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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Oh que voilà un premier et court roman intéressant à plus d'un titre !
"Ailleurs si j'y suis" nous offre de nombreuses pistes de réflexion. Ce collectionneur qui tente de maîtriser un monde qui pourtant lui échappe que dissimule-t-il sous ce besoin de possession ? Est-ce son absence de véritable émotion ? Et ce portrait ancien qui lui ressemble tant, vers qui ou quoi va-t-il le mener ? Son véritable moi, la découverte de l'amour qui sublimera sa manie ?
En dehors de cette dimension psychanalytique, n'est-ce pas aussi l'irruption d'une dimension fantastique qui va bouleverser un quotidien si terne ?
On songe à Oscar Wilde, bien sûr mais surtout à Marcel Aymé, le maître du réalisme fantastique à la française. Notre héros ne fait-il pas étape à l'auberge de "La jument verte" ?
Concis, efficace, jubilatoire, un début bien sympathique pour Antoine Laurain.
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Acheté dans une gare avant de partir pour un petit trajet en car. Belle surprise, une lecture parfaite pour se détendre, penser à autre chose.
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C'est le deuxième roman d'Antoine Laurain que je lis, juste après "La femme au carnet rouge", et j'y ai retrouvé la patte de l'auteur qui nous fait dévorer ses oeuvres en quelques jours voire en quelques heures. J'ai apprécié ce roman dont la tournure fantastique et assez loufoque m'a surprise. J'ai aimé l'aspect psychologique, les réflexions du personnage principal sur son identité, sa relation aux autres, sa place dans la société. J'ai toutefois trouvé ce roman trop court, l'enchaînement des évènements est rapide, on est presque sur le format d'une nouvelle. Je ne peux tout de même que vous le conseiller surtout si vous cherchez un roman rapide à lire, frais et surprenant qui vous sortira de votre quotidien.
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C'est le troisième bouquin de cet écrivain que je lis (après « Millésime 54 » et « Carrefour des nostalgies ») et c'est toujours le même plaisir de lecture. Une histoire passionnante qui frôle le fantastique, une écriture soignée, précise et fluide et de belles petites pointes d'humour font de ce petit livre un petit régal. C'est rafraîchissant sans jamais sombrer dans la facilité. le rapport passionnel qu'entretient Pierre-François avec les objets depuis sa première collection de gommes jusqu'au oeuvres d'art de prix est très bien décrit et cet homme que l'on voyait heureusement intégré dans la vie et dans la société, va basculer et décider de changer radicalement. Et ceci grâce ou à cause d'un petit tableau acquit de haute lutte à une enchère....
Je ne dévoilerai pas la deuxième partie du roman mais elle révèle de grandes surprises.
C'est un petit livre tout à fait plaisant, un délice littéraire, un de ces livres qui mettent de bonne humeur. Alors pour 5,50 €, il ne faut pas se priver d'un petit moment de bonheur non ?
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Un roman aux multiples facettes dont il est difficile de ne retenir qu'une chose tant finallement de nombreux thèmes s'entrelacent : la passion du collectionneur, ses relations avec ses proches, les excès que cela peut engendrer (argent, comportement ...) mais aussi le problème des disparitions volontaires ou encore le choix de vivre une nouvelle vie ... Une chose est certaine, il y a de l'humour et l'on retrouve dès son premier roman le style fluide d'Antoine Laurain ainsi que son inventivité un peu loufoque et à contre courant.
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Dans « Ailleurs si j'y suis », on suit le parcours de Pierre François, homme classique plutôt ennuyeux. Pierre-François est enfermé dans une routine, professionnelle et affective.
Le seul moyen qu'il a pour s'évader c'est de collectionner des objets, prendre des risques en salle des ventes. C'est sa thérapie, un peu onéreuse mais assez efficace.

Notre héros découvre un portrait qui lui ressemble. Ce portrait devient une obsession mais malheureusement il est le seul à ressentir cette exaltation. Sa femme, ses amis sont loin de le suivre dans ce délire. En poussant ses recherches sur cette peinture Pierre-François va se révéler, se retrouver face à lui-même. Qui n'a jamais eu envie de tout changer, de tout plaquer !

C'est un court roman qui se lit très bien. A travers les chapitres on veut savoir jusqu'où notre héros est prêt à aller et comment il va se sortir de toute cette histoire.

Un bon petit livre, un bon moment de détente.
Lien : http://le-club-des-incorrigi..
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Ce premier roman d'Antoine Laurain m'avait échappé lors de sa sortie. J'avais lu depuis ses derniers romans, désormais l'oubli est réparé. J'y ai retrouvé son style fluide et son inventivité. L'idée de celui-ci est subtile: le héros trouve lors d'une vente un portrait qui lui ressemble et va boulverser le cours de son existence.
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Roman prenant : on l'ouvre et on ne peut le lâcher avant la dernière page. Un avocat, collectionneur, découvre chez Drouot le portrait d'un homme du XVIIIème. Et alors quoi me direz vous? le visage de l'homme en perruque poudrée est le sien! Après des enchères folles, il va rapporter le tableau chez lui. Mais ni sa femme, ni ses proches ne vont voir la frappante ressemblance!! La suite : à lire...
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Un avocat amateur d'antiquités accro aux enchères découvre un jour un portrait ancien dont il est persuadé que le modèle lui ressemble comme deux gouttes d'eau.



Contredit par son épouse -qui commence à n'en plus pouvoir des innombrables vieilleries amassées par son mari au fil des années- et ses amis, il va néanmoins pousser ses recherches jusqu'à l'obsession et jusqu'à retrouver l'origine d'un blason peint sur le portrait.



Son existence, déjà bien chamboulée, va alors prendre une tournure radicale!





Ce que j'en pense: Court roman caustique et prenant, Ailleurs si j'y suis, sous ses airs de comédie décalée, évoque la crise existentielle (de la quarantaine , cinquantaine, soixantaine,...) et toutes ces habitudes et ces petits riens qui forment le quotidien et, dans certains cas, comblent un manque, voilent la réalité.



L'opportunité unique (et un petit peu capilo tractée j'en conviens) de refaire sa vie, de disparaître pour renaître, de tout envoyer balader, dans un style fluide et soigné qui se lit d'une traite.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Premier roman d'Antoine Laurain. le quatrième roman que j'ai lu de cet auteur. Déjà on découvre son côté mystérieux au sein d'une intrigue dont le déenouement donne raison à son héro et qui se termine comme un conte. Conte qui nous met du baume au coeur! Mais celui-ci était le premier roman et on le sent: on sent que son ton n'est pas encore affirmé, qu'il doute encore. On comprend qu'il a misé et s'en est remis au verdict de ses lecteurs, verdict qui a été prouvé par la suite.
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