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3,59

sur 419 notes
Il existe, dans les méandres des maisons d'édition, un lieu, plein de fantasmes et qui pourtant, existe bel et bien.

Le service des manuscrits.

Cet endroit où viennent s'échouer les rêves de milliers d'écrivains en puissance. Là où des hommes, des femmes, cherchent la perle rare, LE best-seller de demain …

C'est là qu'arrive, un beau jour, le manuscrit d'un ouvrage intitulé Les fleurs de sucre.

Violaine Lepage, éditrice de son état, va alors partir en quête de l'auteur, en lice pour le Goncourt, et qui demeure introuvable …

Antoine Laurain offre aux amoureux des livres un roman jubilatoire et très bien documenté sur l'univers fascinant des maisons d'éditions. Dans ce jeu du chat et de la souris, Violaine va-t-elle identifier l'auteur de ce livre, avant que le couperet de l'illustre prix ne tombe ?

Ce livre est un petit bonheur de livrorvore, tant il regorge de clins d'oeil ! Les premières pages m'ont tout de suite séduites puisqu'on y croise Proust, Houellebecq et Modiano … Rien que ça ! C'est aussi l'occasion de découvrir les coulisses de ce lieu de tous les espoirs. de tous les échecs. A travers une intrigue dont on veut connaître le dénouement …


Véritable plongée dans le petit monde de l'édition et toute ressemblance avec des personnages existants n'est sûrement pas totalement fortuite. Pour le plus grand plaisir des lecteurs avides de découvrir un microcosme, de passer la porte de cet endroit mythique…

Construit comme un roman policier, les anecdotes et pensées autour de la relation entre un écrivain et son éditeur émaillent ce roman et le rendent vraiment intéressant.

Un roman qui se lit très vite tant la plume est agréable. Presque trop court même, tant on aurait aimé continuer à découvrir cet univers !

Un roman qui rappelle à la fois la part de vérité que peut offrir la littérature mais également la part de magie qui existe à travers elle …

Ce roman est disponible demain chez votre libraire!

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C'est toujours tentant d'entamer un roman qui parle de l'édition, des écrivains, des livres. Et de ce mystérieux service des manuscrits, que l'auteur nous propose de découvrir, comme le ferait une petite souris.

Marie, qui fait partie de l'équipe, déniche une pépite, c'est assez rare et tout le monde s'excite sur la chose. Seulement voilà, l'auteur est très fuyant, et impossible à rencontrer. Même lorsqu'il se retrouve prétendant à un prix d'automne qui change la donne avant pour l'avenir de l'écrivain que pour celui de la maison d'éditions. Et sans auteur, pas de prix.

Cerise sur le gâteau, le bouquin raconte une histoire de meurtres dont la scène de crime est en tout point semblable à un assassinat qui s'est produit réellement. après la publication. Entre en scène une enquêtrice peu banale, comme se doit de l'être toute enquêtrice réquisitionnée pour la résolution d'une enquête installée dans les pages d'un poalr..

Tout ça c'est sympa, mais c'est juste un peu trop. L'intrigue est trop cousue de fil blanc pour que l'on y croit . C'est une sorte de friandise dont on ne peut pas abuser au risque de ressentir quelques troubles digestifs. Dommage, l'écriture est agréable et les personnages originaux, mais trop c'est trop.

