Citations sur Borderline... mais pas folle ! (6)
En fait, je crois que notre histoire n'est jamais la vraie, que tout est question de perception. C'est la perception que j'ai de ma vie avec mes yeux, à travers mes blessures, mes apprentissages, mes valeurs et mes croyances.
Quand je réfléchissais trop et que le doute s’installait, je ne prenais pas alors une bonne décision. Lorsque je ne me sentais pas en harmonie avec mes décisions ou quand je laissais les autres décider à ma place pour ne pas déplaire, elles n’étaient alors décidément pas de bonnes décisions. Par besoin d’amour et d’attention, j’ai souvent laissé les autres décider à ma place.
Bien sûr, ce n’est pas toujours rose de ne pas savoir qui l’on est, ce que l’on aime et ce que l’on veut. Encore là, cette ambivalence nous permet de nous questionner et d’évoluer.
Rien n’arrive pour rien et tout se passe toujours exactement comme il se doit.
Je n’accomplissais pas mes tâches assez vite. Je ne comprenais pas assez vite. J’ai été réprimandée et punie à outrance pour cette raison. Je sais que mes parents n’ont pas voulu mal faire. Ils suivaient le rythme effréné de la vie. Ce rythme allait à l’encontre de ma nature profonde, ce que j’ai compris beaucoup plus tard. Aller à l’encontre de ma nature me demandait de fournir une force et une énergie que je n’avais pas, ce qui devenait épuisant à la longue. C’était comme de jouer la comédie durant des années.
Je crois que les troubles de santé mentale sont sournois et qu’ils se faufilent partout, peu importe la classe sociale. J’ai rencontré des gens, autant dans mon bureau que dans les hôpitaux et les centres de crise qui avaient, en apparence, tout pour être heureux, mais que la noirceur ou l’anxiété rongeait de l’intérieur. Personne n’est à l’abri.