AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 80 notes
5
23 avis
4
18 avis
3
10 avis
2
4 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cette saga m'a fait très envie à sa sortie, notamment grâce à la blogosphère qui a énormément vanté les mérites de ce premier tome. du coup, celui-ci a rapidement atterri dans ma wish list… Merci à L_Bookine pour ce cadeau d'anniversaire ! J'ai adoré plonger dans cet univers intéressant, sombre, dur et incroyable ! Bien que cet ouvrage comporte quelques défauts, j'ai passé un très bon moment de lecture, notamment en raison de la tension qui monte en flèche au fil de l'intrigue. Je ne pensais pas tomber sur un roman ado/young adult où les protagonistes vont vraiment vivre le pire dans le cadre de cette loterie. Or, comme la mise en place a été assez lente, on a pris le temps de s'attacher à certains d'entre eux… Ce qu'ils subissent hérisse le poil du lecteur qui, malgré la situation, espère que ces jeunes s'en sortiront sans trop de dommages…

Avec brio, l'auteure revisite le mythe du vampire et des zombies. Ainsi, si le début est assez classique avec un virus semblable à l'Ebola qui ravage la plupart de la population, les événements prennent une toute autre tournure avec un vaccin qui a engendré des êtres supérieurs ayant muté : les B. O. A. On pourrait croire que ces anciens charognards seraient rejetés par la société en raison de leur faiblesse, mais il n'en est rien ! Bien au contraire, ce sont eux qui dirigent le monde, car seuls les plus fortunés peuvent acheter le sérum… Toute la société a été mise en place pour que les fameux B. O. A. prospèrent et puissent se nourrir de sang humain. Certains jeunes sont placés dans « le cellier » où ils deviennent de véritables sacs de sang. On est à mi-chemin entre le camp de travail et l'élevage animal. Les journées d'Oxana et de son frère jumeau Alexandre sont réglées comme du papier à musique. L'idée est réellement de leur imposer un emploi du temps leur permettant d'avoir un corps sain donnant un bon sang. Rien que le début m'avait révoltée, car je trouvais cet endroit difficile, dément et horrible… Mais ce n'était finalement rien à côté de cette étrange loterie, ni des transformations que vont subir les héros pour subvenir aux besoins de ce groupe élitiste… Les pauvres adolescents vont vraiment devoir obéir aux ordres sous peine du pire, que ce soit pour eux ou leurs proches… Les antagonistes sont cruels, déterminés et particulièrement inventifs dès qu'il est question de briser ces « lots humains ». Pression psychologique, humiliation, chantage, maltraitance, violence, … Les âmes sensibles auront beaucoup de difficulté à rester de marbre, car les choses vont très loin… Les protagonistes sont encore moins bien traités que du bétail. Plus d'une fois, je me suis mise à insulter les personnages leur faisant du mal alors que c'est une fiction… Mais c'était plus fort que moi : je trouvais leur condition si révoltante !

Si le tandem principal a réussi à me convaincre, cela n'a malheureusement pas été le cas de tous les personnages. Ces derniers sont nombreux au point que j'ai oublié la plupart d'entre eux au moment où j'écris ces lignes… Cela a d'ailleurs été déstabilisant lors des changements de narration… Certains sont de véritables plantes vertes, ce qui est dommage… J'ai simplement en tête Oxana et son frère, Kael (un BOA dont le père est violent et qui s'attache bien trop facilement à l'héroïne pour que cela paraisse crédible), Denys (un beau gosse au passé torturé qui va se révéler plus attachant et complexe une fois la moitié du livre passée) et Cleo (une adolescente enfermée et coupée du monde depuis ses cinq ans). J'ai eu beaucoup de mal avec celle-ci, car elle est volontairement naïve et ingénue au début de l'ouvrage. Je n'appréciais pas le fait qu'elle soit sublime, qu'elle s'en vante et qu'elle ne connaisse rien à la vie. Tel un oisillon, Cleo a tout à apprendre, en particulier les émotions qu'apparemment elle ne connaît pas (par exemple, la tendresse…) alors qu'elle échangeait avec une jeune fille dans le même cas qu'elle. Tout le monde l'admire, la désire et l'envie. de ce fait, j'ai eu l'impression d'être fasse à une Mary-Sue (un personnage de fiction trop parfait). Au début très lisse et sans défauts, elle va finalement descendre de son petit nuage, puis devenir plus humaine et plus sympathique au fil de l'aventure. C'est donc très tardivement que j'ai fini par l'apprécier… L'un des autres défauts concerne les personnages en général : ils sont bien trop manichéens à mes yeux ! J'aurais souhaité que l'on trouve des individus plus nuancés, notamment du côté des héros… Hélas, on a soit des méchants avides de sang et de pouvoir, soit des gentils qui subissent et aspirent à la liberté.

