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Citations sur Mystic City (29)

Un garçon magnifique- que je dois bientôt épouser- me fait un compliment, du charme. Je peux vivre avec ça, non ?Je suis une Rose, je sais faire des sacrifices en échange de pouvoirs.
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— Et si on parlait du mal que vous m’avez fait à moi ? rétorque Hunter. (Il lève ses mains en l’air.) Laissez-moi partir avec Aria et vous n’entendrez plus jamais parler de nous.
— Je ne négocie pas avec les Mystiques, grogne mon père avec un rictus.
Hunter jette un coup d’œil en direction du balcon, comme s’il envisageait de sauter dans le vide.
— Non, je lui murmure. C’est trop risqué.
— Ça suffit ! s’emporte mon père. La comédie a assez duré. Tu nous as bien fait courir, je le reconnais. On a retourné toute la ville à ta recherche la première fois et on a fait chou blanc. J’étais convaincu de t’avoir enfin réglé ton compte cette nuit-là, dans les Bas-fonds. Je ne sais pas comment tu t’y es pris pour revenir d’entre les morts, mais cette fois, c’est la bonne. (Il ôte le cran de sûreté de son arme.) Adieu.
Je me jette devant Hunter.
— Non ! je crie en écartant les bras.
Maintenant que j’ai retrouvé Hunter, que j’ai fini par recouvrer les souvenirs qu’on m’avait volés, je ferai n’importe quoi pour le protéger. Il n’est pas question que je le perde encore une fois.
— Aria, pousse-toi ou je te promets que je tire.
— Alors tire.


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Plus loin devant, sous un cercle rouge délavé avec un L en son centre, un jeune Mystique aux cheveux bouclés lève les deux mains bien haut comme pour se rendre.
Sauf que c'est tout le contraire.
L'air commence à tournoyer autour de ses mains, soulevant un flot de poussière avant de se transformer en tornade miniature.
Deux policiers de la ville échangent un regard.
_ Qu'est-ce que...?
Mais la tornade noie leurs voix. Elle grossit de plus en plus, puis les avale avec une telle violence que je ne vois même plus ce qui se passe. J'entends bientôt des bruits qui me donnent la nausée: des cris, des craquements. Des morceaux de cadavres se mettent à voler dans toutes les directions.
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J'éprouve quelque chose d'agréable et de familier, à la fois rassurant, sexy et irrésistible, dans le contact de ses lèvres, dans la manière dont sa langue se glisse doucement contre la mienne. Cet élan passionné ressemble à mes lettres d'amour : j'ai l'impression de retourner chez moi, enfin, sans même avoir eu conscience d'en être partie.
Il dénoue mon ruban, le laisse tomber par terre et passe les doigts dans mes cheveux encore humides de la douche. J'ai le sentiment que nous nous connaissons depuis toujours... Ce pourrait être notre premier baiser comme le centième. Tout ça me donne le tournis, et je m'arrache à son étreinte afin de reprendre mon souffle.
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"Il y a quelque chose de réconfortant dans la douleur : elle m'appartient.
C'est le prix de la connaissance." p 359
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Il se lève. Le seul fait de le regarder fait battre mon coeur plus fort. Je voudrais qu'il reste, mais il n'y a rien qui le rattache a moi. C'est vrai que nous sommes deux étrangers. Cette pensée me fait l'effet d'un coup de poignard dans le ventre.
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Il nous reste si peu de temps.
— Prends ça.
Il referme mes doigts sur le médaillon. Celui-ci palpite, comme s’il avait un pouls, en émettant une lueur blanche.
— Désolé de t’avoir entraînée là-dedans.
— Si c’était à refaire, je le referais, lui dis-je sans hésitation.
Il m’embrasse, d’abord doucement, puis avec une telle force que j’en ai le souffle coupé. La pluie tombe à verse, sur nous, sur les canaux qui serpentent à travers la ville sombre et chaude. Son torse frémit contre le mien. Des sirènes et des coups de feu résonnent entre les immeubles ruisselants et délabrés.
Ma famille se rapproche.
— Va-t’en, Aria, implore-t-il. Avant qu’ils arrivent.
Mais j’entends déjà des bruits de pas derrière moi. Des éclats de voix. On m’empoigne par les bras pour m’arracher à lui.
— Je t’aime, dit-il à voix basse.
Et ils l’emmènent. Je pousse un cri rageur, mais il est trop tard.
Mon père surgit de l’ombre. Il braque sur moi le canon d’un énorme pistolet.
Quelque chose se brise en moi.
Je savais bien que cette histoire me fendrait le cœur.

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J'ai toujours cru que le grand amour me brûlerait comme une flamme.
Eh bien, c'est vrai : je brûle, consumée par l'amour. J'ai l'impression qu'on m'a ouvert la poitrine et qu'on est sur le point de m'arracher le cœur, et de le broyer. Sans que je ne puisse rien faire pour l'empêcher.
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J.
Mon amour, ma vie. Chaque seconde passée loin de toi est une seconde de plus à vivre dans la souffrance la plus noire. Je viens à peine de te quitter, et maintenant que je suis chez moi, je sens le fantôme de tes baisers sur mes lèvres, mes joues, et au fond de mon cœur. Quand nous enfuirons-nous tous les deux ? Quand trouverons-nous un endroit où nous n’aurons plus à nous cacher et à mentir ? Nous en avons déjà parlé, mais j’en ai besoin maintenant, comme de l’air que je respire – l’heure approche où nous allons enfin pouvoir quitter cette maudite ville. Je le sens. Je te verrai dans trois nuits, mon amour, comme convenu. En attendant…
R.
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Les mystiques rebelles sont des hors-la-loi. des individus dangereux, qu'il convient de signaler immédiatement. Seulement...
Celui-là vient de me sauver la vie. Au bout d'un moment, il se tourne vers moi et me demande:
-Ça va aller?
Sa voix est grave est onctueuse.
Il possède un charme à couper le souffle. Des yeux d'un bleu intense - pas aussi sombres que la mer, mais plus que le ciel. Des cheveux qu'on dirait caressés par le soleil, avec quelques mèches plus foncées. Des sourcils épais. Un nez droit. Une mâchoire carré, volontaire.
-Je saigne, dis-je soudain prise de vertige.
- Laisse moi regarder.Donne moi ton bras.
Il me prend la main. Une chaleur enivrante me gagne.
-Ne bouges pas.
Il pose les doigts sur ma plaie. Sa main parait flamboyer de l’intérieur, comme une buche incandescente. Sa lueur projette tout le reste dans l'ombre, on croirait voir un être de lumière.J'ai la sensation que mon bras est entrain de cuire. Quand il retire ses doigts, je constate que la plaie s'est renfermée. On ne voit même plus de sang
-Je.... je
Il me sourit. Il a un sourire magnifique qui m'apaise.
-Pas de quoi, me dit-il.
Il écarte une mèche qui lui tombe dans les yeux et s'essuie le front du dos de la main. Puis j'entends des sirènes, et il fait la grimace. les corps étendus par terre commencent à remuer.
-On a intérêt à filer avant qu'ils ne se réveillent. Viens !
Il met son bras vigoureux autour de ma taille et me soulève. Alors, je fais ce que n'importe quelle jeune fille qu'un garçon beau comme un dieu aurait sauvée dans les bas fonds de Manhattan: je me laisse emporter loin d'ici.
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