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Jeremy Wilson (Préfacier, etc.)Éric Chédaille (Traducteur)
EAN : 9782752901934
1054 pages
Phébus (12/07/2008)
4.12/5   161 notes
Résumé :
Il existe deux versions des Sept piliers de la sagesse. La première est rédigée en 1919 à la demande de l’All Souls College, puis perdue dans une gare. Découragé, Lawrence en réécrit cependant de mémoire « 95% […] en l’espace de trente jours ». Mécontent de son travail, il retouche le texte, rend le manuscrit à la Bodleian Library, puis le fait imprimer en 8 exemplaires, après des centaines de corrections. Cette édition est aujourd’hui la version... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Traversée du désert, en long, en large, en travers et en chameau.

Les mémoires de guerre rapiécées de T.E Lawrence, Laurence d'Arabie pour la postérité, couvrent les deux années (1916-1918) de la révolte arabe contre les turcs. 2 ans et 900 pages pour trois bonnes semaines de lecture pour bibi d'Occitanie qui avait emporté ce classique pour un voyage en Jordanie de huit jours en se disant, prévoyant, qu'il aurait du mal à trouver une librairie en plein désert. Manquer d'eau, je veux bien mais pas de bouquins. En fait, j'aurai pu enchaîner avec un Paris Dakar en trottinette électrique pour espérer le terminer avant de rentrer.
Quel monstre ! Chaque page est un mirage, quête du point final comme celle d'une oasis, oh, oasis, ah ! J'ai ma dose de sable émouvants pour l'année. Plage de galets cet été. Tant pis pour le mal aux pieds.
Je vais la faire court, tellement il l'a fait longue. T.E Lawrence raconte comment a été fomentée et menée la révolte arabe contre l'Empire Ottoman, allié de l'Allemagne durant la première guerre Mondiale. Il raconte surtout le quotidien des escarmouches et embuscades auxquelles il a participé pour déstabiliser l'ennemi turc.
Archéologue de formation, l'historien se mua en homme d'action, épousant une cause qui devint pour lui une quête d'absolue. Elle fit sa légende et le regard de Peter O'Toole.
Ce qui m'a profondément marqué dans cette lecture, c'est la volonté de l'auteur de minorer son rôle dans l'histoire. S'il a largement contribué à la victoire et se révèle un extraordinaire stratège, il ne cesse d'être tiraillé par sa conscience concernant les ambitions cachées de son pays. Appuyer le mouvement nationaliste arabe qui veut s'émanciper de Constantinople dont le sultan appelait au Jihad en 1914, éviter tout soulèvement contre la présence anglaise dans le delta du Nil, s'assurer la maîtrise de la route des Indes, pipeauter des promesses d'indépendance qui tiendront davantage de la curatelle, et accessoirement, filouter les français dans la région au-delà des accords Sykes-Picot de 1916. Autant d'enjeux diplomatiques qui polluent les idéaux de l'homme d'aventure qui décrit si bien la honte de ses ambiguïtés dans ces pages. Petit complot de puissance coloniale au menu.
T.E Lawrence cherche donc aussi à casser son mythe, déboulonner sa statue avant que cela ne devienne à la mode, nuançant sa gloire militaire et contestant ensuite sa gloire littéraire.
Il partage par contre dans son récit sa fascination pour ses camarades arabes, nomades, fiers, fatalistes et instinctifs, pour les leaders du mouvement et notamment pour l'émir Fayçal, futur roi d'Irak, et roi éphémère de Syrie pendant 100 jours.
Dans ce récit flamboyant, il ne manque selon moi que deux choses : des femmes (pas une seule en 900 pages, cela relève de l'ascétisme), et… une carte, car on se perd vite dans le désert et sans panneaux, sans office du tourisme ou QR code sur le cul des chameaux, j'ai souvent perdu mon chemin dans ces pages entre La Mecque, Damas et Amann. Avis aux prochaines éditions.
Sans nul doute, « Les sept piliers de la sagesse » constitue un des plus beaux récits d'aventure du 20 ème siècle. Une lecture exigeante qui demande la patience d'un bédouin qui passe le balai devant sa tente un jour de tempête de sable mais qui parvient à magnifier des terres désolées.
Au fait, qui se souvient de la chanson qui a mal vieilli: "Fuis... Lawrence d'arabie" chantée par Annabelle en 1987. Ecoutez-là, elle vous hantera toute la journée.
Sinon, joli voyage. Je me suis pris pour Indiana Jones à Petra. On fait ce qu'on peut. Je n'ai pas les yeux de Peter O'Toole.


