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Morgane tome 3 sur 3
EAN : 9781720074113
189 pages
Auto édition (04/09/2018)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
À la recherche de l’amour, Morgane s'ouvre le cœur et partage sa vie privée sur son blog, avec une touche de poésie. Vive d’esprit, rêveuse et passionnée, elle se questionne sur ce qui l’entoure, sur la vie, l’amitié, l’amour…

Morgane et Maëva quittent l’Europe pour les États-Unis dans l’espoir de réaliser leur rêve de voir le Grand Canyon. Morgane sent que son cœur révèle un mystère, et elle choisit de l’explorer en voyageant sur les longues routes d... >Voir plus
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
En sortant de l’aéroport international John-F.-Kennedy, nous nous rendîmes dans une entreprise de location d’automobiles, où nous optâmes pour une Volkswagen New Beetle décapotable rouge.
Rouge, car c’était la couleur de la passion, de l’action, de la fougue, de l’amour… Et nous voulions vivre passionnément, ma belle Tsigane et moi.
Le soleil se couchait derrière les hauts gratte-ciel de la Big Apple (la Grosse Pomme, comme les Américains ont surnommé New York) lorsque nous prîmes la route avec Édith, notre nouvelle amie. Pourquoi baptiser notre voiture Édith ? Maëva avait grandi avec les chansons d’Édith Piaf, et cette artiste représentait pour elle la liberté.
Nous parcourûmes la vingtaine de kilomètres qui séparaient l’aéroport de Manhattan en chantant à tue-tête les chansons que nous proposait la radio. Quel plaisir que de rouler les cheveux au vent !
– Tu parles anglais ? demandai-je à Maëva.
– Oui, j’ai appris en voyageant. C’est même plus facile pour moi que de parler français. Et toi ?
– J’ai suivi des cours au lycée… mais j’ai surtout appris en mémorisant les paroles de mes chansons préférées et en écoutant des films américains.
– Alors, à partir de maintenant, on ne parle qu’anglais, d’accord ?
J’étais d’accord, et nous ne prononçâmes plus un mot de français. Cependant, pour les besoins de ce récit, je continuerai de raconter cette histoire dans la langue de Molière.
De loin, j’aperçus les tours de Manhattan, symbole de la puissance économique américaine. New York se rapprochait, ses bruits de klaxons et de sirènes aussi. Tandis que nous roulions, j’observais attentivement le paysage qui défilait devant mes yeux.
Gratte-ciel, taxis jaunes, gratte-ciel, taxis jaunes, gratte-ciel… et plein d’hommes et de femmes occupés à refaire les mêmes pas que la veille.
Quel plaisir que d’être un touriste, un voyageur !
Je me sentais comme un être à part, comme si tous ces gens eussent été dans un aquarium, et moi, de l’autre côté de la vitre à les observer.
Quel plaisir que d’être un découvreur, un chercheur !
Mais que cherchais-je exactement ? Quelle était ma quête ?
Je cherche le Graal qui est enfoui au cœur de mon être, songeai-je tandis que nous entrions dans la ville bruyante.
Je cherchais le diamant à polir, le joyau caché en moi…
J’étais à la recherche de moi-même.
Alors que Maëva conduisait la voiture dans les rues de la ville, je sortis ma tablette, me connectai à mon blog et commençai à écrire…

Paysage : illuminé d’une multitude d’ampoules et de néons sur fond d’immeubles qui grattent le ciel.
Flore : lampadaires, panneaux de signalisation et feux de circulation poussant en abondance.
Faune : bigarrée, parfois agressive, parfois léthargique, avançant sur les trottoirs dans une bulle d’indifférence.

Maëva gara la voiture dans le parking d’un hôtel de l’Upper East Side de Manhattan, tout près de Central Park. À la réception, les employés ne semblaient pas habitués à accueillir de jeunes voyageuses vêtues d’un jean et d’un t-shirt. Le valet prit nos sacs à dos et les déposa sur son chariot, puis nous pria de le suivre jusqu’à la chambre.
Après lui avoir laissé un petit pourboire, Maëva referma la porte derrière nous et s’exclama :
– Génial !
– C’est classe, remarquai-je en faisant des yeux le tour de la pièce.
L’Upper East Side était un quartier très huppé et cette chambre coûtait les yeux de la tête, mais ce n’était que pour une nuit. J’avais reçu cinquante mille euros en héritage et je voulais vivre dans le luxe, ne serait-ce que pour un moment.
Ma mère avait mentionné dans son testament qu’elle souhaitait que je vive tous mes rêves. Ce voyage en Amérique, c’était l’un de mes rêves.
– Qu’est-ce qu’on fait ce soir ? m’interrogea Maëva.
– Fiesta !
