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EAN : 9782822401753
420 pages
Micro Application Editions (22/08/2012)
3.19/5   24 notes
Résumé :
Le corps nu d'une jeune fille est retrouvé sur l'autel de la chapelle d'une université du Bronx. Sur son buste est gravé le premier verset du Notre Père.
Lee Campbell - un psychologue devenu profiler - est appelé par la police new-yorkaise pour participer à l'enquête. Malgré ses propres défaillances dues à la disparition inexpliquée de sa soeur, Lee accepte. Il a rapidement le pressentiment que le meurtrier n'en est pas à son premier crime et que d'autres son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Une jeune fille a été retrouvée couchée sur l'autel d'une église catholique. Sur sa poitrine étaient gravés les mots « Notre père, qui êtes au cieux ». Une équipe formée de policiers et d'un profiler se retrouve sur les lieux. Malheureusement, ce meurtre ne sera pas le dernier.

Il y a trop de descriptions de personnages, qu'ils soient importants ou non. Il peut s'agir de la serveuse du restaurant qu'on ne reverra plus jamais après ou bien des personnages de l'équipe d'enquête, mais dans un cas comme dans l'autre, il faut aussi savoir modérer. Quand on parle presque systématiquement de la peau de la personne, de la couleur de ses cheveux et de ses chemises plus immaculées les unes que les autres, ça devient dérangeant.

Il y a aussi un peu trop de vie quotidienne et pas assez de scènes de crime et de « vision » du tueur. Il est important de connaître les inspecteurs, mais il n'est pas toujours nécessaire de savoir tout ce qu'ils font lorsqu'ils rentrent du travail. Cet aspect aurait pu être un peu moins présent, et cela aurait été tout aussi bien. Et le tueur n'est pas tellement présent. Il n'a qu'un petit chapitre ici et là et on n'entre pas beaucoup dans son univers. On voit le strict minimum et ce n'est pas suffisant.

Pour continuer dans les points négatifs, il y a quelques erreurs de prénoms. À environ trois endroits, c'est écrit Lee à la place de Chuck et on s'en rend compte comme lecteur. Lee ne peut pas se parler à lui-même à voix haute et se répondre de la même façon. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est tout de même légèrement agaçant.
Je n'ai malheureusement pas réussi à m'attacher aux personnages. Il manquait quelque chose, et je ne saurais pas dire quoi.

L'idée de ce livre était bonne, mais j'ai trouvé la fin trop expéditive, trop facile et sans saveur. On découvre l'identité du tueur et on l'attrape en l'espace d'à peine quelques pages. J'ai trouvé que c'était une fin facile, écrite à la va-vite et décevante.

Ceci dit, l'histoire est quand même agréable à suivre, mais ce n'est pas un bon thriller comme je les aime, qui vous entraîne dans l'univers du tueur, au coeur d'une intrigue palpitante. Dans le cas présent, ça se passe plus en douceur.

http://desavisetdeslivres.blogspot.ca/2013/02/le-cri-de-lange-c-e-lawrence.html
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Le cri de l'ange, c'est l'histoire d'un tueur en série qui ritualise ses meurtres par la religion. C.E. Lawrence, auteur américaine, met en scène le profiler Lee Campbell, dans le premier volet d'une série qui comportera quatre titres, tous indépendants les uns des autres (la série est déjà complète en V.O.).

Un thriller somme toute assez banal dans sa construction, puisque l'on a un personnage principal, Lee Campbell, qui a vécu un drame dans sa vie personnelle et qui sort tout juste d'une grosse dépression ; un tueur mystérieux que le lecteur peut suivre à l'occasion de quelques chapitres ; ainsi qu'un suspense qui ne se tarit pas jusqu'au dénouement.

Première page tournée, première scène de crime. La force de ce polar est ce début sur les chapeaux de roues. le lecteur entre immédiatement dans l'histoire : un meurtre, une église, une partie du Notre Père gravée sur le corps. de même que des personnages charismatiques, à l'image de Lee qui souhaite tout donner sur cette enquête quoi qu'il lui en coûte, ou encore le professeur Nelson grâce à qui on en apprend beaucoup sur les serial killers au travers des cours qu'il dispense à l'université.
L'intérêt de l'intrigue réside également dans la part réservée à la religion et à ce qu'un être croyant peut accomplir que ce soit par dévouement ou par déception.

Tout au long du livre, l'identité du tueur reste mystérieuse et le lecteur passera par diverses suppositions. Mais, soyez-en sûrs, la révélation finale sera sans aucun doute vous surprendre. D'autant que l'ambiance lourde et tendue tout au long du roman auront largement su attiser les esprits !

