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EAN : 9791035310721
310 pages
La Geste (21/04/2021)
4.55/5   10 notes
Résumé :
Juillet 2016, Marseille. La capitaine de policeClara Malimbe est foudroyée lorsqu'elle apprend l'assassinat de Sami Messadec, l'homme qu'elle aimait en secret. Son but : venger sa mémoire à tout prix. Une enquête minutieuse commence, celle-ci l'emmènera jusqu'à Limoges et marquera à jamais sa vie au fer rouge. Juillet 2020. À Limoges, c'est la fin du confinement. Marika Farkas quitte momentanément ses fonctions à l'hôtel de police, direction Marseille et les vacance... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Après " Total KO " et " L'odeur de l'animal traqué " , Laurine Lavieille nous revient avec le troisième et ultime volume de sa triologie , " Les veuves de juillet " . Entre Marseille et Limoges , entre 2020 et des retours en 2016 , nous allons retrouver Marika , toujours en " difficile reconstruction " après l'assassinat de Sami, le père de sa fille Elsa et le capitaine de police Clara Malimbe , chez qui cette disparition a également constitué un drame personnel d'une grande violence .....Deux femmes blessées, deux femmes meurtries mais deux femmes déterminées et attachantes , chacune à sa façon, deux portraits que Laurine Lavieille , forte d'une expérience d'écriture désormais bien maîtrisée, va sublimer dans ces pages . Disons le tout net , malgré "
quelques cadavres " disséminés de-ci , de-là , ce sont bien ces deux personnages qui vont " occuper " pratiquement tout l'espace , bien secondés cependant par des personnages secondaires loin de n'être que de pâles figurants . Un roman qui " navigue " entre Marseille et Limoges avec , il faut bien le dire , un petit " penchant " de l'auteur pour la description diurne ou nocturne de la capitale des Lémovices . Chauvine , Laurine ? Ben tiens , comme tout un chacun , hein , mais avec " juste ce qu'il faut " , vraiment , quelques images " amusantes " dans un univers somme toute assez sombre , dans lequel s'est glissée , et à bon escient , cette Covid qui nous gâche un peu la vie...mais inspire les auteurs et autrices . Finalement , pas que des désagréments , la Covid , hein ?
Pour moi , nous avons là un roman bien mené, construit avec finesse et qui , en perturbant les codes traditionnels temporels et en alternant les points de vue , nous oblige à une attention soutenue ; pas question de s'endormir au moment de la sieste sur le canapé...Et puis , oui , il faut lire les opus précédents avant celui- ci . La première raison est simple : ils sont très bons ! La deuxième est évidente , suivre Marika tout au long de sa " descente aux enfers " et sa lente et difficile reconstruction . J'ai lu les précédents volumes il y a déjà quelques temps et j'avoue avoir eu quelques difficultés à reprendre mes marques mais , je vous rassure , tout s'est rapidement " recalé " dans mon cerveau " vieillissant " .
Laurine Lavieilla maîtrise ses idées, leur transcription sur le papier et sait donc parfaitement où elle va , il n'y a qu'à la suivre même si , à en croire " le dynamisme " de ses personnages féminins principaux , il faut sans doute se " montrer en grande forme " .
Je crois que l'ensemble constitue une très belle trilogie et je pense que le choix d'y mettre un terme est bienvenu , aussi bien pour l'autrice que pour ses lecteurs .Laurine Lavieille est une personne pleine de ressources et nul doute que " plein de projets " sont en gestation dans son esprit . Pour ses fidèles lecteurs , ce serait si agréable de repartir avec elle explorer de nouveaux horizons , c'est un très bon guide , et pas QUE touristique ...
Un nouveau grand merci , Laurine , pour ce très bon moment en compagnie de Marika à qui nous souhaitons ....tout le bonheur du monde .
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Deux flics . Deux femmes . Deux êtres qui partagent la perte d'un homme et de leur amour . Celui de Sami Messadec , un de leur collègue , assassiné en juillet 2016 devant sa famille à Carry-Le-Rouet à quelques encablures de Marseille .
