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Critique de Audrey56


« Son manuscrit terminé, Lawrence laissait à l'éditeur ou à des collaborateurs le soin de couper ce que l'esprit public ne pourrait supporter : on n'est pas le premier romancier de son pays sans savoir qu'il y a lieu de compter avec la bêtise humaine. » Ainsi commence la préface d'André Malraux pour la traduction française de L'Amant de Lady Chatterley, publié chez Gallimard en 1932.

Et de bêtise il était bien question pour pousser son auteur, David Herbert Lawrence, à publier en 1930, peu avant sa mort, une Défense de Lady Chatterley. Nous devons la réédition de cette Défense (en librairie depuis le 7 juillet), depuis longtemps épuisée, à deux femmes – il n'est pas anodin de le mettre en avant, car, sans verser dans le féminisme enragé, il s'agit bien ici, en partie, de liberté de la femme – Claire Fourier, écrivain, et Colette Lambrichs, directrice éditoriale aux Éditions de la Différence.

C'est en 1928 qu'est publié pour la première fois L'Amant de Lady Chatterley, à Florence. Il faudra attendre 1960 pour qu'il soit publié en Angleterre dans son intégralité. Qu'était-ce là ce livre qui fit tant scandale ?

Constance « avait épousé Clifford Chatterley en 1917, pendant une permission d'un mois qu'il avait passée en Angleterre. Ils avaient eu un mois de lune de miel, après quoi il était reparti pour le front des Flandres. Et six mois plus tard, il était ramené en Angleterre plus ou moins en morceaux. Constance, sa femme, avait alors vingt-trois ans ; lui, vingt-neuf. » Clifford vivra, mais restera paralysé et ne pourra dès lors plus honorer sa femme. Cela mis à part Constance ne manque de rien… enfin peut-être d'attention… d'affection… mais à l'époque le principal était encore de faire un beau mariage et le mariage était beau puisqu'ils étaient à l'abri du besoin.

Pour faire tourner leur domaine, Wragby Hall, il fallait bien sûr de nombreux domestiques et puis un garde-chasse, Mellors, « un drôle de personnage […]. Il pourrait presque être un gentleman » de l'aveu même de Lady Chatterley.

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