Je commencerai d'abord par avouer que mes observations sur cette moitié du genre humain seront très-circonscrites. J'ai très-peu suivi les femmes dans les occasions où elles peuvent être étudiées et connues;-je ne les ai vues ni dans les grandes sociétés, ni dans le cercle de l'intrigue, ni au théâtre, ni au bal, ni au jeu. Je les fuyais même dans ma première jeunesse, et je n'ai jamais été amoureux.
Après une telle confession de ma part, quelqu'un me dira peut-être:" Vous auriez mieux fait de passer ce chapitre et de l'abandonner à un connaisseur."
Étudier le mérite et les grandes qualités d'un sexe qui a tant de pouvoir sur nous,c'est le plus noble usage que nous puissions faire de notre sentiment physionomique.