AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Tony Chu, détective cannibale tome 12 sur 12
EAN : 9782756078229
160 pages
Delcourt (25/01/2017)
4.32/5   28 notes
Résumé :
Tony Chu parvient enfin à boucler son enquête, révélant la vérité au sujet de cette grippe aviaire qui a tué des millions d'individus. Mason Savoy, son ex-mentor, également cibopathe et aussi meurtrier, l'a suivi au bout de cette quête, mais vient de trouver la mort. Tony n'a qu'une solution pour connaître toute la vérité. Il doit manger Savoy
Que lire après Tony Chu, détective cannibale, tome 12 : Le Dernier repasVoir plus
Invincible, tome 1 : Affaires de famille par Kirkman

Invincible

Robert Kirkman

4.02★ (1438)

25 tomes

Wollodrïn, tome 1 : Le matin des cendres par Chauvel

Wollodrïn

David Chauvel

3.98★ (1031)

10 tomes

Southern Bastards, tome 1 : Ici repose un homme par Aaron

Southern Bastards

Jason Aaron

4.09★ (255)

4 tomes

Ascender, tome 1 par Lemire

Ascender

Jeff Lemire

4.18★ (204)

4 tomes

Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Tony Chu, détective cannibale, tome 11 : La Grande bouffe (épisodes 51 à 55, crossover Chew/Revival) qu'il faut avoir lu avant. Dans la mesure où il s'agit d'une histoire complète, il faut en avoir commencé la lecture par le premier tome. Celui-ci contient les épisodes 56 à 60, ainsi que le numéro spécial Demon Chicken Poyo, initialement parus en 2016, écrits par John Layman, dessinés, encrés et mis en couleurs par Rob Guillory, avec un lettrage de John Layman. Ce tome est le dernier de la série et il conclut l'histoire de manière définitive.

Dernier tome : tout est bien qui finit bien et ils eurent beaucoup d'enfants. Oups ! Pas tout à fait. Tony Chu se retrouve à nouveau à devoir consommer de la chair fraîche d'un de ses proches. Il n'en a aucune envie, mais il sait aussi que cet acte cannibale lui permettra d'acquérir des informations capitales pour comprendre la situation, et pour peut-être apprendre la source de l'épidémie de grippe aviaire. La première bouchée l'informe que l'individu dont il est en train de manger un petit bout a consommé des betteraves en grande quantité avant de mourir, ce qui a pour effet de bloquer le transfert d'informations tant attendu. En plus la vie continue, et le boulot aussi. Il doit faire équipe avec John Colby pour un nouveau cas de pouvoir lié à la nourriture, un individu capable de préparer un plat qui occasionne un gel immédiat des fonctions cérébrales.

Tony Chu se retrouve contraint de faire ce qu'il se refusait à faire : consommer plus du cadavre de celui qui savait, et, peut-être pire encore, demander l'aide de son frère Chow Chu. Il n'est pas au bout de ses peines, puisqu'il doit encore retourner à Yamapalu. Toujours plus cruel, il doit interrompre une journée en amoureux avec Amelia Mintz pour retrouver le van volé de Rosemary Chu, alors même que cette mission n'a pas de sens au vu de la fin du monde prévue pour le lendemain.

Pas de surprises : John Layman continue sa narration sur la même structure. Alors même qu'il s'agit du dernier tome et que le lecteur attend des révélations quant à l'écriture dans le ciel et à l'épidémie de grippe aviaire (au moins autant que Tony Chu), les 3 premiers épisodes sont construits sur la base d'une enquête avec un pouvoir inédit lié à la nourriture : un cereduratus, un cibopassim, des vireholitorians. C'est cohérent avec tout le reste de la série puisque ces pouvoirs extraordinaires ont été présents dès le départ, dès la première rencontre avec Tony Chu. D'ailleurs les auteurs effectuent une référence à cette première fois, puisque Tony Chu assimile des souvenirs sous la forme d'une grille de petites cases en arrière-plan, comme dans le premier épisode de la série. En fonction de son état d'esprit, le lecteur peut apprécier que le scénariste reste fidèle aux caractéristiques narratives établies depuis le début, ou s'agacer qu'il ne se cantonne pas à faire aboutir son intrigue. Dans ce dernier cas il y voit alors la cohérence et la consistance du caractère de Tony qui reste un policier avant tout, un professionnel avec des valeurs profondément ancrées en lui.

Comme dans les tomes précédents, les auteurs fusionnent de manière indissoluble l'humour et la tragédie, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre, sans qu'ils ne se neutralisent de par leur nature opposée. Les effets comiques sont avant tout portés par les dessins de Rob Guillory. le lecteur prend un grand plaisir à retrouver les auréoles au niveau des aisselles de Mike Applebee. Mais comment des auteurs ont-ils pu réussir à inscrire dans l'esprit du lecteur, un fétichisme lié au fonctionnement anormal de glandes sudoripares d'un individu en surpoids ? Quelle étrange perversion. le lecteur se surprend également à guetter les tags sur les murs, tous plus drôles que ceux que l'on peut voir dans la réalité. Impossible de rester de marbre devant celui qui proclame qu'ils construiront un mur autour des poulets, évoquant l'une des promesses électorales les plus navrantes et les plus hallucinantes du candidat Trump. le lecteur détaille également avec minutie les 4 pages de souvenirs de Tony Chu dans le dernier épisode, en souriant franchement quand il voit Mike Appelbee en train de faire manger de force un pied avec sa cheville à Tony Chu. le cannibalisme non consenti n'a jamais été aussi drôle. C'est à nouveau un tour de force des auteurs que de transformer des transgressions en une source d'humour dévastateur, sans rester au niveau des pâquerettes. le lecteur en vient à regretter que ne figure pas dans ces souvenirs, la fois où Amelia Mintz a vomi sur Tony.

Dans les remerciements, John Layman affirme que la série Chew n'aurait jamais été aussi réussie si elle n'avait pas été dessinée par Rob Guillory. Ces derniers épisodes ne dérogent pas à la règle. L'artiste a toujours son coup de crayon basé sur des traits vivaces, et des formes exagérées, avec un degré de simplification pour en accentuer l'expressivité. Les émotions qui se lisent sur les visages sont souvent appuyées pour mieux faire passer l'intensité des états d'esprit, l'exaspération des personnages, leur entrain d'enfants, ou leur entrain factice dicté par les circonstances, leur dégout (à chaque fois que Tony doit manger quelque chose d'encore plus immonde), leur tristesse. Certes le jeu d'acteur peut parfois être dramatisé, encore augmenté par un cadrage avec un angle de vue pour insister encore. D'un autre côté, Rob Guillory doit inclure une énorme quantité d'informations visuelles sur chaque page, et passer parfois 3 endroits en revue sur la même page. Or il n'y a jamais de hiatus, ou de solution de continuité dans la narration visuelle. Tous les endroits, tous les personnages (même celui en forme de centaure, ou les grenouilles psychédéliques) appartiennent manifestement au même monde, de manière naturelle, même les éléments les plus délirants comme l'écriture dans le ciel.

Toujours sur le plan visuel, le lecteur se rend compte que les auteurs ont su développer leurs leitmotivs qui n'appartiennent qu'à la série. Il y a donc les fameuses auréoles de sueur, mais aussi cette vue de dessus d'un lit dans lequel se trouvent des amants. Pour l'épisode 58, ils utilisent à nouveau ce cadrage avec un couple différent, pour un effet qui bouleverse le lecteur. Alors que ce leitmotiv était surtout utilisé pour un effet comique, jouant sur la surprise de l'identité des amants, ou sur l'état d'esprit de l'un d'entre eux, ici il est utilisé pour un effet dramatique, rendu encore plus poignant par le décalage avec l'utilisation habituelle. La capacité du dessinateur à se lâcher pour des parodies hautes en couleurs resplendit de mille feux dans l'épisode consacré à Poyo, mais aussi avec des cas délirants résolus (en 1 case) par Genevieve Cardante & Olive Chu, et le retour de Peter Pilaf. Guillory s'en donne à coeur joie dans l'exagération comique et dans les couleurs vives et gaies, du fait de la propension de Cardante à utiliser des produits psychotropes (comportement qui est expliqué de manière satisfaisante dans ce tome).

Ce dernier tome est donc un festival graphique offert par Rob Guillory qui a affiné ses talents jusqu'à une maîtrise donnant l'impression d'évidences à chaque page, alors même qu'il amalgame dans une même planche des éléments qui ne devraient pas pouvoir coexister. de son côté, le scénariste a également fort à faire pour pouvoir tenir toutes ses promesses. Il invente donc 3 nouveaux pouvoirs, comme s'il puisait dans une réserve sans fond. Il apporte une résolution en bonne et due forme à son récit, avec plusieurs coups de théâtre qui instaurent une tension narrative permanente, sans pour autant que le récit parte dans tous les sens. Les explications des 2 principaux mystères sont cohérentes avec le reste du récit, y compris les différents genres littéraires présents depuis le début (policier, SF, humour). le lecteur fait la connaissance de David Hamantaschen, Emily Travalla, Sanford Cioppino, Fatanyeros qui sont à l'origine de l'épidémie, et prend connaissance de leur motivation. le lecteur éprouve une sensation de clôture de l'intrigue totalement satisfaisante.

Au bout de 11 tomes, le lecteur s'est attaché à de nombreux personnages, car il émane d'eux une forte empathie, à des degrés divers en fonction du protagoniste. Même Genevieve Cardante (pourtant apparu juste au tome précédent) a déjà trouvé sa place dans le coeur du lecteur avec sa joie de vivre et son insouciance, à la limite de l'irresponsabilité. En fonction de ses attentes, le lecteur apprécie de revoir tel ou tel personnage, et trouve que c'est la moindre des choses que Poyo bénéficie de son propre épisode pour rendre hommage à sa stature et à son importance. Il est vraisemblable qu'il regrette que tel ou tel personnage secondaire ne puisse pas faire une dernière apparition, en particulier l'absence de l'inénarrable Lin Sae Woo (voir le tome 2 Tony Chu détective cannibale, Tome 2 : Un goût de Paradis) est impardonnable. Évidemment tous les personnages principaux disposent d'un nombre de scènes suffisantes pour pouvoir exister et pour que le lecteur sache ce qu'il advient d'eux, pour pouvoir les quitter dignement (mais il est prêt à lire des numéros spéciaux supplémentaires tellement les connaître et les côtoyer a été une source de plaisir). Il suffit à l'auteur d'une phrase pour faire ressortir le caractère d'un personnage, comme quand Amelia Mintz indique à Tony qu'il aurait pu lui demander son avis. John Layman boucle donc son intrigue avec panache en continuant de faire vivre des personnages sympathiques, avec leurs bons côtés et leurs défauts, tout en jouant sur des transgressions sociales et morales énormes.

Ce dernier tome conclut l'histoire de manière pleinement satisfaisante, tant du point de vue de l'intrigue que des personnages, avec des pages d'une rare vitalité mêlant harmonieusement comique et tragédie. 5 étoiles pour une fin parfaite à une série exceptionnelle.

-
- Demon Chicken Poyo - Un prêtre doit intervenir auprès d'une jeune fille pour pratiquer un exorcisme. le démon qui habite la petite Lily-Marie Taters vomit de la bile verte sur le pauvre prêtre. Ce dernier propose de lui lire une histoire pour le calmer. Malgré les ricanements du démon, il sort un numéro de Demon Poyo ce qui attire tout de suite l'attention du démon qui accepte d'écouter l'histoire.

En route pour l'absurde, la dérision, la parodie, la franche rigolade et le respect pour Poyo, ce personnage si improbable (un coq avec des implants cybernétiques) et si imposant. John Layman et Rob Guillory rendent hommage au film l'Exorciste, mais aussi au Père Noël, au Grinch, à Elvis Presley, George Washington, Cthulluh, Dick Cheney, et bien d'autres. Ils tournent en dérision la qualité de la musique de Jewel. Ils inventent des personnages composites des plus improbables pour rendre hommage aux comics, par exemple Galactus + Eternity + un phoque réunis en une même entité. Cet épisode est un festival de délires articulés sur une intrigue basique mais solide, avec des visuels à s'en faire péter les rétines, et un Poyo impérial comme il se doit. Une coda parfaite pour une aventure à sa gloire !
Commenter  J’apprécie          110
Tony Chu est un agent très spécial, il est cibopathe, il a ainsi la capacité de deviner le passé de ce qu'il mange, ce qui peut être pratique mais également assez dégoutant.
Cette série en 12 tomes nous raconte une histoire palpitante et très originale où le poulet est devenu interdit à la consommation pour une raison mystérieuse, et où il se passe toujours quelque chose de malsain, de dangereux, et de complètement délirant.
On va notamment rencontrer des tueurs, des flics, des cannibales, des extralucides, des kidnappeurs, des légumes extraterrestres, un poulet guerrier, des hommes bioniques…
Tony Chu est le personnage principal de cette série, il va mener plusieurs enquêtes, nous faire découvrir son étrange famille dont sa soeur jumelle cibovoyante, et on va le voir tomber amoureux d'une femme ayant elle aussi de supers pouvoirs…
Si vous aimez les séries réalistes, celle-ci n'est clairement pas pour vous, tout y est déjanté, complètement fou, ça va à 100 à l'heure, mais qu'est-ce que c'est drôle !
Commenter  J’apprécie          210
Ça y est ! Au bout d'un an d'attente car ce dernier tome était bloqué dans ma médiathèque, j'ai enfin pu l'avoir ! Oui je me répète presque, mais avec l'âge et la faim…

Donc, dernière ligne droite. Où on apprend pourquoi manger de la volaille peut-être dangereux. Où on comprend comment sauver la Terre. Où on est souvent triste tout en passant par quelques moments d'hilarité.
So. This is the end. Et pour le coup, on a droit à plus de pages dans cet ultime tome (je dirai une trentaine à la louche). Poyo est de retour dans une histoire totalement « stand-alonesque » bien barrée, saignante et marrante. Dans laquelle, les auteurs nous refilent des références à gogo dont les deux plus voyantes sont « L'exorciste » et « le Grinch ». Oui, on peut lier démons et Noël dans la même histoire autour d'un poulet.
Sinon, l'histoire principale ? Tony Chu sauve le monde. Point ? Point ! Et peut-être aussi qu'il provoque une crise diplomatique teintée d'une possible petite guerre mais ça… C'est une autre histoire (dont nous ne saurons probablement jamais les conséquences). Et dont je ne dirai rien de plus au risque de devoir ajouter les balises de spoils.
Et comment sauve-t-il le monde. Mais en faisant son job et en usant à l'excès de son don. Et aussi, d'une certaine manière, en suivant les conseils de ses amis et de son pire ennemi qu'est/était Savoy. Oui, aux deux temps. Car comme on le sait déjà bien depuis onze tomes, quand Tony mange quelque chose, il fait la « revivre », du moins les souvenirs. Et là, il doit manger du Savoy à foison pour comprendre la vérité sur le complot aviaire. Cela fait que ce dernier est toujours parmi nous. A soliloquer sans exubérance. Tout en mettant les nerfs en pelote de notre agent de la RAS.
Cette fin va aussi mettre à rude épreuve les émotions des lecteurs. Franchement, on passe par quelques surprises inattendues (oui, c'est redondant et c'est voulu). Et le final est très savoureux. J'avoue avoir adoré la réaction de Chu même si cela nous laisse sur une fin un peu trop ouverte à mon goût.

Dans ma précédente critique, je soulignais le titre français bien trouvé. Là par contre, c'est beaucoup moins le cas. le titre français « le Dernier Repas » correspond bien au fait que ce soit le dernier tome de cette série, mais c'est à peu près tout. Car même s'il est en partie vrai sur quelques points (du fait de la mort de quelques personnages). Eh bien, ici, ça ne colle franchement pas à l'ambiance de ce tome. le titre en anglais « Sour grapes » nous plonge plutôt dans l'amertume, la rancoeur, la tragédie. Tony a dû faire des choix qui pour la plupart n'étaient même pas de son bon vouloir. On lui a forcé la main tout du long pour sauver notre bonne vieille planète. Il perd des êtres chers. Et, ce n'est seulement qu'à la toute fin qu'il a la possibilité d'accomplir vraiment ce qu'il veut faire.

Nan… j'ai bien aimé lire mais ça m'a laissé un petit goût amer (d'où le titre original, on y revient, encore). Car ça me paraît « précipité » et aussi avoir été dilué dans plus de pages, plus de tension. Franchement, je suis le seul à avoir envie d'en savoir plus sur les ? Sur ça, j'aurai aimé qu'on s'y attarde un peu plus. Je n'ose pas imaginer ce que les auteurs auraient pu faire comme récit.

Dans son ensemble, le repas fut bon du début à la fin. En passant par des passages totalement alléchants. Je suis juste peut-être déçu de me dire que Tony et compagnie n'auront plus d'aventures culinairement frappadingues…


Et petit P.S. : merci Lunalithe de m'avoir fait découvrir cette série !
Commenter  J’apprécie          42
Dernier tome des aventures de l'agent Tony Chu. Et quelle fin ! Même si cet épisode est plus sombre et plus émouvant que les précédents, il est à la hauteur de la série. Tony Chu est confronté à une épidémie de grippe aviaire ainsi qu'à la menace de la fin du monde et pour les contrer il devra faire des choix très difficiles.
Je remercie Emmanuel Quentin, bibliothécaire et écrivain, qui m'a fait découvrir cette série originale, drôle et déjantée !
Commenter  J’apprécie          60
Un final à la hauteur de la série : dramatique, cosmique, massif, drôle, émouvant, surprenant, incroyable.

Rarement un comics est parvenu à conserver autant de puissance et d'ambition avec une cohérence et une homogénie aussi folles.

Une fois la dernière page tournée on est obligé d'applaudir.
Commenter  J’apprécie          71


critiques presse (1)
BDGest
02 mai 2017
Graphiquement des plus maîtrisés, notamment dans sa composition, sachant préserver les recettes qui ont fait son succès, cet ultime opus referme une série aussi atypique que transgressive.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Ok, suppôt de l’Enfer. Tu l’auras voulu.
- Tu ne peux pas m’arrêter prêtre. Et ton « livre saint » ne sert à rien contre un être tel que moi.
-Oh, ce n’est pas le livre saint.
*TONY CHU*
- C’est le meilleur des livres !
- Qu’est-ce que… ?
- Les choses ont changé depuis ta dernière venue sur Terre, créature. L’endroit en bas a un nouveau patron… Porté sur le sang, la colère et le meurtre… Un être de rage pure, de haine… et de plumes.
- Qui… ?
- Un putain d’oiseau, dur à cuire, voilà qui. Si tu veux entendre un truc qui fait peur, assieds-toi et ferme ta gueule. Et je vais te raconter une histoire d’horreur à glacer le sang sur le plus coriace des durs à cuire qui soit… POYO !!!
- GASP !
- Bien sûr, ces temps-ci, il n’est plus simplement Poyo. Il est plus connu sous le nom de… POYO LE POULET DEMON.
Commenter  J’apprécie          30
- Et bien qu'il soit vrai que je tirerai une satisfaction indéniable quoique tardive de la mésaventure culinaire que tu vas endurer... Le prix que je te fais payer pour ton obstination et ton intransigeance... Je dois t'informer, sans exagération ni hyperbole, des conséquences calamiteuses et cataclysmiques qui te guettent si ton entêtement orgueilleux caractéristique vient à faire de la résistance. Le temps est un facteur fondamental. Et pour toi... Comme pour tout le monde... Le temps est périlleusement compté.
Commenter  J’apprécie          50
- Est-elle même vaguement sobre ?
- Elle n'arrête pas de dire que je suis un tatou d'1m50. Et qu'elle est un "tyran sexuel des bois à fourrure duveteuse super ultraviolette... de la justice". Ça vous semble sobre, vous ?
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Rob Guillory (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rob Guillory
Après le succès de TONY CHU - DÉTECTIVE CANNIBALE (série en 12 tomes créée par John Layman & Rob Guillory), voici les aventures de sa soeur SAFRANE, toujours écrites par John et dessinées par Dan Boultwood.
Résumé : Tandis que TONY CHU racontait l'histoire d'un flic cibopathe (capable de lire psychiquement les impressions de tout ce qu'il ingurgite), SAFRANE CHU est une ?cibopar?, capable de lire dans les pensées de tous ceux avec qui elle partage un repas. Et pour couronner le tout, Safrane est l'une des criminelles les plus recherchées de la planète...
Retrouvez-nous sur le site internet et réseaux sociaux pour plus de BD : http://www.soleilprod.com/ https://www.facebook.com/soleil.editions https://twitter.com/editions_Soleil https://www.instagram.com/delcourt_soleil_bd/
Achetez le tome : