Citations sur L'Amant de Lady Chatterley (346)
Le ciel est tombé; il faut vivre malgré tout.
[...] on ne peut pas vivre sans argent. On a besoin d'en avoir suffisamment pour vivre et pour s'en tirer... même pour être libre de penser, il faut en avoir assez, sinon ton ventre te l'interdit.
Elles vivaient librement parmi les étudiants, elles discutaient philosophie, sociologie et art avec les hommes ; elles valaient bien les hommes ; elles valaient plus qu'eux puisqu'elles étaient femmes.
Je ne vois pas en quoi je fais plus de mal à une femme en couchant avec elle qu'en dansant avec elle, ou même en lui parlant de la pluie et du beau temps. C'est simplement un échange de sensations au lieu d'un échange d'idées. Alors, pourquoi pas?
Il n'y avait qu'une seule classe de nos jours: les gens d'argent. On ne différait que par la quantité d'argent qu'on avait ou dont on avait besoin.
Quels menteurs, les poètes, et tous les autres ! Ils vous font croire qu'on a besoin de sentiment, quand, au contraire, ce dont on a suprêmement besoin, c'est de cette sensualité perçante, consumante, peut-être horrible.
Elle avait épousé Clifford Chatterley en 1917, pendant une permission d'un mois qu'il avait passée en Angleterre. Ils avaient eu un mois de lune de miel, après quoi il était reparti pour le front des Flandres. Et six mois plus tard, il était ramené en Angleterre plus ou moins en morceaux. (...) Il avait une merveilleuse emprise sur la vie.Il ne mourut pas; ses débris semblèrent se rejoindre. Il resta deux ans entre les mains des médecins. Puis on le déclara guéri, et on le renvoya à la vie avec la moitié inférieure de son corps, à partir des hanches, paralysées pour toujours.
“I can't see I do a woman any more harm by sleeping with her than by dancing with her...or even talking to her about the weather. It's just an interchange of sensations instead of ideas, so why not?”
(Je ne vois pas que je fais plus de mal à une femme en couchant avec elle qu'en dansant avec elle... ou même en lui parlant du temps qu'il fait. C'est juste un échange de sensations au lieu d'idées, alors pourquoi pas ?)
C'est la manière dont notre sympathie se répand, ou se retire, qui, réellement, détermine nos vies. Et de là l'immense importance du roman, s'il est bien employé. Il peut canaliser le flot de notre sympathie vers de nouveaux endroits et le retirer des choses devenues caduques. Ainsi le roman, bien employé, peut révéler les endroits les plus secrets de la vie.
- Tous les hommes sont des bébés, quand on va au fond d’eux-mêmes. J’ai soigné les plus terribles durs à cuire qui soient jamais descendus dans la mine de Tavershall. Mais que quelque chose n’aille pas, qu’ils aient besoin de vos soins, et ils deviennent des bébés, rien que de grands bébés. Oh ! tous les hommes sont les mêmes !