Ce sera sans doute vite oublié.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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J'ai lu ce roman rapidement, comme on suce un petit bonbon acidulé. La douceur des phrases associée à une certaine acidité de l'intrigue en a aiguisé ma perception et accéléré mon appétit de découvrir le dénouement de cette histoire.
Les pages se tournent et la trame apparait d'emblée attachante servie par une écriture élégante émaillée de savoureuses petites digressions de quelques lignes.
Ce jouissif chassé-croisé entre une affaire de meurtre et la vie d'une maison d'édition qui reçoit un manuscrit d'un inconnu digne d'obtenir le prix Goncourt m'a capté instantanément.
La vie personnelle et professionnelle de l'éditrice Violaine Lepage femme énergique et libérée ce qui n'est, soit dit en passant, pourtant pas si facile sera dévoilée, fouillée et ne me laissera pas indifférent.
Antoine Laurain que je suis ravi d'avoir découvert lors de récentes investigations dans la boite à livres de ma commune m'a offert ici un séduisant roman ciselé comme une fleur de sucre de pâtissier mais un peu carnivore tout de même.
Comme je n'y connais rien en matière d'écriture et que c'est un peu le sujet de ce roman je qualifierai le style de l'auteur de « désinvolte étudié » ce qui ne veut surement pas dire grand-chose mais qui pour moi est représentatif d'un écrivain qui maitrise parfaitement son sujet et qui, sans en avoir l'air, sait le mettre en valeur.

« …Ça vous fait jouir de refuser les manuscrits des braves gens et de publier vos copains.
Editeurs = ordures. Ennemis du peuple ! »

Même si Laurain était mon copain, je l'aurais édité quand même pour que vous puissiez gouter à ce petit roman polissé qui a du chien.

Au passage, je remercie la mairie qui a eu la bonne idée de disposer une ancienne cabine téléphonique de l'époque filaire à cet endroit stratégique.
Je remercie également l'inconnu (e) qui a, par sa grande gentillesse pensé à déposer ce roman pour que d'autres s'en régale.
Et enfin, je me félicite de passer tous les jours devant cet édicule qui considérablement enrichit ma culture et qui sans cesse de livres m'élève un monticule.

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Voila! le titre de ce roman m'a attiré comme un ours humant un pot de miel!. Chouette je me disais, le roman se déroule dans le milieu de l'édition Parisien qui en fait rêver sûrement plus d'un ou d'une babelionaute ici ! bref une ode à nos chers livres et auteurs!..

Hélas, l'histoire de cette éditrice parisienne, kleptomane prénommée Violaine, veut faire publier pour concourir au prix Goncourt, un manuscrit d'un mystérieux auteur qui ne veut pas dévoiler son identité...un peu du déjà vu, isn'it ? allez voir du côté du roman " le Mystère Henri Pick" de David Foenkinos, adapté au cinéma et interprété par l'excellent Fabrice Lucchini !
..se mélange alors une intrigue policière qui s'inspire de ce manuscrit. le commissaire Maigret n'est pas loin...!.le lecteur devine avec facilité les tenants et les aboutissants, l'intrigue policière "tirée un peu par les cheveux". Beaucoup d'auteurs célèbres et de références cités, le style est "facile" on est très loin des supers scénarios d'olivier Marchall !..bref je me suis ennuyée...service compris, cela a manqué de poivre et de mystère! Dommage, rendez-vous manqué !

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J'ai retrouvé avec plaisir la plume légère ( trop peut-être...) , ironique sans être acerbe, fantaisiste d'Antoine Laurain, que j'avais appréciée à travers " Le chapeau de Mitterrand" et " La femme au carnet rouge".

Les objets servent souvent de fil conducteur dans ses romans, ici, c'est plutôt un lieu, mythique pour tous ceux qui rêvent de se faire éditer: le fameux service des manuscrits. L'occasion pour nous de visiter le monde de l'édition; il est certes présenté de façon moins cynique que " Premiere ligne" de Jean-Marie Laclavetine mais l'auteur s'amuse à écorcher avec humour toutes les manies, les manigances de ce microcosme essentiellement parisien.

On retrouve ici son goût du mystère lié bien sûr à un livre, " Les fleurs de sucre" ,qui est en passe d'obtenir le prix Goncourt mais dont l'éditrice Violaine Lepage ne connaît hélas pas l'auteur, resté aux abonnés absents.

Mais qui est-ce donc? L'affaire se corse lorsque Sophie, lieutenant de police, affirme que des crimes commis en Normandie ressemblent étrangement à ceux décrits dans le roman...