Sa femme Marika n'a pu supporter cette disparition et a préféré quitter son poste à l'Evêché , Marseille , pour rejoindre Limoges avec leur fille Lisa , où elle essaiera d'oublier cette tragédie et de démarrer une nouvelle vie .
Clara Malimbe , sa maîtresse , a vécu cette perte comme une blessure indélébile mais a décidé de mener l'enquête sur place pour tenter de débusquer son meurtrier par tous les moyens , quitte à mener de secrètes investigations officieuses en marge de l'enquête officielle qui n'avance pas .
Deux femmes que l'on va suivre à quatre ans de distance . Deux femmes blessées , qui chacune avec leur caractère , vont relever la tête en mémoire de Sami et parce que la vie doit continuer , malgré tout .
Alors qu'en 2016 la capitaine Malimbe mène l'enquête avec un certain acharnement , sa carapace la protégeant de toute défaillance sentimentale , on retrouve Marika à Marseille en juillet 2020 alors qu'elle a quitté Limoges pour passer quelques jours de vacances chez son père qui habite à proximité . Mais le hasard de sa présence dans la région va coïncider avec la découverte de deux corps dont son ancien collègue Chris va lui apprendre la sordide découverte . Une femme et un homme assassinés , retrouvés pour l'un échoué sur la plage et l'autre dans une embarcation à la dérive . Des meurtres qui vont attiser la curiosité de Marika et la pousser à s'immiscer , malgré les réticences de son ancien collègue marseillais , dans cette affaire qui va l'amener à renouer malgré elle avec son passé à travers un mystérieux cahier .

Ce troisième opus de cette trilogie est sans doute pour moi le plus réussi . Grâce à un scénario dans lequel deux enquêtes se juxtaposent à quatre ans de distance . Grâce surtout aux personnages de ces deux femmes que tout oppose mais qui vont , quelque part , se rejoindre .Car on peut être adversaires dans la vie mais il n'en reste pas moins que l'on est flic avant tout , des combattantes pour la vérité , aussi dure soit-elle .
Deux héroïnes déterminées qui mènent ces enquêtes tambour battant pour le plus grand plaisir de lecteurs avides de sensations , et de prose au tempo allegro . On ne s'ennuie pas un seul instant dans ces courses poursuites en parallèle , où le sang coule et la mort s'invite plusieurs fois à la “fête”.
Laurine Lavieille nous démontre une nouvelle fois son talent à dépeindre des personnages forts et attachants , supportant une intrigue parfaitement calibrée pour les amateurs de polars en quête d'intensité dramatique et émotionnelle .
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Comme les maîtres du genre, Laurine Lavieille présente une double intrigue, deux voix qui alternent, pour mieux se rejoindre. Une partie de l'intrigue se déroule à Limoges, il y a naturellement un "Martial"...
C'est bien agencé, et la lecture est fluide.
Deux bémols :
- une des intrigues est narrée au présent, ce qui est artificiel et donne un rendu auquel on ne croît pas. Cela m'a gêné.
- l'éditeur "La geste" nous propose ici, comme dans les autres livres de la collection, un livre de poche de 300 pages à 13.90 euros. Je ne sais pas si c'est un beau coup financier, mais je trouve que c'est un concept abusif.
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Laurine lAVIEILLE. Les veuves de Juillet.

Un titre étrange qui nous laisse présager la présence de deux femmes qui ont perdu un être cher. Et s'il s'agissait du même homme. En effet, en juillet 2016, à Marseille, Sami Messadec fonctionnaire de police a été tué devant son domicile à Cary-le Rouet, laissant sa compagne Marika Farkas, également fonctionnaire de police et leur petite fille Lisa. Suite à cette mort tragique, Marika demande sa mutation de l'Evêché de Marseille pour une destination certainement moins stressante et plus calme : elle opte pour l'Hôtel de police de Limoges, tandis que Clara Malimbe, collègue et « maîtresse » de Sami va poursuivre, seule et sans en informer sa hiérarchie l'enquête pour retrouver l'assassin de son confrère.