De façon générale, l'auteure a su prouver qu'elle maîtrisait parfaitement son récit et qu'elle savait embarquer le lecteur dans son monde sombre et révoltant. En revanche, le rythme de ce premier tome ne plaira pas à tous, car le début est assez lent. En effet, Magali Laurent prend le temps de planter son décor et de présenter chaque protagoniste. Cela permet également aux jeunes immortels de créer de véritables liens. Cette amitié et cette solidarité ne seront pas de trop face à l'horreur. de plus, les rebondissements et les révélations vont crescendo… mais, hormis la scène où le groupe tente de s'échapper avec les rebelles, on ne peut pas parler d'action pour autant. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangée néanmoins, j'ai lu dans plusieurs critiques que cela constituait un gros point négatif, ce que je peux comprendre… Enfin, ce premier tome se termine brutalement, ce qui donne envie de se jeter sur la suite. Hélas, comme le premier chapitre est disponible en fin d'ouvrage, on obtient certaines réponses qui, pour le coup, sont bien trop prévisibles… Je me doutais qu'Oxana aurait le droit à un tel destin… J'aurais souhaité être surprise. Cela dit, j'ai tout de même hâte de lire la suite un jour, ne serait-ce que pour retrouver ces personnages auxquels je me suis attachée et pour qui je ressens énormément d'injustice !
Lien : https://lespagesquitournent...
Commenter  J’apprécie          161
Je dois le dire, j'ai eu un petit peu de mal à entrer dans ce premier tome – les tomes 2 et 3 sont déjà annoncés. Il faut dire que nous avons beaucoup de choses à découvrir de ce monde qui ne ressemble – heureusement – pas beaucoup à celui que nous connaissons. Et, probablement aussi, je n'étais pas très disponible pour me plonger dans cette histoire quand nous avons reçu le livre. Mais, une fois les cinquante premières pages passées, cela devient tout à fait fluide.

Pour les pointilleux, même si on s'en rapproche, on n'est pas ici dans une dystopie : la situation qui nous est décrite n'est pas le fruit d'une volonté politique (une utopie qui aurait mal tournée), mais bien la conséquence d'un événement malencontreux – le virus.

Le premier personnage que nous découvrons et suivons est Oxana, jeune fille qui vit dans le Cellier, une sorte de quartier qui regroupe des humains, exploités à la fois pour leur travail, et pour leur sang. Toute la première partie se déroule dans le Cellier, et son temps est minuté – je ne m'en suis pas rendu compte immédiatement, mais ces premiers chapitres, lorsque nous suivons Oxana, sont toujours rythmés par l'indication de l'heure – : elle doit courir de corvée en tâche, elle n'a ni loisirs, ni détente, ni liberté. Et si elle cherchait à s'enfuir, elle sait que le diadème qui lui ceint la tête contient une dose du virus se déclencherait à peine les limites du Cellier franchies, faisant d'elle une Charognard.

Avec Oxana, on découvre son frère, Alex, Sam, qui partage la même chambre, Denys, un autre jeune garçon de son âge. Puis Kim. Tous les cinq sont issus du Cellier, et ils partagent une caractéristique commune : ils ont subi une opération qui les rend exceptionnels. Les autres chapitres nous permettent de découvrir également Cléo, une jeune fille qui vit isolée depuis toute petite, que sa mère éduque sans tendresse, pour être obéissante avec le BOA qui l'achètera. Elle fait visiblement partie d'un autre groupe d'humains, apparemment plus luxueux, mais tout aussi esclaves des BOA. Enfin, on découvre Kael, un jeune BOA membre d'un mouvement de résistance qui souhaite protéger les populations humaines restantes.

L'idée de la Loterie, qui propose aux BOA de gagner en lot des humains, fait fortement songer au scénario de Hunger games. Ainsi, on passe par les différentes phases classiques : le groupe se constitue, on en découvre chaque membre, ils vont devoir apprendre à se connaître, à se faire confiance, alors même que les BOA font tout pour éviter qu'ils ne fassent cause commune.

On se prend assez rapidement d'intérêt pour ces personnages, même si on a vraiment du mal à imaginer comment la domination totale des humains par les BOA pourrait être remise en cause. Et, effectivement, ce tome est surtout marqué par toutes les manoeuvres des organisateurs de la Loterie pour les briser. Pourtant, au fil des pages, on découvre qu'au delà du réseau de résistance auquel Kael appartient, il semble y avoir d'autres BOA prêts à soutenir la lutte, même si on ignore à la fois leur identité et leurs motivations : c'est probablement quelque chose qui finira par se préciser dans les prochains tomes.

