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sur 348 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quand un livre me plait vraiment, il me donne envie d'écrire à mon tour! Ce fut le cas de "Dans ces bras-là", qui m'a donné terriblement envie de coucher moi aussi sur le papier tous les hommes de ma vie, et toutes les femmes pendant qu'on y est... Tout l'amour quoi! Car c'est un grand cri d'amour ce roman. Un cri multiple puisque c'est tour à tour au père, à l'amant, au mari, au fils et à tous les autres que la narratrice s'adresse. Et ce florilège d'amour là, c'est de l'émotion pure!
J'ai beaucoup apprécié le style fluide, simple et fort de Camille Laurens qui ose les jeux de mots, l'italique et les répétitions. Elle sait manier le verbe cette femme-là, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la lire.
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Encore un roman de Camille Laurens que j'ai dévoré (comme : Celle que vous croyez). J'adore cet auteur pour sa manière d'écrire, pour son rapport à l'écriture et à l'autre, pour son désespoir et son amour.
Plus que les hommes en général : le père, le mari, l'amant, l'inconnu, etc. c'est ce rapport à l'Autre et donc à soi dont il est question ici. Les chapitres intitulés "Seule avec lui" posent le dialogue psychique lors des séances chez le psy, celui qui reçoit, celui qui écoute, celui qui ne répond pas.

Le roman n'attend pas de réponse non plus, et je reste là, lectrice sans voix, interdite, pleine de ses mots à elle, vidée de ses manques, blessée de ses douleurs et comblée de ses désirs.
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Mon édition du roman est soulignée, annotée, racornie et noircie (sa couverture est blanche).Les mots, les jeux avec les mots tout est plaisir à lire La volonté de décrire l'analyse des sentiments se fait fluide, limpide, simple et joyeuse. "Par définition, tous les hommes sont pris mais chez quelques uns, il y a du jeu."
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Camille Laurens dans ce livre passe en revue les hommes de sa vie, son rapport à eux, son amour pour eux, sa curiosité d'eux, l'autre genre, le genre opposé, éternel mystère, éternel territoire à conquérir. Ce livre m'a parlé, je m'y suis retrouvée, cette quête d'amour, de reconnaissance de l'homme,cette soif d'être embrassée dans son entièreté. Je n'avais en core jamais lu cette autrice. J'ai adoré sa finesse, sa façon de manier les mots, de jouer avec leurs associations, avec leur symboliques, leur sens propre et figuré. Une des membres de Babelio @aaahhh a dit dans sa chronique sur ce roman que quand elle était touchée par un livre, un style, ça lui donnait envie d'écrire, c'est exactement ce que j'ai ressenti moi-même à la lecture de ce livre .
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Camille Laurens écrit avec une pudeur et une simplicité admirables en puisant dans sa vie personnelle pour parler des hommes de sa vie et de sa recherche de l'amour. J'ai lu Dans ces bras-la en 2009 avec passion. Je l'ai relu avec autant de bonheur, impressionné par la sobriété de son style et la beauté de ses confidences. Lire une femme parler des hommes fait du bien à l'homme que je suis.
L'amour, roman en est une suite. À l'aide de citations de maximes De La Rochefoucauld (« Il est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu » - Incipit) et d'autres (Montaigne, Racine, Euripide, Proust, Pessoa, etc.), elle explore comment l'amour s'incarne dans sa vie que l'on revisite à travers l'histoire de ses ancêtres, ses rencontres, ses espoirs, ses doutes et ses déceptions. C'est troublant, désenchanté mais très beau ce lyrisme si féminin avec allers et retours, contradictions et élans fougueux qui se brisent mais où demeure l'espoir. Son humilité force à réfléchir et laisser ouvertes les portes de nos perceptions sur ce qui mène le monde, souvent en aveugle, et recèle tant de trésors à partager.
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"Ce serait un livre sur les hommes" ... "sur l'amour des hommes..."
Camille Laurens nous parle, avec tendresse, cruauté, ironie, passion ...des hommes qui ont traversés sa vie : l'éditeur, l'acupuncteur, le père, le mari, le grand-père, l'amant de la mère, le grand-oncle, le professeur...Et surtout , elle nous raconte ses moments "seule avec lui". Lui, cet homme qu'elle a décidé de séduire, cet inconnu "qui s'est révélé être, par le plus grand des hasards, psychanalyste...ce qu'on appelle un heureux hasard"...
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