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Critique de Yassleo


J'étais partie pour écrire un truc sympa sur le chapeau de Tonton. Situé en 1986, année de mes 12 ans, Laurain m'a replongée dans cette bienheureuse adolescence bercée par l'insouciance des années 80.

Puis ce matin : George Michael est mort. Geor-ge-Mi-chael-est-mort. Choc.
Non pas que j'étais fan, moi c'est Madonna (No comment svp, on ne touche pas à Madonna même trente ans après, ma pote d'enfance ça se respecte).
Sauf que dans les 80's, tu ne pouvais pas trop y échapper au George Michael. Et je l'aimais bien. Puis t'as forcément connu la copine qui te couinait du "wake me up" dans les oreilles en bavant devant le garçon tellement il était trop bôôô... Car on se fichait déjà pas mal du talent tant que y'avait la beau-gosse attitude. Bieber n'a rien inventé.

Mais tandis que Bieber chante encore (dans la série mauvaise nouvelle du jour), George Michael s'est éteint. Comme Whitney Houston et Prince avant lui. Ou Michael Jackson. Et là ça fait beaucoup pour la "vieille" que je suis (toujours rassurant les guillemets) et qui voit, comme qui dirait, tous ses potes partirent. Parce que j'ai partagé pas mal de temps avec ces types et qu'à dix ans près ils ont mon âge... Et ça, ça te chamboule un chouïa.

Alors ton passé redéfile sous tes yeux. Tiens, le même passé qu'en lisant Antoine Laurain. Mais alors que la lecture t'arrachait des sourires nostalgiques, le décès de George te fout un sacré bourdon.

Et tu revois ton walkman avec cette cassette de Cindy Lauper tellement usée que tu la rembobinais avec ton HB planqué au fond de ta Tann's. Tu sens encore dans la poche de ton jean's trop court cette précieuse pièce d'un franc que tu ne devais surtout pas perdre pour appeler môman à la cabine du collège le midi. Tu suis les jeux de vingt heures sur FR3 quand t'apprenais chaque soir des nouveaux mots avec Maitre Capelo. Puis JR et Sue Ellen que tu ne ratais surtout pas pour faire comme môman qu'étais méga fan, enfin surtout de Bobby. Et tu retrouves le sourire en pensant à ta chambre tapissée de ta Madonna (Popopop, on ne touche toujours pas, merci). Cette même chambre où Jules Verne, Alice et les 6 compagnons t'entraînaient au bout de la nuit avec les démons de minuit...

J'étais donc partie pour écrire un truc sympa disais-je... Sur les années 80. Sur Laurain. Sur Mitterrand et son chapeau. Puis j'ai allumé BFM... J'ai vu, j'ai entendu, j'étais vaincue. de nostalgie heureuse je passai à coup de blues du jour. Direz merci à George Michael.
Mais le bouquin est top.

Et qu'on se rassure : le premier de l'an, je souhaiterai encore "bonne année". Me sens quand même pas assez vieille ni déprimée pour le "bonne santé". Faut pas déconner.

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