Ce n'est pas forcément totalement original, mais c'est plutôt efficace. L'histoire fonctionne bien, la fin du premier tome est marquée par un nouveau rebondissement – il y en a déjà eu quelques uns dans le coeur du livre. Bref, on est mûrs pour lire avec plaisir le deuxième opus !

Une petite remarque concernant l'auteure. Je n'en ai pas la certitude, mais j'ai le sentiment que Magali Laurent doit être canadienne ou vivre au Canada. Certes, les Éditions de Mortagne sont une maison d'édition canadienne. Mais c'est surtout certaines tournures de phrase qui m'ont donné cette impression. À deux reprises, l'auteure précise que les personnages arrivent dans un lieu « invitant », le contexte permettant de comprendre qu'il doit s'agir d'un lieu chaleureux, accueillant. Et, à un autre moment, elle signale qu'un personnage qui s'éloigne « envoie la main » à un autre, ce qui semble être un anglicisme employé au Québec pour « faire un signe d'au-revoir avec la main ». Au départ, cela m'a surpris, puis, quand j'ai réalisé que c'était probablement un clin d'oeil de nos cousins d'outre-atlantique, cela m'a surtout amusé !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          120
--- Un synopsis vraiment très intriguant ---

Quand Babelio m'a proposé le premier tome de B.O.A. en masse critique privilégiée, je n'ai pas hésité une seule seconde. En effet, le synopsis – qui me faisait un peu penser à Hunger Games – m'a aussitôt convaincue ! Avouez, l'idée est géniale : chaque année, une loterie est organisée afin de permettre à des BOA – entendez par là des vampires – de gagner des esclaves destinés à les nourrir… indéfiniment, cette fois. Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour rendre ce récit palpitant !

Je remercie donc Babelio et les éditions de Mortagne pour cet envoi !

--- L'histoire commençait si bien… ---

Même si les débuts, qui racontent le quotidien d'Oxana dans le Cellier, une sorte de garde-manger pour les BOA, m'ont paru un peu longs, je ne pouvais pas m'empêcher de tourner les pages. Et pour cause : Loteriefuneste a un côté terriblement addictif. Les chapitres sont courts, la plume fluide et, en plus, l'auteure utilise le présent, ce qui rend l'action très prenante. Résultat : j'ai lu la moitié de ce premier tome en une soirée !

Malheureusement, la suite s'est révélée un poil plus décevante.

--- On s'y perdrait presque, tant il y a de personnages ! ---

Avant de vous parler des faiblesses de l'intrigue, j'aimerais faire une parenthèse sur les personnages, qui sont quand même assez nombreux. de ce fait, on aborde plusieurs points de vue, ce que j'ai grandement apprécié.

Oxana, Cléo et Kael sont les trois protagonistes centraux de l'histoire. Si les deux premières ont été choisies pour incarner les lots à remporter, le dernier est un BOA qui tente de changer les choses. Car ce n'est pas parce que l'on est un BOA qu'on a la vie facile… Je me suis attachée à ce personnage, Magali Laurent l'a doté d'une véritable personnalité grâce, notamment, à un passé difficile et une réelle volonté d'agir.

Quant à Cléo et Oxana, impossible de les confondre tant elles sont opposées. Cléo est en effet née dans un cocon doré et se destine naïvement à un riche BOA, alors qu'Oxana s'est forgé une réputation de rebelle dans le Cellier, toujours sur le point de franchir les limites. Par contre, j'ai trouvé sa relation avec son frère, Alex, un brin trop… poussée ? D'accord, ce sont des jumeaux, mais j'avais parfois l'impression qu'ils agissaient comme un couple et je ne suis pas sûre que ce soit volontaire de la part de l'auteure.

Du côté des méchants, j'ai également déchanté, peu convaincue par Claudius Wolfe et William Steel, les organisateurs de la loterie. Si, au début, leurs actes cruels étaient motivés par l'argent, leur comportement m'a semblé bien trop extrême par la suite, perdant en crédibilité.

--- Quand l'intrigue s'essouffle… ---

Comme je l'ai dit plus haut, la première moitié de Loteriefuneste m'a beaucoup plu. Dans la seconde néanmoins, j'ai eu l'impression que le scénario ne faisait que se répéter, qu'il tournait littéralement en rond. À ce stade, la loterie est imminente, et pourtant l'auteure introduit des longueurs inutiles dans son récit.

