Il m'a fallu un certain temps pour assimiler les mots de
Karine Latore tant leur force est grande, puissante, dévastatrice.
Dans un style pressé, parfois brusque, l'auteure nous dévoile sa vie, son « enfer-paradisiaque » née de ses différentes hospitalisations.
Mais
Karine Latore nous délivre avant tout un grand message d'humanité, de sagesse, de philosophie.
C'est le yin et le yang, l'ombre et la lumière, la douceur et la violence qui se battent derrière chaque mot, chaque phrase de ce très beau récit.
Elle nous livre sans pudeur sa bataille face à la « maladie » sournoise, cette « maladie » qu'elle refuse comme telle, car comment accepter de vivre dans un monde médical alors que le corps se porte bien ?
Karine Latore, c'est un cri d'amour, un électron libre de tendresse, de démesure dans ses gestes, dans ses affects.
C'est une équilibriste de la vie, qui se refuse à basculer dans le néant médicamenteux, avec violence.
C'est une pouliche sauvage qui peu à peu s'apprivoise, se contrôle pour finir par accepter l'inacceptable.
C'est un être d'amour qui combat en permanence le fantôme de haine qui pourrait venir jouer les trouble-fête.
C'est surtout avant tout une femme, avec ses désirs de femme, sa féminité, ses envies de plaire.
On ne ressort par indemne d'une telle lecture.
On mesure la dose immense de courage qu'il lui a fallu pour accepter de se livrer aux regards d'inconnus.
On ne peut qu'être admiratif devant tant patience alors que la souffrance est un combat quotidien.
Vous m'avez émue
Karine Latore et j'ose espérer que votre bouleversant témoignage aidera tous ceux qui comme vous sont dans la souffrance, dans l'incompréhension, dans le déni.
Votre livre est une leçon de vie et vous m'inspirez un grand respect.
Respect pour votre parcours et votre ténacité.
Respect pour votre immense amour.
Kariane Maxwell, avril 2019.
Lien :
http://aveclaplumedemaxwell.fr