Après ces douze heures de vol, j’avais envie de faire la fête. Avec le décalage horaire, pour nous il était quatre heures du matin. Pourtant, je n’avais aucune envie de dormir. J’étais à New York, la ville qui ne dort jamais !
Je voulais faire comme elle…
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« Action ! » cria Henri.
– Vous avez du feu, mademoiselle ? demanda Mark à Vanessa qu’il croisait dans l’un des nombreux sentiers du parc.
– Non, je ne fume pas, répondis-je sur un ton qui laissait sous-entendre mon dégoût pour la cigarette.
– Tu veux m’aider à arrêter ? demanda Mark, un grand sourire sur son visage de tombeur.
Et c’est ainsi qu’il parvint à séduire la belle Française – qu’il laisserait tomber plus tard pour une top-modèle tchèque.
– Mark laisse tomber la Française pour le mannequin… Et si James décidait de laisser tomber le mannequin pour la Française ? réfléchit Maëva tout haut alors que nous entrions dans le camion de repos.
– Maëva… ferme-la ! dis-je avant de pouffer de rire, ne pouvant faire autrement que d’être amusée par les réflexions de mon amie, que j’étais bien contente d’avoir à mes côtés.
Quand je ressortis du camping-car, démaquillée et changée, le réalisateur s’approcha et me prit dans ses bras.
– Merci, Henri, chuchotai-je à son oreille, reconnaissante envers cet homme qui m’avait donné la chance de vivre cette belle expérience.
– Alors, qu’est-ce que ça fait de passer de bohémienne à star américaine ?
– Pour que je devienne une star, il faut que ton film soit un grand succès.
– Il le sera, affirma-t-il, sûr de lui. Alors, que vas-tu faire maintenant ?
– On part pour Las Vegas.
– La première du film est dans trois semaines à Los Angeles. Il faut que tu y sois.
– Dans trois semaines, si tôt ?
– Oui, le montage est déjà presque terminé. Il ne manquait que ces quelques scènes qu’on a dû refaire… et qui sont géniales, grâce à toi, ma belle. Alors, je te réserve une chambre au Hilton de Los Angeles pour le 17 septembre ?
– Oui, bien sûr ! répondit Maëva, qui appréciait encore plus que moi cette « vie de star ». Grande première, le 17 septembre à Los Angeles, c’est noté. Et tout ça parce que nous avons accepté de suivre un couple étrange rencontré dans un bar de Manhattan…
– Et que Morgane n’a pas eu peur de se retrouver seule dans une chambre avec un vieil homosexuel excentrique ! ajouta Henri.
– Tu n’es pas vieux, juste un peu… démodé, le taquina James qui venait de se joindre à nous.
– Vous allez me manquer, les enfants, s’émut Henri qui nous serra dans ses bras, puis s’en alla, la larme à l’œil.
– Ce fut un plaisir de te rencontrer, James, fis-je en lui tendant la main.
J’étais mal à l’aise, et cela se voyait. Nous venions de nous embrasser une dizaine de fois devant la caméra et cela me faisait tout drôle.
– Le plaisir fut pour moi, répondit-il en prenant ma main.
Et je lus dans son regard qu’il ne parlait pas que de notre rencontre, mais aussi de ces longs baisers que nous venions d’échanger. Je rougis jusqu’aux oreilles. Il était vraiment temps que nous partions loin de New York… loin de ce James Dean trop mignon.
– Qu’est-ce que tu fais, maintenant ? Un nouveau film ? l’interrogea Maëva.
– Non, pas avant décembre. Justement, je me demandais…
Non, James, ce n’est pas une bonne idée, me dis-je, ayant deviné à quoi il pensait.
– Quoi ? le pressa la Tsigane.
– Qu’est-ce que vous diriez si je voyageais avec vous jusqu’en Californie ?
– Quelle bonne idée ! s’exclama mon amie.
– On pourrait passer par le Tennessee et s’arrêter chez mes parents, proposa l’acteur.
– Je croyais que tu venais du Kansas, dis-je.
– Oui, mais mes parents viennent de déménager à Memphis et j’aimerais bien leur rendre visite.
Et voilà, notre itinéraire venait d’être tracé… par un mec !
J’étais malgré tout heureuse qu’il voyage avec nous. C’était plutôt rassurant de partir avec quelqu’un qui savait changer un pneu !
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– Bon, j’en ai assez ! Aurais-tu l’amabilité de me dire où je me trouve ?
Henri leva les yeux au ciel, et je lus sur son visage qu’il se demandait s’il devait me dire la vérité. En fait, je crus déceler chez lui une envie folle de tout déballer.
– Ah, c’est bien moi. Incapable de tenir ma langue. Je vais tout te dire, mais promets-moi de garder cela pour toi.
– Promis.
– Tu es dans un dîner de starlettes.