En fait, plutôt que d'offrir au lecteur ce qu'il attend, Magali Laurent tente désespérément d'attiser son intérêt, mais c'est l'effet inverse qui se produit. Les évènements sont tellement tirés en longueur que la fin peine à se dérouler et perd tout son attrait ! de plus, on ne peut pas vraiment dire que l'histoire s'achève sur un cliffhanger, ce qui ne permet pas de relancer l'intrigue. Heureusement, l'extrait du tome 2, proposé à la fin du livre, s'en est très bien chargé !

--- N'oublions pas la romance, une constante en jeunesse ---

Je le dis et le répète : je ne suis pas contre les histoires d'amour, à partir du moment où elles sont bien amenées. Dans Loterie funeste, mon avis est mitigé à ce sujet. le point positif, c'est que l'auteure fait en sorte que les sentiments se développent progressivement. Mais voilà, ça manque un peu de subtilités pour moi, et les allusions à ce propos sont trop nombreuses. du coup, je n'adhère pas totalement à cette romance, même si je ne suis pas contre l'idée.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Voici donc ma dernière lecture. B.O.A, le premier tome d'une trilogie qui s'annonce addictive...

Dés les premières pages, j'ai eu le sentiment de me trouver en terre connue. B.O.A nous offre un univers à la croisé entre Hunger Games et Vampires Diaries. Un univers où l'humain n'est qu'une denrée, destiné à servir les B.O.A, maîtres et dictateurs de cet univers.

Ce premier tome nous offre une pléiades de personnages, tous plus différents les uns que les autres, aussi bien en terme de caractères que d'histoires personnelles. Je dois bien avouer que cette profusion de personnages m'a quelque peu déconcerté, même si j'ai apprécié que l'histoire ne se concentre pas que sur un seul duo.

Chaque personnage, bien que relié aux autres, semble avoir ses propres enjeu au sein de l'univers. Ce qui rends le récit riche. J'ai beaucoup apprécié nos jumeaux, qui offrent une dynamique originale. J'ai été bouleversée par Kael et par son humanité. Il mène une vie douloureuse, mais ne baisse pas les bras, c'est un personnage fort et qui possède un capital sympathie non négligeable. Je n'oublie pas Dennys, qui est l'un de mes chouchous de ce récit. Il ressemble beaucoup à Kael dans bien des domaines, mais possède sa propre force. Les autres personnages ont eux aussi des histoires personnels intéressantes, même si je dois avouer qu'ils m'ont moins happé.

L'histoire est complexe et il semble évident que ce premier tome sert à poser les bases de la saga. On devine aisément les enjeux des prochains tomes, les batailles à venir, mais aussi la manière donc chaque personnage trouvera sa place au sein de la trilogie. C'est donc pour moi un tome intéressant mais pas transcendant, car les émotions, les rebondissements et les enjeux sont moindres. C'est pourtant un tome essentiel car il pose le ton de la saga et ouvre l'univers. Un univers dans lequel j'ai aimé plonger.

En conclusion, un premier tome réussie, et qui ouvre une voie royale à une saga mémorable...

Bonne lecture à tous.
Lien : https://poposfamily.wixsite...
Commenter  J’apprécie          40
Magali Laurent est une auteure franco-canadienne avec une maîtrise de journalisme. En 2007, elle quitte la France pour s'installer avec son conjoint à Québec, où ils fondent leur petite famille. C'est là qu'elle écrit le premier tome de la trilogie jeunesse Billy, finaliste du Prix de création littéraire de la Bibliothèque de Québec et du Salon International du livre de Québec en 2014. En septembre 2017, elle revient en librairie avec la trilogie post-apocalyptique, B.O.A., éditée en début d'année par les Éditions de Mortagne. Aujourd'hui, elle écrit à temps partiel et travaille avec d'autres auteurs en proposant des services de coaching littéraire et de révision linguistique.

Si je n'avais jamais entendu parler de cette auteure et de ce titre, la massa critique Babelio a su réparer cette erreur. Et quelle erreur, mes amis ! Même si Loterie Funeste n'est que le premier tome de la trilogie, on sent que l'univers de Magali Laurent se veut aussi original que possible sans tomber dans l'exagération. Mais commençons pas présenter l'histoire, voulez-vous ? le récit se passe dans la ville de Liberté, dans un monde dystopique, où les habitants sont conviés à acheter des billets pour la loterie annuelle. À la fin, le gagnant ne remportera pas de l'argent ni même une voiture, ou un voyage, mais plutôt des Sacs à sang. Mais c'est quoi ? Comme le nom l'indique ce sont tout simplement des esclaves humains, prêts à servir de repas pour les espèces de « vampires ». À la tête de cette société se trouve les BOA, qui sont bien conscients du manque de sang qui se fait sentir, et qui menace leur espèce. Mais pour fêter les 25 ans de cet événement tant attendu, le lot sera différent… déjà qu'il était spécial ! Dans le “sac” se trouve six adolescents, divisé par groupes de deux, rendus immortels par un processus révolutionnaire et inédit. Non seulement ils occuperont « le poste » de fontaine de jouvence à leurs propriétaires, mais ils se verront aussi condamner à souffrir éternellement car même la mort ne pourra les délivrer. Glauque, hein ?