Cela aurait pu donner un feu d'artifice, je n'ai vu que quelques étincelles. Tout m'a semblé cousu de fil blanc, tout littéraire soit-il, l'aspect policier est plutôt factice, les personnages auraient gagné à être analysés plus en profondeur, ils ont peu de consistance. L'ensemble est donc assez décevant.

Mais j'ai passé un moment de lecture agréable, virevoltant, aérien comme une bouffée d'air frais, une brise effleurant le visage... C'est déjà beaucoup, je trouve!
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Très mitigée ! Ce livre est une invitation à découvrir les arcanes d'une maison d'édition (exemples : p15, p21, p85, p111 et p117) et son boudoir, le service des manuscrits. Là où les pythies cherchent la pépite, « l'alchimie parfaite entre la reconnaissance littéraire et la machine commerciale ». Là où les destins des écrivains se forgent. 500 000 manuscrits sont refusés chaque année. le chiffre est ambivalent. Déprimant parce qu'il donne la mesure des espoirs brisés. Réjouissant parce qu'on vit dans un pays où tout le monde veut être écrivain. La maison d'édition a ses codes : carré pour le refusé, lune pour le texte à corriger et soleil pour l'heureux élu. le roman « Fleurs de sucre » reçoit un soleil mais, problème, on ne connaît pas son auteur. C'est la pierre angulaire de ce roman dont l'héroïne est une directrice éditoriale, femme fatale et cultivée, caricature d'un monstre policé et fantasmé. Pour son récit, Antoine Laurain n'y va pas de main morte : viol, grossesse non désirée, usurpation d'identité, catastrophe aérienne, crime, suicide, arrêt cardiaque, trafic de drogue, policier névrosé, mensonges et psy complice… en veux-tu, en voilà… un peu comme s'il avait compilé toutes les fausses bonnes recettes à suspense qu'il avait trouvées dans les manuscrits refusés. Ma frustration ? Antoine Laurain s'amuse à citer des passages de ce fameux « fleurs de sucre » que j'ai trouvés merveilleux ! Au point d'avoir envie de lui dire : mais laissez tomber votre « polaroïd » (définition : pseudo-polar qui cherche à impressionner la rétine) et toutes ses incohérences (elles referont progressivement surface dans votre cerveau). Écrivez-nous ce faux roman, pour de vrai. Il a l'air tellement mieux que votre « Service des manuscrits », roman miroir, image d'un monde littéraire incestueux mais surtout, reflet des hésitations de l'auteur, obnubilé par un genre (Japrisot, Eszterhas) et emmêlé dans les trop nombreux fils de son récit.
Bilan : 🔪
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C'est simple : dévoré en une traite. D'un côté, une maison d'édition, son service des manuscrits, et la vie de son éditrice qui a notamment le 06 de Stephen King. de l'autre côté, un livre écrit par un de ses auteur(e), qui est en bonne position pour gagner le Goncourt, mais qui est entouré d'un double mystère. Son auteur, personne ne le connait ni ne l'a jamais vu. Qui se cache derrière ce seul manuscrit ? Et surtout comment se fait-il que son histoire coïncide très précisément avec une affaire criminelle en cours ? La plume est très agréable, on apprend quelques trucs sur l'édition, et puis ce polar en filigrane qui nous fait tourner les pages incessamment. Bonne surprise.
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Tout d'abord, un grand merci à Babelio pour leur opération masse critique ainsi qu'aux éditions Flammarion, et tout particulièrement Marie Nardot, pour l'envoi de ce fabuleux roman et le gentil mot qui l'accompagnait.

J'ai découvert Antoine Laurain bien tardivement avec Millésime 54, il y a quelques semaines de ça. Ce roman avait d'ailleurs été mon premier coup de coeur de l'année 2020. Alors quand j'ai vu un autre roman de l'auteur, j'ai eu immédiatement envie de le découvrir. Et encore une fois, l'auteur a conquise mon coeur de lectrice.