– Quoi ? Je ne comprends pas. Qu’est-ce que ça veut dire, un « dîner de starlettes » ?
– C’est comme un dîner de cons, sauf qu’au lieu d’inviter un con, on invite chacun une belle jeune femme, et celui qui amène le plus beau morceau… gagne.
– Quoi ?! Mais c’est…
– Très entertaining ! Et il n’y en a jamais une qui se soit plainte. Certaines filles ressortent d’ici avec un contrat de mannequin…
– Ou de danseuse exotique ! ajoutai-je, furieuse d’avoir été la pièce d’un jeu dont je ne connaissais pas les règles.
Henri avait très bien compris mon insinuation. Sa voix était très douce, sans aucune malice. On aurait dit qu’il ne cherchait même pas à se défendre, mais juste à m’expliquer les faits.
– Dans notre milieu, les filles qui vendent leur corps le font parce que cela les arrange. Personne ne force personne. Et des milliers de filles aimeraient se retrouver ici, crois-moi.
– Eh bien, pas moi !
– Regarde Isabella. C’est ici qu’elle a rencontré Frantz et qu’elle est devenue mannequin, enchaîna-t-il sans tenir compte de mes paroles. Et tu crois qu’elle est malheureuse d’avoir été un divertissement pour des gens de la haute société ? Non… Maintenant, c’est elle, la haute société.
Je demeurai muette. Je ne savais plus trop quoi penser de tout cela. C’est vrai qu’on ne nous avait fait aucun mal. Henri, lui, semblait tout à fait à l’aise avec ce concept de dîner de starlettes.
– Et qui l’a gagné, votre stupide concours de « beaux petits culs » ? demandai-je effrontément.
Un grand sourire illumina le visage d’Henri, qui semblait prendre plaisir à notre discussion.
– C’est un secret…
Il s’amusait visiblement beaucoup.
– Pourquoi avoir demandé à Frantz de nous présenter ? Pourquoi moi ? Je ne suis pas la plus belle.
– Effectivement, mais tu as les yeux pétillants, au contraire de la majorité de ces vamps au regard éteint. Sais-tu jouer la comédie ?
Je réfléchis à sa question. Savais-je jouer la comédie ?
– Oui, je crois.
– Veux-tu gagner de l’argent ?
Je fronçai les sourcils. Et voilà, le chat sortait du sac. Je me doutais bien que cet homme ne s’intéressait pas à moi pour ma divertissante compagnie.
– Non, merci ! répondis-je du tac au tac.
– Je suis réalisateur. Et je suis gai, alors, ton beau petit… popotin, tu peux le garder pour toi. Ou pour d’autres ! ajouta-t-il avant de s’esclaffer.
Je ne pus retenir un sourire. Malgré son excentricité, cet homme était réellement charmant. Il me tendit sa carte de visite, sur laquelle je posai les yeux.
– Réalisateur ? répétai-je, intéressée.
– J’ai justement besoin d’une Française pour un film que je réalise actuellement ici, à New York. C’est la dernière semaine de tournage et il ne nous reste que les scènes avec la Française à tourner, mais l’actrice a attrapé la varicelle et je dois la remplacer.
Mes yeux s’agrandirent. Actrice… dans un film américain… Quel rêve !
– L’audition, c’est quand ? demandai-je, m’imaginant déjà jouant la comédie devant une caméra.
Moi qui avais toujours voulu vivre ma vie comme un grand film… Quelle apothéose ce serait !...
– L’audition, tu viens de la passer, darling !
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Alors que nous visitions ce petit musée fort intéressant, je tombai sur une citation de King – l’autre King, le pasteur – que je partageai avec Maëva et James :
« Quel est le profit pour un homme de gagner le monde entier de moyens — avions, télévisions, éclairage électrique — et perdre la fin : l'âme ? »
– Martin Luther King a mis le monde en garde contre l'American way of life et le capitalisme ; nous aurions dû l’écouter. La course à la consommation nous détourne de ce qui est essentiel dans la vie, commenta James.
– Et qu’est-ce qui est essentiel ? demandai-je, me rendant bien compte qu’il était difficile de répondre à cette question existentielle.
James, néanmoins, y répondit :
– L’amour, le justice, la paix, l’âme…
J’étais réellement surprise d’entendre de telles paroles sortir de la bouche d’un acteur de vingt-cinq ans.
– Martin Luther King l’a dit : la fin, c’est l’âme, conclut Maëva.
– Et l’âme, qu’est-ce que c’est ? m’enquis-je.
– C’est ce qui est immortel en nous et qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes, répondit James.
Belle réponse. Ça y est, je suis charmée…
– Tu prônes l’antimatérialisme, mais tu es toi-même l’un de ses prophètes, en tant qu’acteur de cinéma américain, l’une des plus grosses machines capitalistes du monde…, dit Maëva.