Il faut d'ores et déjà dire, que l'univers imaginé par l'auteure nous entraîne très facilement dans le récit. Partant de la science-fiction, BOA pourrait facilement s'inscrire dans un récit rappelant Hunger Games, Divergente où autre saga Young Adult mené tambour battant. le fait que tout ait commencé par un virus ayant décimé la population mondiale rappellera aussi Resident Evil par moments, mais les zombies en moins. Si lors d'une grande épidémie les vaccins mis aux point pour enrailler la propagation du virus, et de ce fait éviter la mort, dans la société créée par Magali Laurent seuls les plus riches y ont accès. C'est ainsi que se met en place une sorte de hiérarchie aux relents de traite d'êtres humains, où les simples survivants serviront d'usine à sang sur pattes.

Malgré le fait que je ne sois pas très science-fiction, ou alors à petites doses, BOA a su me plaire de part sa cohérence dans ses informations, parfois un peu difficile à assimiler, mais tellement bien trouvé. Dans ce premier tome, on fait la connaissance des humains servant de prix pour la loterie, comprenant Oxana, une humaine au caractère affirmé, son frère jumeau Alex, le très protecteur Kael, ou encore Cléo, pour ce citer qu'eux. Sous ses personnalités, certains dissimulent une colère profonde envers l'injustice qui érige leur vie depuis leur plus tendre enfance. le récit est écrit du point de vue de plusieurs personnes, et divisé en trois parties. L'autre grande particularité réside aussi dans la conception du vampire qu'a instauré l'auteur. Ici pas de dents pointues, ni de sensibilité aux rayons du soleil. Magali Laurent arrive à nous présenter une brochette de prédateurs terrifiants mais tout aussi banale physiquement que vous et moi. le parallèle entre notre société et celle des BOA est évident, et il est donc “normal” d'y voir régner la corruption, le mensonge, le trafic et autres belles qualité de l'espèce humaine en somme. Bien entendue, tous les BOA ne sont pas des êtres abjects, mais je vous laisserai le soin de le découvrir par vous-même.

Petit point sur les Éditions de Mortagne que je découvre également, et qui offre au titre une impression de qualité, ainsi qu'un joli travail de conception. de plus, l'éditeur (et l'auteure) aura eu la bonne idée de glisser en fin d'ouvrage un extrait du tome 2, déjà disponible. le logo du titre sur la couverture bénéficie d'un joli effet relief au toucher.

En conclusion, Loterie Funeste de la trilogie B.O.A. n'est que la mise en bouche de ce récit SF porté par des vilains aussi cruels que charismatiques, prêt à briser nos adolescents de toutes les manières possibles. Une plume fluide et efficace, portée par l'imagination débordante de Magali Laurent, et où l'ambiance y est aussi dérangeante que captivante.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
Commenter  J’apprécie          30
Voilà une lecture comme je les aime et ce retour à la Science-fiction m'a fait un bien fou. de plus, l'auteure me narre le quotidien d'une dystopie particulièrement sordide et je dois reconnaître que certains passages ont été difficile à lire. Ces derniers étaient tellement malsains que j'ai dû prendre sur moi pour les franchir et ainsi, poursuivre ma lecture. En tout cas, ma curiosité est attisée et j'aimerai bien en savoir un peu plus sur la suite de cette aventure, croisant les doigts pour que les personnages principaux cessent de souffrir. Ce premier tome n'a pas été très tendre avec eux et même si je veux me montrer un tantinet optimiste, je fais confiance à Magali Laurent pour les malmener encore et encore.

Points négatifs :

- J'ai su trouver une coquille dans cette édition mais bien sûr, ce défaut ne pénalisera nullement ma note définitive.

- le fameux passage relativement malsain. Personnellement, lors de la lecture de ces chapitres, je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal à l'aise. J'ignore comment j'aurais réagit à la place des six immortels mais pire encore, à celle des écoliers. Bon, après, si la société aurait veillé à me conditionner comme le fait la nôtre, peut-être que ce passage serait passé comme une lettre à la poste. En tout cas, ma vision au sujet de mon alimentation est un peu perturbée et j'envisage de changer tout ça dans les prochains jours à venir.

