant dans le premier mais apporte en plus un approfondissement de l'univers et de l'intrigue. On retrouve en effet la plume diablement efficace de Thibaud Latil-Nicolas qui a notamment un talent fou pour les scènes de batailles et [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          60
J'avais eu un petit coup de coeur pour Chevauche-Brumes du même auteur, aussi je n'ai pas trop tardé à me lancer dans Les Flots sombres, qui se passe dans le même univers, avec les mêmes personnages.
Avec un bon résumé en début de tome, on peut lire ce livre indépendamment mais ce serait bien dommage de se passer de toutes les explications sur la fin de la Brume et sur les mélampyges qui parcourent désormais librement le Bleu-Royaume, pourchassés par les Chevauche-Brumes.

Mes attentes étaient assez élevées pour cette suite et je dois dire que j'ai été comblée au delà de mes espérances.
On pouvait reprocher au premier tome une représentation féminine assez basique, essentiellement à travers les doryactes, femmes combattantes qui manquaient un peu d'aspérités. C'est complètement gommé ici avec le personnage d'Ophelie, qui doit affronter un monstre marin créé par la Brume et qui s'est installé à proximité de Gide.
Je l'ai beaucoup aimé, elle a des failles mais du courage et son opposition à son second était très réussie.

Mais on n'oublie pas non plus dans un coin les anciens membres de la Neuvième compagnie de Légions du Roy, qui sont maintenant traités comme des déserteurs malgré l'appui qu'ils reçoivent, que ce soit de la reine ou des quelques mages à qui il reste un peu de pouvoir.
Du coup, Saléon et le reste de sa troupe s'installent à Barberon où ils sont accueillis comme des héros ce qui ne rend pas super heureux leurs opposants.

Parce qu'en plus, on nous rajoute une dose de politique, et moi j'aime quand ça complote dans tous les sens entre un petit roi qui n'a pas encore pris la mesure de ce qui l'attend, un régent un brin manipulateur et le Culte d'Enoch qui entend bien en profiter pour prendre toute la place.

Tout ça fait un récit très rythmé, avec des intrigues imbriquées qui restent cohérentes, de la magie avec Jerod qui est un personnage que j'adore infiniment, mais aussi de la complicité, de la camaraderie et de l'épique.
Et si le problème principal de ce tome est résolu, il en reste encore quantité à combattre, ce qui promet de nouvelles aventures passionnantes.
Je suis décidément ravie d'avoir pu découvrir cette série de livres et Thibaud Latil-Nicolas rentre sans contestation aucune dans mes nouveaux auteurs favoris.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          50
Le premier tome était déjà d'excellente facture, celui-ci est à l'avenant !
Cette fois, on suit les pérégrinations de la troupe constituée de Chevauche-brumes... et leurs déboires, il faut bien le dire, qui ne sont pas tous d'origine surnaturelle. En effet, ce volume nous permet de mieux appréhender l'univers dans lequel on évolue, avec la découverte de nombreux autres territoires - dont un certain nombre de voisins et partenaires commerciaux du Bleu Royaume, comme du Longemar.
De fait, l'intrigue prend subitement un tour nettement plus politique : on n'est plus seulement dans l'action et la lutte contre le mal qui rôde, puisque de nombreux objectifs plus ou moins avoués et avouables viennent se mêler à l'affaire. D'ailleurs, le récit est narré de différents points de vue : on retrouve certes notre compagnie, mais on vogue également en compagnie de marins issus des Îles du Sud, et on s'intéresse de plus près à des personnages tout juste croisés dans le premier volume (dont la lecture me semble indispensable pour bien saisir de quoi il retourne ici), comme le jeune roi Téobane. Cela donne énormément de corps à l'intrigue, qui devient également nettement plus sombre, avec les prémices d'une guerre de religion qui pointe le bout du nez.

Encore une fois, la conclusion est satisfaisante... mais on sent très clairement que l'univers a encore de la ressource et on espère donc d'autres tomes de cette qualité !
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (266) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2487 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}