C'est le premier livre de Bertrand Latour que je lis.
L'écriture particulière m'a un peu gênée au début puis je me suis vite faite à ce style vif, léger, agréable et facile à lire.
Quant à Victor Hurvoas, je n'ai pas trouvé le personnage attachant. Je l'ai quitté sans regret.
Cet homme, austère et efficient qui donne tout son temps à son métier, décide de ne vivre dorénavant que pour lui-même. Et il y parvient parfaitement. Un parcours qui m'a laissée indifférente, un personnage égocentrique pour lequel mes sentiments sont très mitigés.
Ne connaissant pas les revenus d'un grand professeur en médecine, je me suis tout de même étonnée que l'argent semble inépuisable pour le héro.
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le plus mauvais livre de l'année. Prétentieux, arrogant. Bertrand Latour doit vraiment être médecin pour montrer aussi peu de sensibilité, autant de bêtise crâneuse (abus de mots compliqué traduisant un besoin de paraître). L'histoire est inepte, le héros insuppotarble et les apories (sic) vaniteuses et pueriles.
Une honte de s'être laissé séduire par le titre et la couverture; A fuir.
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L'écriture est plutôt agréable. Seuls quelques passages m'ont dérangé, comme une accumulation de termes techniques à certains moments, ou ailleurs une recherche de poésie au moment où l'action se situe aux antipodes de toute poésie. Reste des questions : Pourquoi un tel personnage principal ? Pourquoi une telle fin ? Ça gâche le plaisir.
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Personnage et situations outrées sans psychologie. Très dommage car Bertrand Latour a un style vif qui tient la distance, du coup j'ai réussi à aller au bout de ce livre mais il ne m'en reste rien.
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(Lettre à un locataire malhonnête)
Monsieur,
Je suppose que vous n'ignorez pas que notre société, notre république, notre nation trouvent leur source dans un texte fondateur placé en préambule de notre Constitution. Il s'agit bien entendu de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789 au nom de laquelle des charretées de jeunes filles ont été guillotinées et des millions de soldats ont donné leur sang. Ce texte long d'à peine soixante lignes défend quelques principes fondamentaux comme la Liberté ou l'Egalité. Et la propriété. C'est pour cette raison qu'il dispose en son article 2 que le droit de propriété est "naturel et imprescriptible" et, en son article 17, qu'il est "inviolable et sacré". C'est ça ou la loi du plus fort. Vous avez voulu la loi du plus fort, vous l'avez.
Victor Hurvoas