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EAN : 9782897720568
201 pages
Les Éditions XYZ (06/04/2017)
3.84/5   134 notes
Résumé :
«J’aime quelqu’un d’autre.»

Ma tête s’est remplie de sang. Mes yeux, sous la poussée, ont vibré dans leur orbite; quelques millilitres de plus et ils s’exorbitaient. Ça m’a paru tellement insensé que j’ai jeté un œil à la télé en souhaitant que les mots viennent d’ailleurs. Mais les deux vedettes qui essayaient de fourrer un poulet au prosciutto riaient à gorge déployée. Elles ne parlaient pas de désamour.

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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,84

sur 134 notes
Plate. C'est ainsi que se définit Diane, 48 ans. Mariée, trois enfants qui ont définitivement quitté la maison, prête à célébrer 25 ans de mariage. Lorsque le ciel lui tombe sur la tête : son époux la quitte pour une jeunette de 30 ans. Comment continuer à vivre seule dans une grande maison remplie des souvenirs d'un bonheur envolé ? Entre déni, renoncement, haine de la belle-mère, soutien de son amie Claudine et de ses enfants, Diane va peu à peu se reconstruire.

Le thème n'est pas nouveau, le traitement non plus. Mais ce livre se laisse lire facilement en évitant de tomber dans le feel good, les trop bons sentiments ou la vision Harlequin du bonheur conjugal. Sous l'apparente banalité de cette situation, l'auteur sait raconter l'expérience du divorce en teintant d'humour le récit avec des expressions pleines de piquant venues du Québec. La première partie de ce roman est particulièrement réussie en nous montrant Diane, non pas jalouse, mais amère en analysant ce qu'est devenue sa vie.
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Diane, notre héroïne a 48 ans, mariée depuis 25 ans à Jacques, l'homme de sa vie. Elle est mère de trois enfants, travaille dans une grande entreprise et soudain son homme la laisse… parce qu'il aime quelqu'un d'autre, une plus jeune.
Rien de bien nouveau dans le thème de ce roman, j'en conviens, mais sous la plume de Marie-Renée Lavoie cette histoire classique de rupture, sans tomber dans la caricature, à une ambiance savoureuse, vous y trouverez un humour décapant, une grande auto dérision, une belle réflexion sur la fragilité du couple, c'est brillant, hilarant et tendre à la fois, un roman surprenant qui fait un bien fou !
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Marie-René Lavoie m'a encore fait sourire, après Les chars meurent aussi; malheureusement, il semble que le titre de son roman Autopsie d'une femme plate ait fait tiquer l'édition française. Rebaptisé J'irai danser (si je veux), l'ouvrage en perd un peu son côté rigolo.
Mais elle loin d'être plate Diane, l'héroïne de Marie-Renée Lavoie; son « autopsie », ou plutôt son analyse, a des airs de joyeux bordel malgré la tuile qui lui tombe dessus : après vingt-cinq ans de mariage, son Jacques la quitte pour Charlène, jeune trentenaire. « Quand t'aimes pus, t'aimes pus, mariage ou pas. C'est pas un sort magique, le mariage, ça protège de rien. » du jour au lendemain, ses illusions sur la pérennité de l'amour la quittent et c'est grâce au soutien indéfectible de ses trois enfants adultes et de son amie Claudine qu'elle tente de garder le cap. Et bien sûr, un passage obligé chez la psy, sosie de l'avocate de Jian Gomeshi.
C'est pour ce genre de comparaison et pour son écriture haute en couleurs que j'apprécie cette auteure. Tout est savoureux dans ce roman dont l'histoire est somme toute banale mais qui, grâce à la dynamique de la narration et aux dialogues « punchés » arrive à distraire et à captiver. Je ne tarderai pas à entamer la suite, Diane demande un recomptage.


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Il faut que je commence par un coup de gueule ! Pourquoi avoir changé le titre original ??? Les éditeurs français ont donc bien peur que nous soyons trop nuls pour comprendre ? J'aurais aimé le titre québécois "Autopsie d'une femme plate". Question de respect !

L'histoire tient en quelques mots : le mari de Diane est parti avec sa maîtresse après 25 ans de mariage. Sa collègue et amie, Claudine, qui a vécu la même chose tente de lui remonter le moral.

C'est une histoire devenue banale hélas et déjà souvent abordée. Comment rebondir après une rupture surtout au moment où les enfants ont quitté le nid et que l'on se retrouve désespérément seule ? Marie-Renée Lavoie a pris le parti de l'humour pour nous conter l'histoire de cette « femme plate » que son mari délaisse pour une greluche plus jeune. Après avoir démoli le lit conjugal à coups de masse et le canapé dans lequel elle était assise quand il lui a annoncé son départ imminent, Diane va peu à peu apprendre à vivre avec ce vide. Elle va découvrir qu'elle possède des ressources insoupçonnées, une réelle fantaisie et retrouver les joies de la séduction, poussée par son inénarrable amie. Il y aura des hauts et des bas, des quiproquos, elle passera par une phase d'effondrement, de déni puis d'espoir avant d'arriver lentement vers l'apaisement. Tout ne se passera pas toujours comme elle l'avait imaginé perdra parfois son self contrôle… mais à chaque étape, son amie et ses enfants seront là.

