Trente-trois mille morts et soixante-quinze mille blessé·es à Gaza depuis le mois d'octobre. Mille cent morts le 7 octobre en Israël et 130 otages israéliens et étrangers, dont le sort est inconnu, aux mains de groupes palestiniens à Gaza.
La guerre d'Israël à Gaza ne connaît toujours pas de cessez-le-feu, malgré une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU. Benyamin Nétanyahou est toujours premier ministre : après tout, les dirigeants occidentaux ne font rien pour l'arrêter.
Quand cette guerre prendra-t-elle fin ? Est-elle en train d'embraser le Proche-Orient ? Quelle issue politique, s'il y en a une ?
Nos invité·es :
Amélie Ferey, chercheuse à l'Institut français des relations internationales, spécialiste de la guerre et du conflit au Proche-Orient ;
Louise Bichet, responsable du pôle Moyen-Orient à Médecins du monde ;
Stéphanie Latte Abdallah, historienne, chargée de recherche au CNRS, spécialiste de la société palestinienne et des factions palestiniennes ;
Élie Barnavi, ancien ambassadeur d'Israël en France, en duplex depuis Tel-Aviv.
Les émissions À l'air libre : https://www.mediapart.fr/studio/videos/emissions/l-air-libre
Mediapart n'a qu'une seule ressource financière: l'argent issu de ses abonnements. Pas d'actionnaire milliardaire, pas de publicités, pas de subventions de l'État, pas d'argent versé par Google, Amazon, Facebook…
Pour nous aider à enrichir notre production vidéo, soutenez-nous en vous abonnant à partir de 1 euro (https://abo.mediapart.fr/abonnement/decouverte#at_medium=custom7&at_campaign=1050).
Si vous êtes déjà abonné·e ou que vous souhaitez nous soutenir autrement, vous avez un autre moyen d'agir, le don (https://donorbox.org/mediapart?default_interval=o#at_medium=custom7&at_campaign=1050)
Inscrivez-vous à nos newsletters ! https://mdpt.fr/newsletters-mediapart
Stéphanie Latte Abdallah/5
3 notes
Résumé :
Depuis les années 1960, des défunts palestiniens disparaissent, sont sommairement enterrés dans les « cimetières des nombres » ou gardés à la morgue. Ces morts sont des fedayin, des martyrs ayant conduit des attentats, ou des hommes tués par erreur. Leur détention post-mortem et leur retour en terre relèvent d'une économie de l'inimitié, guerrière, et d'une extension sans fin d'une toile carcérale sur les Territoires palestiniens. Leur mobilité, les lieux d'enseveli... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Des morts en guerre : Rétention des corps et figures du martyr en PalestineVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3)
Ajouter une critique
Livre très intéressant qui aborde la question de la détention post mortem des défunts palestiniens. Nous apprenons beaucoup de choses sur cette situation, sur l'avenir des corps détenus, sur les familles palestiniennes ne pouvant faire leur deuil et sur les enjeux se cachant derrière cette rétention des corps. Ce sujet, généralement très peu abordé, est ici très bien expliqué et analysé. J'ai aimé en apprendre plus sur ce sujet grâce à ce livre qui se lit très facilement. Si le conflit israelo-palestinien vous intéresse ou si vous êtes simplement curieux, je vous recommande fortement ce livre.
La question du conflit israélo-palestinien est épineuse et très complexe. Elle renvoie à la longue histoire mouvementée du Proche-Orient mêlant les trois religions monothéistes fondamentales qui se « disputent » cette terre pour chacune ancestrale.
L'enquête menée par Stéphanie Latte Abdallah témoigne de la difficulté à trouver le repos éternel sur ces terres extrêmement convoitées, même post-mortem !
Des morts en guerre ne sont pas seulement des terroristes, des martyrs ou des victimes de guerre, mais leurs dépouilles peuvent être un enjeu politique, territorial, social en plus de faire l'objet de tractations sordides pour permettre aux familles des défunts de les enterrer dignement et surtout de faire leur deuil.
Comment imaginer en effet que le corps de ces hommes, femmes et parfois même enfants ne soient restitués à leurs familles que des années après le décès et encore…. s'ils n'ont tout bonnement pas disparu dans « des cimetières de nombre » , faute d'avoir été recensés, répertoriés, donc simplement considérés et respectés et ce , quelle que soit la cause de la mort ?
Cette enquête se révèle vraiment intéressante et lève un voile sur une situation géo-politique et humaine, hélas pas unique au monde, en témoignent les récits documentaires sur l'Argentine, le Chili… mais quand même tout à fait particulière.
Une lecture que je m'étais imaginée ardue ou pour le moins « plombante » et qui, somme toute, se révèle passionnante par son côté humaniste, en particulier grâce aux divers témoignages recueillis par l'auteure.
Une très belle découverte en définitive.
Merci à Babelio masse critique de m'avoir entraînée vers cette lecture.
L'enquête menée par Stéphanie Latte Abdallah témoigne de la difficulté à trouver le repos éternel sur ces terres extrêmement convoitées, même post-mortem !
Des morts en guerre ne sont pas seulement des terroristes, des martyrs ou des victimes de guerre, mais leurs dépouilles peuvent être un enjeu politique, territorial, social en plus de faire l'objet de tractations sordides pour permettre aux familles des défunts de les enterrer dignement et surtout de faire leur deuil.
Comment imaginer en effet que le corps de ces hommes, femmes et parfois même enfants ne soient restitués à leurs familles que des années après le décès et encore…. s'ils n'ont tout bonnement pas disparu dans « des cimetières de nombre » , faute d'avoir été recensés, répertoriés, donc simplement considérés et respectés et ce , quelle que soit la cause de la mort ?
Cette enquête se révèle vraiment intéressante et lève un voile sur une situation géo-politique et humaine, hélas pas unique au monde, en témoignent les récits documentaires sur l'Argentine, le Chili… mais quand même tout à fait particulière.
Une lecture que je m'étais imaginée ardue ou pour le moins « plombante » et qui, somme toute, se révèle passionnante par son côté humaniste, en particulier grâce aux divers témoignages recueillis par l'auteure.
Une très belle découverte en définitive.
Merci à Babelio masse critique de m'avoir entraînée vers cette lecture.
Je dois avouer qu'à la réception de ce livre, j'ai eu quelques craintes, et notamment qu'il soit particulièrement compliqué à comprendre, car le sujet est particulier et sensible. Au final, c'est une enquête socio-ethnologique qui permet d'appréhender la relation aux morts palestiniens, et notamment ceux dont les corps disparaissent.
critiques presse (1)
On ne saurait trop conseiller cet ouvrage éclairant qui permet de cerner sous un angle assez méconnu – celui du traitement des morts détenus –, la pérennité de la situation coloniale en Palestine et les modalités actuelles de son implémentation quotidienne.
Lire la critique sur le site : LaViedesIdees
Video de Stéphanie Latte Abdallah (1)
Voir plusAjouter une vidéo
Les plus populaires : Non-fiction
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Stéphanie Latte Abdallah (1)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)
Présent - 1ère personne du pluriel :
Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).
10 questions
411 lecteurs ont répondu
Thèmes :
science
, savoir
, conjugaison
, humourCréer un quiz sur ce livre411 lecteurs ont répondu