Les anciens Égyptiens semblent n'avoir possédé aucun système de nutation musicale. Non seulement, en effet, parmi les milliers de papyrus qui sont parvenus jusqu'à nous, on n'en a rencontré aucun qui contînt des signes musicaux ou qui fit quelque allusion à une écriture musicale, mais encore, sur les innombrables scènes de musique d'ensemble que nous ont conservées les monuments éiiyptiens, jamais on n'a relevé un seul exemple d'un chanteur ou d'un instrumentiste portant, soit à la main, soit attaché à son instrument, un rectangle quelconque de bois ou de papyrus que l'on put considérer comme une "partie" écrite.
Une entière liberté a d'ailleurs été laissée aux auteurs pour exprimer leurs idées personnelles, dans le langage qui leur est propre. Chaque article est signé et daté et contient de nombreuses références bibliographiques.
Tous les sujets qui peuvent intéresser les compositeurs, les artistes, les érudits, les chercheurs et même les grands amateurs de musique, y sont traités ex cathedra, et souvent à plusieurs points de vue divers.
Albert Lavignac, Marsch galop.