L'histoire oscille entre désespoir et rire et les expressions québécoises, les tournures de phrase et l'esprit québécois apportent un charme tout particulier au roman.

C'est une comédie pleine de peps, décapante et pertinente à souhait. Les situations cocasses dans lesquelles Diane se retrouve donne envie de rire franchement. On ne peut que s'identifier ou reconnaitre quelqu'un dans la justesse de ces descriptions. Mais il y a aussi de la tendresse et de l'émotion dans ce récit. Tous les personnages sont attachants, humains, forts et faibles à la fois. Ils nous ressemblent.

En cette période, cette lecture vitaminée, énergique et drôle devrait être lue par tous pour passer un moment doux loin de la réalité oppressante du quotidien.
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Voici une lecture fraîche mais qui malgré tout traite de la difficulté d'être quitté.
Diane tente de se remettre suite à son divorce, elle manque de confiance en elle mais elle peut compter sur sa meilleure amie pour la secouer.
On alterne avec cette lecture entre rires et émotion, on imagine tout à fait les difficultés rencontrées par cette femme qui aborde la cinquantaine et qui tente de remettre le pied à l'étrier. Des anecdotes touchantes et drôles, des scènes coquaces auxquelles s'ajoute la touche du verbiage Québécois qui chante à nos oreilles et nous dépayse tout au long de la lecture...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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critiques presse (3)
LeJournaldeQuebec
02 juillet 2017
L’histoire à la fois comique et tragique d’une femme de 48 ans abandonnée à la veille de son 25e anniversaire de mariage.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Marie-Renée Lavoie nous fait traverser tous les états d’âme de son ­héroïne d’une écriture vive, qui fait flèche de tout bois: on ne s’ennuie pas une ­seconde
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaPresse
10 avril 2017
Les mésaventures de la femme plate font sourire d'un bout à l'autre, sinon carrément s'esclaffer.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
On aura cru, à tort, que je lui en ai voulu de ne plus m'aimer. Les sentiments ne se commandent pas, c'est bien connu. Et c'est beaucoup mieux comme ça.La colère nous le fait oublier momentanément, mais on y revient un jour ou l'autre. C'est une choses que je pouvais comprendre au-delà de l'anéantissement que je vivais. Comment l'aurais-je forcé à continuer de m'aimer, d'ailleurs ? N'aurait-il pas préféré être encore amoureux de moi ? Tout aurait été plus simple, pour tout le monde, à commencer par lui qui allait devoir s'expliquer, s'excuser, se justifier, se défendre devant tant de monde pendant tant de temps avant d'espérer le retour de la paix. Pour être franche, je ne l'ai jamais envié dans toute cette histoire.
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Je croyais que les épreuves nous avaient rendus plus forts, plus solides, plus proches, mais je pense finalement que ça nous a juste usés... c'est peut-être pas bon de trop connaître l'autre, ça nous éloigne peut-être plus que ça nous rapproche... avec le temps, toujours les mêmes vieilles histoires, les mêmes manies, les défauts qui grossissent... je sais que j'y tombais sur les nerfs par bouts... je sais pas ce qui vient en premier, on tombe en amour avec quelqu'un d'autre parce qu'on est écoeuré de sa femme ou on tombe en amour avant pis on s'écoeure après ?
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J'ai toujours trouvé terriblement prétentieux de rassembler tous ceux qu'on aime pour dire voilà, nous, ici et maintenant, malgré les statistiques accablantes, nous pouvons affirmer que nous, fusionnés temporairement dans l'illusion de l'éternité, c'est pour TOUJOURS. Et nous vous avons demandé de prendre votre temps et votre argent pour venir ici aujourd'hui parce que nous, Nous, nous échapperons à ce qui tue l'amour chez les autres. C'est une certitude que nous avons, à vingt-trois ans, et que nous tenons à partager. Que la majorité se soit cassé les dents sur l'invraisemblance d'un tel serment ne nous a pas convaincus ni effrayés. Notre amour survivra puisqu'il est spécial, le nôtre. Nous ne nous aimons pas comme les autres, nous. Notre mariage à nous will survive.

[incipit]
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Quand le mari de mon amie Claudine l’a quittée pour une de ses étudiantes, ce n’était pas ce qu’elle croyait non plus : « C’est une fille brillante, elle a lu tout Heidegger ! » Pas sa faute, au beau Philippe, Heidegger avait éjaculé toute sa science philosophique dans le cerveau bien ferme d’une de ses étudiantes, et ça lui avait conféré une aura irrésistible. Qui est Heidegger ? On s’en fout. Et Claudine s’en contre-torche tellement, d’Heidegger, qu’elle a mis la main sur une collection de ses ouvrages pour allumer ses feux de foyer et tapisser le fond de la litière de ses chats. Avec le temps, l’image de la nénette au cerveau farci de phénoménologie heideggerienne s’est agglomérée à celle des boulettes de caca. On fait ce qu’on peut pour se faire du bien.
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Même si j'élaguais le surplus de meubles depuis des mois, je continuais d'étouffer dans cette maison pleine à craquer de souvenirs heureux qui me rendaient malheureuse.
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Vidéo de Marie-Renée Lavoie
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Plus d'infos sur : https://www.jailupourelle.com/collections/lj.html
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