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J'avais une dizaine d'années lorsque j'ai vu le film de David Lean. Autant vous dire que je n'avais rien compris. M'étaient restés en mémoire les yeux brillants de Peter O'Toole et les images sublimes du désert traversé par des hommes juchés sur des chameaux. Depuis, je m'étais souvent demandée comment un officier anglais avait pu se retrouver à combattre dans le désert aux côtés des arabes dans une guerre dont j'ignorais tout. Bien entendu, les cours d'Histoire du collège et du lycée n'ont jamais répondu à mes questionnements. Il est d'ailleurs fort dommage que cet aspect de la 1ère Guerre Mondiale ne soit jamais abordé. Tout au plus nous dit-on que l'Empire Ottoman était allié de l'Allemagne et qu'il y eut des combats dans cette région. Contre qui ? Pourquoi ? Quelles conséquences ? L'école ne nous l'apprend pas et reste centrée sur le théâtre européen. Outre le fait qu'omettre cet aspect du conflit donne une vision tronquée, étriquée des faits, je pense qu'il y aurait là matière à intéresser nombre d'élèves. le côté exotique pourrait apporter un peu de fraîcheur, un parfum d'aventure qui ferait un contrepoint du côté pesant de la guerre des tranchées. Je clos ici cette petite digression sur les lacunes de l'enseignement de l'Histoire pour en venir au récit de Lawrence.

Plus de 25 ans après mon visionnage du "Lawrence d'Arabie" de Lean (que j'ai maintenant très envie de revoir), me voici donc enfin à lire le récit de Thomas Edward Lawrence lui-même. Comme j'ai eu tort d'attendre si longtemps !

En premier lieu, lire "les 7 piliers de la sagesse" ce sera pour beaucoup de lecteurs (dont je fais partie) l'occasion d'apprendre beaucoup sur cet aspect finalement méconnu de la 1ère Guerre Mondiale. La description des différentes ethnies permet également de prendre la mesure de la complexité et de la diversité de la région à l'allure, déjà, de poudrière.

Ce côté très descriptif du récit ne doit pas laisser penser que l'oeuvre en question se résume à un déroulé factuel d'événements. "Les 7 piliers de la sagesse" se lit bien plus comme un roman que comme un document. Non pas tant du fait des libertés qu'on pressent prises par son auteur mais bien par le souffle épique qui irrigue le récit. Lawrence raconte cette révolte arabe comme un roman. Un large lectorat devrait y trouver son compte. Les amateurs de récits militaires seront comblés ; combats, stratégies, sabotages, actes de bravoure sont au programme. Les amoureux de romans d'aventure seront aux anges. le décor parfaitement dépeint par Lawrence a tout pour enflammer l'imaginaire et grâce à son récit au coeur de l'action , on partage la vie des bédouins, des éprouvantes traversées du désert aux pauses dans les oasis en s'offrant quelques passages dans les opulentes grandes villes comme Damas ou Beyrouth. Les férus d'Histoire auront quant à eux le plaisir de suivre dans le détail le déroulé des événements.

"Les 7 piliers..." étant un récit autobiographique, il n'évite bien sûr pas un aspect factuel parfois un peu répétitif. Et il y a bien quelques longueurs. Mais ces petits bémols ne viennent pas entacher le plaisir de lecture.

La plus grande qualité de l'ouvrage reste la plume de son auteur. Lawrence a un grand talent de conteur. Les descriptions des paysages sont magnifiques. Il transcrit parfaitement le côté grandiose des lieux. Lawrence sait aussi parfaitement décrire ses états d'âme, ses pensées intimes. Les passages d'action sont menés tambour battant. Quant aux différents protagonistes, ils sont superbement dépeints. Je ne sais pas dans quel mesure, Lawrence s'est arrangé avec la réalité pour recréer ces grandes figures mais le résultat est splendide. Les caractères sont finement dessinées, on va détester certains personnages, en adorer d'autres. L'acte de bravoure de Tallal m'a donné la chair de poule, nul doute qu'il restera dans ma mémoire.

Cette lecture passionnante ajoute encore à l'aura de mystère qui entoure Lawrence et donne envie d'en savoir plus sur lui. Quel a été son parcours avant cette guerre ? Qu'a-t-il fait ensuite ?
Et surtout, lire "les 7 piliers de la sagesse" fait regretter que Lawrence n'ait pas écrit de fictions. Avec sa qualité d'écriture, tant dans les descriptions que dans les émotions, il aurait fait un romancier merveilleux.