– Oui, je sais, admit James, presque honteux. Quel paradoxe !… Mais mon but est d’apprendre le métier, puis de faire assez de pognon pour réaliser mes propres films, qui véhiculeraient mes valeurs.
– D’accord, tu es pardonné, dis-je en souriant. Tu m’engageras dans l’un de tes films ?
– Je t’engage pour tous mes films, ma belle…
– Bon, ça va, prenez-vous une chambre ! lança Maëva en riant.
Je lui fis de nouveau de gros yeux et elle me répondit par un grand sourire.

Le soir venu, nous flânâmes dans Beale Street, une rue piétonne qui se transformait en boîte de blues géante à la tombée de la nuit. La population envahissait les trottoirs, tandis que les bars diffusaient de la musique à fort volume et que des orchestres jouaient çà et là dans les squares ou entre les bâtiments.
L’ambiance était chaude et nous marchâmes tous les trois bras dessus, bras dessous au son du blues.
– Vous êtes super, les filles ! Je m’amuse rarement autant, nous confia James.
– Je ne te crois pas, avec toutes les soirées hollywoodiennes auxquelles tu es invité ! dit Maëva.
– Les gens sont superficiels dans ces soirées-là, pas comme vous…
Je lui embrassai la joue et Maëva fit de même.
– Où pensiez-vous aller avant de vous rendre à Los Angeles ?
Nous nous regardâmes en haussant les épaules.
– Tant qu’on finit ce voyage par le Grand Canyon, le reste nous importe peu, répondis-je.
– Je vous propose le Nouveau-Mexique. J’ai un vieil ami à Santa Fe qui serait certainement très heureux de nous accueillir.
Santa Fe… Ce nom évoquait en moi les cow-boys, Billy the Kid et les couchers de soleil orangés dans le désert.
– Va pour Santa Fe !
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Los Angeles, Californie, 17 septembre
Bravo ! Hourra !
À la fin du film, on eut droit à une ovation. Je me levai pour saluer l’auditoire et renversai le reste de mon pop-corn.
C’était un triomphe. Je savais que ce n’était pas ma performance qu’ils applaudissaient, seulement celle de James, mais je me pris la grosse tête, tout de même. Et mon cœur s’enflamma.
Je tournai mon regard vers James et ressentis un élan d’amour. Il était si beau, si talentueux, et toute l’Amérique l’acclamait… Bon, d’accord, peut-être pas toute l’Amérique, mais tout Hollywood !
Nous quittâmes le cinéma sous les feux des projecteurs et les flashs des reporters. Je marchais sur un tapis de nuages moelleux, dans un rêve que je voulais sans fin…
Nous nous rendîmes à la villa d’Henri, qui avait décidé d’organiser l’after-party dans la cour, un somptueux jardin avec une immense piscine. Tout le gratin d’Hollywood s’y retrouva.
Après avoir pris une coupe de champagne, Maëva et moi filâmes vers la salle d’eau, alors que James serrait toutes les mains.
– Tu es une star, Morgane ! s’exclama Maëva quand nous fûmes seules.
– Ouais ! fis-je en battant des cils, jouant à la vedette de cinéma.
Car c’était ainsi que je me sentais : comme une petite fille déguisée pour jouer la comédie. Tout cela, ce n’était pas mon monde. Et je savais très bien que c’était éphémère.
De retour dans la cour, je cherchai James des yeux. Quand je l’eus repéré, le sourire qui était sur mon visage depuis des heures disparut : une grande blonde était pendue à son bras.
– Qui c’est, cette fille ? demandai-je en les pointant à Maëva.
– C’est sûrement juste une amie.
Et là… horreur !
J’observai la grande blonde qui posait ses lèvres sur celles de mon copain avec insistance. Non, ils n’étaient visiblement pas que des amis. Je voulais marcher jusqu’à eux pour éclaircir la situation, mais j’étais incapable de bouger.
C’est James qui me remarqua et marcha vers moi.
– Morgane… il faut que l’on parle, affirma-t-il une fois qu’il fut arrivé à ma hauteur.
Maëva comprit le message et s’éloigna.
– Qui c’est ?... trouvai-je le courage de demander.
James ne répondit pas tout de suite, cherchant la meilleure façon de m’exposer la situation.
– Qui c’est ? répétai-je en haussant le ton.
– Ma copine, laissa-t-il tomber en baissant les yeux.
J’eus envie de crier, mais je me retins. Je ne tenais pas à faire une scène devant des journalistes qui auraient été trop heureux de mettre cette sordide histoire à la une.
« La vedette de l’heure trompe sa copine avec sa covedette française ! »
Mais oui… Parce que c’était elle, cette grande blonde, qui avait été trompée. Moi, j’étais la vilaine qui avait couché avec son copain.
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