- La moitié de la troisième et dernière partie. Nous assistons à la préparation de la loterie sachant que lors de ces chapitres, nous sommes dans sa dernière ligne droite. Nous savons à quel point les immortels sont ravagés par la peur, la tristesse et la réalité de leur futur quotidien. Pas besoin de nous le répéter dans tous les chapitres et je regrette que l'action des deux premières parties ne soit pas présente dans l'ultime.

Points positifs :

- La romance. Tiens, c'est bizarre venant de ma part non ? Cléo, elle me laisse totalement de glace, je préfère prévenir. Par contre, son Denys, comme l'a dit si bien l'une des coiffeuses de la jeune femme, je serais heureux de pouvoir en manger un morceau. Qu'est-ce qu'il est adorable ce mec même si c'est une véritable armoire à glace, tout comme Alex. Je n'aime pas les plus grands que moi mais là, j'aurais su faire une exception. Bref, j'espère en savoir un peu plus sur lui dans le prochain tome et continuer à me régaler à la lecture de ses agissements. Par contre, la romance qui semble s'installer entre Oxana, la jumelle d'Axel, et Kael ne m'a fait ni chaud ni froid.

- La taille des chapitres. Des petits, des grands, bref, mon bonheur.

- Celui de nous présenter un grand méchant qu'on adore détester. Je croise les doigts pour que nos immortels puissent se venger sur lui dès que l'occasion se présentera. Par contre, une autre ordure nous a dévoilé son véritable visage lors de la dernière partie et là, je crains pour la sécurité de Cléo car ce mec m'a l'air complètement perfide.

Pour conclure tout ça, j'estime que c'est une bonne dystopie et je suis très content d'avoir tenu ce livre entre mes mains. Bien sûr, il finira dans ma bibliothèque et j'espère avoir beaucoup de chance concernant la trouvaille du second tome.
Commenter  J’apprécie          30
Je tiens d'abord à remercier les équipes de Babelio qui m'ont proposé de découvrir ce roman, ainsi que les éditions de Mortagne et leur équipe de communication pour l'envoi !

Je n'avais jamais entendu parler de ce roman qui est pourtant sorti en septembre dernier, et dont le second tome est sorti le 14 mars de cette année. Un troisième tome est d'ailleurs en préparation.



J'ai été assez intriguée par le résumé de cet ouvrage. Je trouvais cette dystopie assez tentante, cette histoire de loterie était franchement un plus qui me rappelait le tirage au sort dans Hunger Games pour offrir un tribut tout un étant très éloigné de cet univers !

En effet, comme vous avez pu le voir dans ce résumé, on se retrouve dans un univers un peu post-apocalyptique, une épidémie a décimé l'humanité, faisant d'eux des Charognards (ces créatures rappellent non sans dessein les zombies) et après amélioration des BOA, des êtres humains devant se nourrir de sang humain pour subsister, et c'est là que le côté un peu vampirique entre en jeu. Autant dire que dystopie, "zombies" et "vampires" sont un cocktail plutôt alléchant !



Passons au récit maintenant et donc à ma lecture. Je vous avoue que j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. D'abord parce qu'au début je trouvais le style un peu trop léger. Une écriture assez quelconque dirait-on, un langage simple, une narration simple aussi et ça m'a un peu freinée au début. Puis je me suis habituée, le style est fluide finalement, ça se lit très très bien ! Ce qui est intéressant aussi c'est qu'on change de personnage à chaque chapitre et cela permet d'avancer à plusieurs niveaux dans l'intrigue !



La seconde chose est qu'il faut du temps à l'histoire pour se mettre en place et c'est frustrant puisque le résumé révèle quasiment toute l'intrigue avant que nos personnages en soit eux même conscients !!! du coup c'est vraiment long ! D'autant que l'univers se met en place, il faut découvrir l'environnement de nos personnages, leurs vies, leurs proches etc... J'ai beaucoup aimé cet univers d'ailleurs, j'ai trouvé qu'il était bien façoné, on se retrouve presque quasiment confronté à un élevage finalement. On parle d'esclavagisme puisqu'on découvre des êtres humains obligés de travailler et de donner leur sang presque quotidiennement pour nourrir une partie privilégiée de la population: les BOA. Oui, l'esclavagisme est très présent, c'est pesant et les personnages en ont pour la plupart conscience. On est dans la manipulation, on a une certaine agonie de l'humanité, obligée de "prostituer" son sang pour survivre parfois ! C'est dur mais c'est bien tourné, j'ai beaucoup aimé !