Je vous conseille donc la lecture de ce thriller qui, bien qu'il ne révolutionne par le genre, est bien écrit et efficace.
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Le cri de l'ange est un thriller assez bien ficelé mais qui reste peu original. En effet, le début est très prometteur : une jeune fille est retrouvée morte sur les marches de l'autel d'une église avec les premiers mots du Notre Père sur sa poitrine. Lee Campbell, profiler dont la soeur a disparue quelques années auparavant, est mis sur l'enquête au côté de plusieurs enquêteurs dont Chuck Morton, son ancien camarade d'université. le groupe va obtenir l'aide de plusieurs autres personnes : le professeur Nelson, Eddie l'ancien compagnon de chambre de Lee à l'hôpital psychiatrique, deux ambulanciers, quand les meurtres vont commencer à s'accumuler. Il faut bien dire que les enquêteurs sont dans l'impasse car l'assassin ne laisse aucune preuve derrière lui et devient de plus en plus ambitieux en s'en prenant directement au profiler. Dès le début, le lecteur est plongé dans l'histoire grâce à la première phrase : « Lee Campbell resta immobile, les yeux rivés sur le corps nu étalé en travers de l'autel de l'église ». le ton est donc donné et aucun temps mort ne viendra perturber la lecture de ce thriller. C.E. Lawrence alterne avec brio meurtres, enquête, suspens, psychologie. Malheureusement, au bout de deux cent pages, on se doute de qui est derrière tous ces assassinats. On continue la lecture surtout pour savoir comment il va être découvert. Certains lecteurs pourront être surpris par le dénouement mais les habitués des thrillers seront déçus par le manque d'originalité et le schéma que l'on retrouve assez souvent dans ce genre de livre.
Cependant, on peut mettre une mention spéciale à l'auteur concernant Lee Campbell qui est un personnage travaillé et auquel le lecteur s'attache. Certes, comme de nombreux « héros », il est tourmenté à cause d'événements passés (ici, la disparition de sa soeur) mais il est profondément humain et le côté psychologique du personnage est bien traité.

Je voudrais relever un point négatif concernant l'édition de ce thriller. En effet, des coquilles apparaissent. Certaines ne gênent pas outre-mesure mais d'autres comme la confusion des personnages ( page 374, Chuck devient Lee…) peuvent perturber la lecture…

Le cri de l'ange de C.E. Lawrence est donc un thriller qui se lit bien mais qui est peu original.

Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Tout d'abord, merci à Damien du blog Boulevard livresque pour m'avoir permis de découvrir ce livre.

L'histoire commence alors que Lee Campbell, profiler, se trouve sur les lieux de ce qui semble être un meurtre rituel. Marie, la victime, une jeune étudiante, a été retrouvée morte dans une chapelle catholique de son université. Ce crime n'est pas sans rappeler la disparition de la soeur de Lee survenue cinq ans auparavant. Il faut peu de temps à Lee pour faire le lien entre le meurtre de Marie et celui d'une inconnue quelques semaines plus tôt.

Alors que l'enquête avance lentement, le tueur est déjà en train de chercher sa prochaine victime. C'est un jeu du chat et de la souris qui va se mettre en place dans l'affaire de Lee, mais aussi dans le cas de la disparition de sa soeur.

J'aime beaucoup le personnage principal, Lee Campbell, qui est tourmenté par la disparition de sa soeur, par l'idée que d'autres jeunes femmes puissent être à la merci d'un tueur fou, mais aussi, et surtout, par les conséquences que peuvent avoir son rôle dans cette enquête sur ses proches, en particulier pour sa mère et sa nièce.

L'atmosphère est pesante d'un bout à l'autre du livre, le cri de l'ange est un vrai suspense, pas de doute là-dessus. Seul petit bémol, je n'ai pas été très surpris lorsque l'auteur nous dévoile le nom du personnage qui est à l'origine de ces meurtres et qui tire les ficelles. Mes soupçons se sont assez vite portés sur celui-ci, et il n'y a pratiquement rien eu pour détourner mes soupçons.

Globalement, j'ai trouvé que ce livre est un très bon thriller et je conseil à ceux qui ne le connaissent pas encore et qui sont fan de ce genre littéraire à le découvrir.
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J'ai un avis assez mitigé sur ce livre.
L'histoire tourne autour d'un profiler du NYPD, Lee, qui n'a jamais tourné la page de la disparition de sa soeur 5 ans auparavant et sort tout juste de dépression. Elle se déroule quelques mois après les attentats du 11 septembre 2001 suite au meurtre d'une jeune fille dont le corps est retrouvé mutilé dans une église.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. L'enquête est rapidement mise au second plan et semble stagner tandis que l'on s'attarde sur le personnage principal qui est peu intéressant et décrit durant de longues pages en abusant de détails inutiles. Cela s'améliore lorsque de nouveaux corps sont découverts et que d'autres personnages entrent en scène. C'est à ce moment que l'on entre pour la première fois dans la tête du tueur plutôt que de l'observer de l'extérieur. Malheureusement ces passages sont trop courts et on ne le connait véritablement que par les déductions de Lee. Ce dernier est d'ailleurs accompagné dans ses réflexions par son mentor, un professeur. Durant certains passages on peut suivre avec plaisir certains de ses cours pendant quelques pages.

Plus gênantes, les multiples incohérences que l'on peut régulièrement croiser. Par exemple, lorsqu'une balle vient se ficher dans un réverbère derrière lui, Lee ne s'inquiète pas plus que ça. Sa première réaction est de se demander s'il était la cible avant de remarquer l'ironie de la situation. En même temps, c'est vrai que « le poursuivant poursuivi » quand on vient de se faire tirer dessus, c'est quand même bien marrant… Il prend donc son taxi sans vraiment se sentir en danger. Autres problèmes : les prénoms parfois inversés ou encore un personnage qui trouve l'idée brillante avant même d'en être informé…

Aux incohérences s'ajoutent les clichés. Ainsi, les gothiques ont les cheveux violets, se scarifient, ont des anneaux dans le nez, ce qui est une « tentative désespérée d'endormir des sentiments plus dangereux que la douleur physique » qui « se sentent incompris de leurs parents ». Pour le héros c'est évident : ce sont des fugueurs délinquants et toxicos… Et ils le sont bien sûr ! Autre exagération : la grande solidarité qui s'est développée à New York après les attentats. Que ce soit évoqué rapidement ok, qu'on nous en parle un peu plus longuement passe encore mais quand ça revient régulièrement c'est trop.

Finalement, malgré tout ces défauts ce roman est intéressant et permet de passer un bon moment tant que l'on n'est pas trop pointilleux. Il semblerait qu'il soit le premier d'une série de 4. Je pense que je les lirais aussi, ne serais-ce que pour savoir comment vont évoluer les démons du héros.
Lien : http://megworld.over-blog.co..
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critiques presse (1)
Actualitte
25 septembre 2012
C'est pas très bon, c'est pas très sexy, ni excitant. Ca donne envie de relire du Duras pour oublier que ce genre de livre, vraiment, ça ne vaut que pour la créativité - limitée - que l'éditeur développe autour de la couverture.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Lee Campbell resta immobile, les yeux rivés sur le corps nu étalé en travers de l'autel de l'église. La délicate peau blanche de la jeune fille était aussi froide que le marbre qu'il sentait sous ses pieds, et contrastait de façon saisissante avec les blessures rouge vif qui zébraient sa poitrine, et les marques de contusion violettes autour de son cou.
- Allez, Marie, parle-moi, souffla-t-il, avant de se pencher au-dessus d'elle, à la recherche d'hémorragies pétéchiales - en vain. Il s'est donc servi de ses mains, murmura-t-il.
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Certaines victimes de strangulation ne présentaient absolument aucun signe de blessure, il pouvait donc s'estimer chanceux que les marques de contusion autour du cou soient visibles - assez prononcées pour indiquer qu'elles étaient la cause de la mort. Il imagina ce à quoi avaient sans doute ressemblé ses dernières minutes. Il savait qu'une pression de cinq kilos pendant dix secondes pouvait causer une perte de conscience, et qu'une pression de treize kilos pendant quatre ou cinq minutes entraînait la mort.
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Le «o» encerclait son sein gauche comme un halo rouge aux gouttes de sang symétriques sur sa chair pâle. Sans savoir pourquoi, cela lui rappela un hula-hoop rouge et blanc avec lequel jouait sa soeur lorsqu'elle était enfant. L'écriture était saccadée et penchait vers le bas - un boulot fait à la hâte, conclut-il, par un tueur qui ne maîtrisait pas encore très bien cet aspect de sa tâche.
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Lee ressentit une pointe d'envie, comme un coup de poing au creux de l'estomac, et un signal d'alarme résonna dans son esprit. Il ne pouvait se permettre de s'attarder sur de telles pensées. Il referma la porte de son esprit qui s'ouvrait sur le désir d'être là où se trouvait désormais la fille morte, cette envie d'en finir avec la danse de la vie et ses continuelles épreuves.
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Lee retint son souffle quand ils refermèrent le zip de la housse mortuaire. Il détestait le bruit des dents de métal qui s'imbriquaient les unes dans les autres, c'était si froid, si définitif - une jeune vie réduite à ce bruit terrible et triste, métal contre métal.
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