Nous alternons les passages de la vie des deux héroïnes principales ,Marika et Clara, entre les années 2016 et 2020. Un petit tour à Marseille, là où règne un cartel de la drogue et un tour à Limoges, ville de province, nettement plus calme. Cependant en juillet 2020, en rendant visite à son père, résidant près de Cassis, Marika va revivre le terrible épisode au cours duquel son compagnon a trouvé la mort. Son ami Chris, fonctionnaire de police, va même, à son insu, la plonger dans une enquête : deux morts ont été découverts, un homme échoué sur la plage de Pointe Rouge, puis une femme, dont le corps dérive dans une petite embarcation. Qui a donc assassiné ces deux personnes, Quel est le mobile de ces odieux crimes ? Quelle est la relation avec le meurtre de Sami, quatre ans plus tôt ?

Dans ce dernier volume de la trilogie de Laurine, après « Total K.O. », « L'odeur de l'animal traqué », « Les veuves de juillet », mettent un terme au parcours de Marika. Après cet intermède, de 2020, elle poursuivra sa carrière dans le Limousin, fuyant définitivement l'ambiance délétère de la cité phocéenne. L'étude des personnages est fine, ciselée. Les sentiments des uns et des autres sont bien étudiés. Laurine décrit également la traque organisée par Clara, la surveillance exercée par cette employée est retracée avec minutie et bien détaillée. Nous faisons le guet avec Clara, attentifs au moindre bruit. Nous tremblons lorsque la porte du parking s'ouvre. Nous devons nous planquer…Le sujet est parfaitement maîtrisé. Une ambiance forte. Un bon roman policier. Il faut cependant lire les deux ouvrages précédents afin d'avoir la chronologie et les intervenants dans l'ordre. Malika a été très active pour résoudre des meurtres commis en Limousin. Je me permets de recommander ces livres. Amateurs de polars, n'hésitez pas. Comme moi, vous suivrez les enquêtes avec plaisir et appréhension et emporté par la trame, en une après-midi, vous démêlerez les fils. Merci à Laurine pour ce roman qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page…. Je vous souhaite une bonne journée. (05/09/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Ce 3ème tome des enquêtes de Marika est le plus abouti, une histoire très bien menée avec d'une part une enquête sur la mort d' une collègue de Sami où Marika est impliquée et d' autre part des flashs back qui nous ramène à la fin de Total Ko et qui permettent de mieux comprendre qui est Marika avec en plus une rivalité et une haine farouche entre deux femmes .
Le grand regret à la fin c'est de devoir quitter Marika et de savoir qu' ellene reviendra pas pour un quatrième tome.
Cette histoire se lit pratiquement en une fois tellement l ' intrigue est prenante
Encore bravo et merci
Laurine Lavieille nous démontre encore un fois dans ce troisième tome tout son talent de conteuse car ce n'est pas seulement un simple roman policier, c'est aussi l' histoire d' une femme blessée par la vie par le deuil et par l' infidélité de l' homme qu ' elle aimait, qu' elle continue à aimer au point de sacrifier sa propre vie et de rester dans ce passé si douloureux.
C'est écrit avec beaucoup de pudeur et même la rivalité entre ces deux femmes est décrite avec beaucoup de retenue, cette série est à lire absolument si vous aimez
Les belles histoires même si parfois il y a des moments difficiles, c'est tout simplement la vie d' une jeune femme qui continue à exister et à faire son métier.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ces temps-ci, j’imagine l’avenir à la façon d’une planche de bande dessinée : des humains masqués se pressent dans les rues , ils ne se touchent plus, ne se parlent plus, ils vont juste travailler et rentrent après . Il plane au-dessus d’eux de petites bulles grises.
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Elle se tenait droite, presque raide, le regard fixé sur la poignée de la porte. Depuis un mois, elle accumulait les nuits sans sommeil, ses yeux s'étaient cernés son teint virait au gris. Des heures à marcher pieds nus sur le carrelage du salon, à chercher des pistes, une explication... S'ils avaient été ensemble, rien ne serait arrivé, Elle l'aurait sauvé, elle aurait agi mieux, plus vite.
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Toi aussi tu te mets au vegan ?
(...) ça m'exaspère ! Comme si la viande était devenue un poison violent.
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