Les personnages sont intéressants, j'ai beaucoup aimé Oxana, une fille assez forte à l'extérieur mais qui reste typiquement humaine. C'est le personnage qui a le plus d'importance dans le roman mais j'ai hâte de connaître la valeur exacte de Cléo. J'espère qu'on en apprendra plus sur la résistance aussi ! C'est un tome assez introductif finalement, il introduit l'univers, les personnages, le contexte, les enjeux ! Et bien que beaucoup de choses se mettent en place, il n'en reste pas moins que nous n'avons pas toutes les réponses à nos questions !



La seule chose que j'ai trouvé dommage est la prévisibilité de la fin, cela se termine avec un cliffhanger qui était largement distillé dans les pages précédentes, de fait peu de surprise pour la fin, juste une horrible frustration pour les questions en suspend.



A découvrir pour son univers atypique !
Lien : http://leboudoirbibliotheque..
Commenter  J’apprécie          30
Avec ce premier tome, la trilogie B.O.A. a piquée ma curiosité. Je suis tout de suite rentré dans ma lecture en découvrant les règles de cette dystopie. Un monde ou les humains ne sont que des sacs à sang, simplement de la nourriture pour des êtres qui se croient supérieur. Ils ne sont même pas considérés comme des humains, mais comme des marchandises, des produits qu'ils fabriquent et façonnent.

On suit d'abord Oxana dans le cellier, une prison qui porte bien son nom. On pourrait comparer les celliers à des camps de concentration. Puis nous avons droit au point de vue de Cleo, une humaine aussi mais élevée ailleurs, d'une façon différente mais pas moins cruelle. Nous avons droit aussi à quelques points de vues d'autres personnages mais c'est plus rare et pas toujours utile.

Dans une dystopie, il y a toujours un événement qui chamboule la vie du ou des héros. Dans B.O.A. c'est la loterie annuelle organisé dans la ville de Liberté et les lots à gagner sont des sacs à sang. En revanche, chose inhabituelle, cette loterie n'est pas le point de départ de ce premier tome, c'est son point final.

Nous voyons les jours précédents en compagnie des sacs à sang qui seront en jeu, dont Oxana et Cleo. Il y a bien autre chose qui m'a étonné pendant ma lecture. Grâce au prologue, le lecteur connaît les raisons de l'état actuel du monde infesté par des Charognards et le système mis en place par les B.O.A. pour se nourrir du sang des humains sans redouter une pénurie. Nonobstant, les humains du cellier et la plupart des B.O.A ne sont pas au courant. Je pense qu'il aurait été plus profitable à l'oeuvre de découvrir le passé du monde, en même temps que les personnages.

Cette originalité n'est pas forcément avantageuse à l'histoire parce qu'en plus, ça manque de surprise. Passé la centaine de page et la découverte de cette abominable société, de légers soubresauts par moments, l'histoire suit son court comme elle est sensée se dérouler.

Ce premier tome est très introducteur et pourtant j'ai pris du plaisir à le lire. J'ai aimé les personnages et leurs passé et détesté les antagonistes. L'histoire d'amour naissante entre certains protagonistes ne va pas trop vite, ils ne se tombent pas dessus comme par magie, c'est très bien mené.

Malgré un premier tome introducteur et une intrigue sans grande surprise, l'histoire et les personnages m'ont plu et m'ont donné envie de lire la suite.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
Commenter  J’apprécie          30
Avant de commencer, il est d'usage de remercier les éditions de mortagne et l'opération masse critique pour la réception de ce livre.

J'ai reçu le livre mercredi soir et HORREUR, j'étais déjà en pleine lecture d'un autre livre. J'en lis rarement plusieurs en simultané (surtout quand ils sont dans le même genre). Étant donc déjà en train de lire une dystopie, il m'a fait de l'oeil pendant toute la fin de ma lecture.

Dans un monde post-apocalyptique dirigés par les BOA, créatures ayant besoin de sang pour survivre, les humains font office de sac à sang et vivent pour la plupart dans des celliers, coupés de la cité de Liberté dans laquelle on raconte que les BOA et humains libres vivent en harmonie. Cinq d'entre eux vont pourtant quitter le cellier. Pour les 25 ans de la loterie, ou chaque BOA peut espérer remporter un sac à sang, les choses sont différentes. En jeu : trois duos d'humains immortel, promesse pour les gagnants de pouvoir s'abreuver en sang pour le reste de leurs jours.

L'idée d'un virus dans le sang n'est pas particulièrement novateur mais je dois avouer que la façon de le traiter par l'auteur m'a plu ! On est loin des zombies sans humanité ni cervelle qui marchent dans tout les sang en grognant pour trouver des humains (en tout cas, pas pour les BOA) magali laurent à bâti une société qui, comme toujours dans la dystopie, se voulait parfaite mais se révèle clairement déviante et elle mène tout ça avec beaucoup de rythme, une palette de personnages variés et une intrigue qui promet beaucoup.

Avant de parler de l'histoire, je dois juste dire que j'ai trouvé la couverture vraiment très jolie, les nuances de couleurs sur le fond assez vert/gris sont sublimes.

Pour le reste, l'histoire se découpe en plusieurs points de vus, Oxana et Cleo en priorité mais aussi Kael et plus exceptionnellement, des personnes secondaires. C'était, pour moi, à la foi une bonne et une mauvaise chose. Bonne parce qu'elle offre des perspectives différentes tout au long du livre, mauvaise parce qu'elle apporte malheureusement beaucoup de réponse dès le début du livre sur qui est qui, et d'une certaine façon, le rôle de chacun. J'aime assez être surprise dans mes lectures, ou en tout cas, ne pas avoir toutes les cartes en mains dès le départ, or pour ce tome-ci, il n'y a eu aucune surprise.

Passé la première partie, qui m'a semblé très prévisible (et qui m'a aidé a m'accoutumer a l'écriture de l'auteur), j'ai vraiment été happée par l'histoire. Il y a un peu plus de rythme mais aussi (surtout), on découvre un peu plus les personnages. Sans que l'action soit impressionnante, on découvre des protagoniste avec plus de reflets et qui, si l'auteur reste sur sa lancée, promettent une bonne évolution.

je dois vouer que c'est assez difficile de donner un avis tranché et précis sur le livre. j'ai l'impression d'avoir lu beaucoup de chose mais d'avoir encore a en lire beaucoup pour savoir quoi en penser. Et ça, autant au niveau de l'intrigue que des personnages. J'aurais voulu en savoir plus.
Difficile a expliquer mais disons que : j'ai aimé cleo, oxana, denys aussi (alex, kim et sam aussi mais ils sont plus discret) mais ? J'ai l'impression qu'on a encore que survolé qui ils sont. Idem pour Kael. Et même pour l'intrigue elle-même. Y a un goût de ''j'en veux encore'', comme si on abordait seulement le prologue d'un long périple.

L'impression vient sans doute du fait que, contrairement a ce que je croyais en lisant le résumé, la loterie s'étire sur tout le tome, l'auteur prend le temps d'installer son histoire correctement (et c'est tant mieux) mais paradoxalement, j'ai l'impression de n'avoir encore rien lu de l'histoire, du ''vif du sujet'', surtout avec toutes les possibilités qu'offre déjà ce tome-là.

Au final, l'histoire est entraînante, la plume fluide, les personnages plein de promesses, l'univers est travaillé et l'intrigue exposé ici promet une suite intense !Ce premier tome pose les bases claires d'une trilogie qui s'annonce intéressante.
Je vais lire la suite, sans hésitation, alors on peut dire que le pari est réussi !
Commenter  J’apprécie          30
Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions « de Mortagne » pour m'avoir fait découvrir ce livre et pour leur confiance. Vous savez qu'on dit que : « Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis… » ? C'était la première fois que je lisais une dystopie, car je dois bien l'avouer que je ne suis pas très friande des romans post-apocalyptiques. Cependant, même si j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans cette histoire, je me suis accrochée et j'ai finalement bien apprécié ma lecture et heureusement que j'avais le tome 2 en ma possession (mais ça je vous en parlerais dans la chronique suivante) comme cela j'ai pu enchaîner directement avec la suite. Comme je l'ai déjà dit pour les thrillers, il est parfois bon de sortir de sa zone de confort pour découvrir des romans palpitants. Magali Laurent nous offre un moment de lecture intense et plein de rebondissements avec des personnages attachants, délicats, revêches, courageux et aventureux… La plume de l'auteur est fluide, descriptive, agréable et addictive (oui je sais je me contredis un peu parce que j'ai dit plus haut que j'avais eu du mal à m'immerger dans l'histoire, mais une fois habituée à l'univers, je ne pouvais plus lâcher le livre). Magali Laurent n'épargne rien à ses personnages et nous livre une histoire palpitante et pleine de suspense. Je vous donne rendez-vous très bientôt dans ma chronique du tome 2, mais, en attendant si vous êtes fan (ou pas) de dystopie, je vous recommande ce 1er tome qui saura vous embarquer au coeur de la vie (pas de tout repos) des B.O.A. À lire !
#Virginie
Lien : https://unpeudelecture.blogs..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (150) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4856 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}