On fait la connaissance de Violaine Lepage qui est une célèbre éditrice parisienne et qui se remet d'un accident d'avion (eh oui rien que ça !). Mais elle est bien embêtée, quand un manuscrit excellent arrive et qu'elle décide de le publier mais n'a aucune idée de l'identité de l'écrivain.

Rien que l'intrigue est passionnante, puisque c'est une véritable plongée dans le monde de l'édition, un milieu qui fascine tous les lecteurs et écrivains en herbe. Tout est vraiment minutieusement raconté et l'on savoure la moindre anecdote. Il est intéressant de découvrir le quotidien d'une maison d'édition, de voir si les idées reçues qu'on en a s'avèrent juste ou non et je tire mon chapeau à l'auteur pour cette belle description.

Le roman est habillement construit pour plusieurs raisons :
- Les chapitres sont courts et alternent entre passé et présent, pour nous faire découvrir une Violaine terriblement attachante. On est d'ailleurs triste de lui dire au revoir après seulement 215 pages.
- La mise en abime est merveilleusement réussite. On suit en effet, la vie d'un roman dans notre roman de la lecture de son manuscrit a sa publication, puis sa nomination au prestigieux prix Goncourt.
- Enfin il y a l'enquête policière en parallèle de la vie de Violaine et de sa maison d'édition. A la lecture, on a l'impression de deux histoires bien distinctes, on se demande même ou l'auteur veut en venir et puis la fin est magnifiquement amenée et toutes les pièces du puzzle s'assemblent.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Deux millions de Français rêvent d'être publiés, cinq cent mille manuscrits sont refusés par an, toutes maisons d'édition confondues. Violaine Lepage est éditrice et directrice du service des manuscrits dans une grande maison d'édition parisienne. Parmi tous ces manuscrits qui s'échouent sur son bureau une ou deux fois par an, c'est l'ébullition, on tient la perle rare. C'est ce qui s'est produit avec « Les fleurs de sucre » de Camille Désencres. Ce premier roman arrive dans les quatre finalistes du Goncourt, mais tout le monde ignore qui est l'auteur de cette pépite littéraire.

« Je suis l'ange de la mort et je reviens le temps d'un récit », ainsi commence ce livre. Dans ce roman quatre crimes sont évoqués et bientôt la fiction va rejoindre la réalité. Violaine et sa maison d'édition vont être au centre d'une affaire criminelle

Antoine Laurain nous entraîne au coeur du monde de l'édition, au service des manuscrits, là où viennent se briser les rêves de milliers d'anonymes persuadés d'être de grands écrivains. L'idée est très originale puisque le récit d'un roman prend vie à travers des meurtres perpétrés en Normandie. Je me suis tout de suite laissé happé par cette histoire, impatient de connaître qui se cache derrière le pseudonyme de Camille, homme ou femme et est-ce vraiment un hasard si ce manuscrit a atterri sur le bureau de Violaine ?

Malheureusement, une fois le livre refermé, j'ai ressenti un immense gâchis, comme si l'auteur m'avait trahi. Sa promesse d'un roman qui sort des sentiers battus est restée vaine. le récit est en fait très convenu et la fin complètement bâclée, elle se résume en deux lettres confessions rédigées par les deux personnages principaux. Quelle déception !
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Une célèbre éditrice reçoit un manuscrit qu'elle décide de publier, mais elle ne rencontrera jamais l'auteur.
Les crimes relatés dans ce roman se produisent dans la vraie vie.
Une inspectrice tente de relier les deux, le roman et les crimes.
Une histoire tout public, sans prétention mais qui se laisse lire.
On entre dans le monde de l'édition, on rencontre des auteurs morts, on tente, comme l'inspectrice de comprendre le lien entre ce mystérieux auteur inconnu et ces crimes.
Les personnages sont nombreux, un peu caricaturés.
L'histoire est un peu tirée par les cheveux.
Mais ça reste une lecture détente pas trop désagréable.
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