L'affaire des cocottes en papier

L'Affaire des cocottes en papier de André Lautier est un polar à lire l'été près d'une plage sans trop se déconcentrer par le bruit des vagues. La seule chose que j'ai retenu de cette histoire est le tueur en série qui fait l'amour a une femme sans la tuer et crois qu'il est devenu comme les autres normal, pour ceux et celles qui ont lu Dragon Rouge de Thomas Harris on retrouve cet ébahissement de la part du tueur envers une femme aveugle. On retrouve dans ce roman la part de vérité toujours caché et la valeur des apparences.

Après le polar suédois, le polar danois et même le polar kenyan, voici le polar auvergnat ! Forcément, ça fait tout de suite un peu moins exotique, à commencer par notre héros, Pierre Pérec, ancien gendarme à la retraite. Par contre l'auteur nous fait découvrir avec plaisir ces petites villes oubliées de province aux ruelles sinueuses, aux anciennes halles, avec leurs hotels-restaurants d'étape, qui vont d'ailleurs jouer un rôle clé dans cette "Affaire des cocottes en papier".
Notre ex-gendarme est en effet appelé suite à une série de meurtres non élucidés : des jeunes femmes blondes ont été retrouvées mortes, un coup de couteau dans le coeur, et une cocotte en papier bleu à côté de leur cadavre. J'ai trouvé que l'enquête était rondement menée, les chapitres alternant les points de vue de l'enquêteur et du meurtrier. Par contre la clé du mystère est assez banale, avec en plus ce souci propre à beaucoup d'auteurs de devoir trouver une explication à chaque chose. Je suis donc assez partagée : j'ai dévoré ce livre, mais il n'en restera pas grand chose. C'est ce qu'on appelle un roman de gare, non ?

Un tueur en série séduit, tue et viol ses victimes après les avoir fait boire du champagne avec un puissant somnifete et laisse a côté de chaque corps une cocotte en papier.
Pierre Perec, ancien policier a la retraite, est appelé par son ancien confrère pour enquêter sur un meurt qui ressemble à celui qu'il n'a pu résoudre avant sa retraite.

Une quatrième de couverture alléchante mais plus on avance dans le récit plus l'intrigue est prévisible.
Le fait de connaître le tueur en série, Antoine, dès le début est bien car on peut suivre son parcours. Par contre, ce n'est pas crédible qu'il est du mal à séduire ses victimes (il lui faut plusieurs jours pour y arriver) et avoir les femmes chez qui il va s'installer en maison d'hôtes ou à côté de son hôtel en moins de temps qu'il n'en faut pour claquer des doigts.
Ça se lit vite et ça s'oublie vite.

Pierre Pérec est un ancien gendarme à la retraite qui va reprendre du service le temps de cette enquête qui ressemble vaguement à celle qu'il devait résoudre avant de quitter sa brigade pour couler des jours heureux sans cadavres. C'est un ancien collègue à lui qui va lui demander un coup de main pour cette enquête qui semble lui filer du fil à retordre.

Un tueur en série répondant au prénom d'Antoine, séduit, tue puis viole ses victimes après leur avoir fait boire du champagne dans lequel se trouve un puissant sédatif. La signature de ce tueur est connue, il s'agit d'une cocotte bleue en papier.

Le serial killer ne s'intéresse qu'aux femmes blondes (ouf, je suis brune !). Ils plantent une lame de couteau dans leur coeur et place donc à côtés d'elles une cocotte en papier...

Le fait de connaître Antoine d'entrée de jeu nous permet de faire plus ample connaissance, de savoir comment il pense, comment il réagit, son mode opératoire... Bref, cela nous permet de suivre son parcours à la trace ! Si je trouvais intéressant de pouvoir être dans le tête du serial killer, j'ai un peu déchanté dans la mesure où je trouvais que certaines situations étaient peu crédibles. Cela ne me choque pas outre mesure qu'il ait eu du mal à séduire ses futures proies. En revanche, je ne trouve pas crédible le fait qu'il aille s'installer chez ces dernières aussi vite !

A mesure que l'on avance dans le récit, l'intrigue est visible comme le nez au milieu de la figure et c'est dommage car l'enquête est bien menée. J'ai un avis très partagé sur ce roman qui se dévore mais qui pèche au niveau de la difficulté de l'histoire. J'aurai aimé qu'elle soit un peu plus corsée, un peu plus difficile à résoudre.

La plume de l'auteur est belle, fluide, descriptive, agréable à lire. J'ai aimé ces petites balades faites dans des petites villes de province que je ne visiterai probablement jamais. Les chapitres alternent les points de vue d'Antoine et de Pierre, cela nous permet de suivre l'histoire en temps réel si je puis dire.

Tout ça pour vous dire que ce polar se lit vite et bien mais n'a pas totalement su me convaincre malheureusement. J'ai trouvé l'intrigue trop prévisible et facile à résoudre. Je laisse à votre bon soin de vous faire votre propre opinion sur ce roman.
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Je suis directement entrée dans l'univers de ce livre. Les descriptions étaient telles que j'avais l'impression d'y être. Puis, environ à la moitié du livre l'auteur m'a perdue. Je n'arrivais pas à voir où il voulait en venir ni quel était l'intérêt de continuer ce livre. Je l'ai néanmoins continué et je n'ai pas pas été déçue !!! A la fin de ce livre j'ai finalement compris le but de ce livre et le but de l'auteur. Ce livre n'est pas seulement un polar mais un livre qui appel à la réflexion. en réalité le but de l'auteur selon moi est et de nous montrer que les tueurs en séries aussi dégénérés soient-ils n'ont pas forcément euent une enfance difficile mais juste une expérience difficile et qje leurs pulsions peuvent s'arrêter