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Critique de Unhomosapiens


« L'homme qui était mort » est en fait un hymne à la vie, à l'amour. Jésus se  « réveille » de son tombeau, et commence à redécouvrir le monde qui l'entoure. Réfléchissant sur le sens de sa vie passée et les actes commis. Il croît s'être fourvoyé, avoir raté sa vie, celle d'avant sa mise à mort. C'est au cours de cette errance qu'il va rencontrer la prêtresse d'Isis qui va voir en lui le retour d'Osiris. Jusqu'à leur union charnelle, sous l'oeil approbateur de la déesse Isis. L' « homme qui était mort » va renaître à la vie.
Dans ce conte philosophique, Lawrence dans une vision panthéiste, unit, dans un élan d'une rare spiritualité, la bible et la mythologie antique dans un seul « Tout ». Comme s'il n'y avait, au fond, qu'une seule vérité, qu'une seule façon d'appréhender le monde dans sa totalité. Je suis assez d'accord avec cette pensée. Lawrence, en génie visionnaire, va au-delà des dogmes et de la bien-pensance. La plénitude de l'Homme ne peut naître que de cette unité.
Ce texte est d'une rare poésie, d'une beauté enveloppante, qui nous raccorde à l'essentiel, où la description de la nature, du soleil couchant nous élève et nous prépare à l'acte d'amour. Lawrence sait aussi nous faire entrevoir le Divin, le Spirituel dans la description des actes quotidiens, ceux du paysan qui l'accueillera à sa sortie du tombeau, entre autre.
Drieu la Rochelle, dans sa magnifique préface parlera du « resserrement entre le spirituel et le corporel ». Il a raison.
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