Challenge Multi-Défis 2016 - 26 (un livre de plus de 700 pages)
Challenge Pavés 2016 - 7
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Pourquoi lire les 7 piliers, alors que David Lean en a tiré un film inoubliable multi-oscarisé avec l'inoubliable regard bleu azur de Peter O'Toole ? Tout simplement parce qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre de la littérature et qu'un film aussi bien fait soit-il ne peut jamais rendre parfaitement tous les aspects d'un chef-d'oeuvre, et les 7 piliers n'échappent pas à la règle. Plus ennuyeux, il peut aussi la biaiser, et ici encore, c'est le cas.
Le Lawrence d'Arabie des 7 piliers n'est pas uniquement cet européen quelque peu exalté qui une fois la victoire arrivée sera trahi par ses supérieurs. Quand on lit Lawrence, transparaît aussi et inévitablement le vrai Lawrence : un soldat britannique (il finira colonel) aux ordres, pétri de préjugés européen et britannique (ah les pages où percent une franche francophobie !) auquel ses supérieurs ont confié une mission. Lawrence n'est pas un naïf qui a été trahi par les siens. Dès le départ, il a compris qu'il n'est qu'un pion dans une partie d'échecs (un Great Game au Proche-Orient) et que tout cela finira dans des conciliabules de ministères sur les bords de la Seine et de la Tamise. Mais pour autant c'est un pion qui ne renonce pas, qui cherche à infléchir le cours du jeu, qui se rebelle, qui tente d'infléchir le destin, son destin et celui des Arabes, dans une région où la soumission (c'est le sens original du mot islam d'ailleurs) est la règle : soumission au désert bien sûr, mais aussi soumission à la tribu, aux coutumes, à la mort.
Là où le film évoque l'immensité du désert, sa lumière, la fièvre des batailles, le livre lui évoque la réflexion humaine qui accompagna cette authentique épopée. A lire absolument, et vous regarderez le film d'un autre oeil.
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A l'occasion d'une recherches sur les arts libéraux, je suis tombé sur une possible interprétation du titre de ce livre que je trouve curieuse mais fort probable et dont j'aimerais garder une trace avant de l'oublier. Les sept piliers de la sagesse ne seraient pas autre chose que les sept arts libéraux enseignés dans les universités du moyen-âge : "La Grammaire [qui] parle, la Dialectique [qui] enseigne, la Rhétorique [qui] colore les mots, La Musique [qui] chante, l'Arithmétique [qui] compte, la Géométrie [qui] pèse, l'Astronomie [qui] s'occupe des astres (Gramm loquitur, Dia verba docet, Rhet verba colorat, Mus canit, Ar numerat, Geo ponderat, Ast colit astra. )."

Et (, pour l'instant,) c'est tout ce que j'ai à dire sur ce livre qui fait partie des huit cents ouvrages qui, avec une infinie patience, attendent d'être lus sur les rayons de ma bibliothèque .
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L'évocation de certains livres me ramène à des moments de vie. C'est le cas des Sept piliers de la sagesse. Un livre aisé à mettre en image, par l'incarnation qu'en fit Peter O'Toole. Mais aussi un livre qui se nourrit des paysages que l'on traverse. Dans un horizon de sable, les sept piliers s'embrasent, et deviennent le livre de voyage absolu. L'épopée est extraordinaire, le souffle est épique, la traversée est grandiose, de ce monde qui change. A la croisée de la vision coloniale de l'empire britannique et du nationalisme arabe de Nasser, aux balbutiements de la conscience politique dans un monde en guerre, ce texte magnifique nous parle aussi du monde présent, alors que les tribus de Libye s'agitent, que la Syrie s'ébranle.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
S'il est vrai que dans le Moyen-Orient arabophone, le nomade et le sédentaire n'appartiennent pas à des races distinctes mais se situent seulement à des stades sociaux et économiques différents, on pouvait s'attendre à leur trouver des traits communs dans le mode de pensée, et il était concevable de relever des ressemblances dans ce que ces peuples produisaient. Dans les débuts, lors de nos tous premiers contacts, nous découvrîmes une unanime transparence ou rigidité de foi, quasi mathématique dans sa restriction, et qui nous inspira de la répulsion par les formes désagréables qu'elle prenait. Les Sémites, dans leur spectre visuel, ne connaissent pas la demi-teinte. C'est un peuple de couleurs primaires, principalement le noir et le blanc, qui ne regarde du monde que ses contours. Ce peuple particulier a le doute en aversion, le doute, cette couronne d'épines moderne que certains de nos penseurs portent avec tant de grâce.
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Tous les hommes rêvent, mais inégalement. Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux car ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. C'est que j'ai fait.
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Nous étions ensemble pleins d'amour, à cause de l'élan des espaces ouverts, du goût des grands vents, du soleil et des espoirs dans lesquels nous travaillions. La fraîcheur matinale du monde à naître nous soûlait. Nous étions agités d'idées inexprimables et vaporeuses, mais qui valaient qu'on combatte pour elles. Nous avons vécu beaucoup de vies dans le tourbillon de ces campagnes, ne nous épargnant jamais; pourtant, quand nous eûmes réussi et que l'aube du nouveau monde commença à poindre, les vieillards revinrent et s'emparèrent de notre victoire pour la refaire à l'image de l'ancien monde qu'ils connaissaient. La jeunesse pouvait vaincre, mais n'avait pas appris à conserver, et était pitoyablement faible devant l'âge. Nous balbutions que nous avions travaillé pour un nouveau ciel, une nouvelle terre, et ils nous ont remerciés gentiment et ont fait leur paix.
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Le jour, maintenant, à son zénith, était très chaud, et ma faiblesse avait tellement augmenté que j'arrivais à peine à tenir la tête droite.
Les bouffées de vent fiévreux se pressaient comme des mains brûlantes sur nos visages, enflammant nos yeux.
Ma souffrance me faisait respirer par la bouche en haletant, le vent me crevassait les lèvres et me grillait la gorge jusqu’à ce qu'elle fût trop sèche pour parler, et que boire devînt douloureux;
et pourtant j'avais toujours besoin de boire, car ma soif ne me laissait pas rester immobile, ni obtenir la paix à laquelle j'aspirais.
Les mouches étaient un fléau.
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Dans les années de temps de paix, la discipline signifie la recherche obstinée non d'une moyenne mais d'un absolu, l'étalon du cent pour cent où quatre-vingt-dix-neuf sont abaissés au niveau de plus faible de la revue. L'objectif est de faire de l'unité une unité, de l'homme un type, afin que leurs efforts soient calculables et que le résultat collectif soit le même en grain et en masse. Plus profonde est la discipline, plus basse la valeur individuelle, plus sûre aussi la performance.
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Vidéo de Thomas Edward Lawrence
48ème séance, 28 janvier 2023 Renseignements : http://linktr.ee/laggg 00:00:00 Présentation de la séance 00:04:54 Ne pas confondre, ne pas dissocier 00:07:00 La "cause" palestinienne et l'OLP 00:11:45 Force de l'opinion publique israélienne 00:20:30 Dissocier la souffrance des Palestiniens et le Sionisme 00:24:15 L'historien probe 00:38:00 L'antisiomitisme et l'antisionisme bon teint 00:44:45 Déséquilibre historiographique et politico-médiatique 00:50:00 Spectacularisation à outrance du conflit 00:53:50 Responsabilité de l'UNRWA 00:58:20 Conférence de San Remo en 1922 01:04:00 Création de la Transjordanie 01:09:00 Accord Abdallah, Weizmann, T.E. Lawrence 01:28:30 Création artificielle de la Transjordanie 01:33:45 le refus arabe 01:37:05 Influence du Grand Mufti de Jérusalem 01:42:05 Henry Norpois Laurens et l'antisémitisme du Mufti 01:58:30 Portrait antisémite d'Herbert Samuel 02:02:20 le pogrom de Nabi Moussa en 1920 02:19:00 Mauvaise foi de Leïla Shahid 02:30:10 La proposition d'un seul État 03:06:45 La guerre de l'Espace contre le Temps 03:20:20 Arafat bousille le plan de paix en 2000 03:25:20 Manque théologique de sens du Temps 03:27:12 Conception islamique de l'esclavage 03:35:30 Autisme antisioniste, Bols et Samuel en 1920 03:45:38 L'Administration pré-étatique sioniste 03:53:45 Autonomie traditionnelle des communautés juives 03:57:50 Tradition arabe de rivalités tribales 04:01:00 Réjouissances du massacre à Neve Yaakov en 2023 04:06:10 Si Israël rendait les armes 04:13:58 Critique de Mahmoud Abbas par Bassem Eid 04:32:45 Vivre sous la dictature du Hamas 04:38:00 Noblesse de la déclaration d'indépendance d'Israël
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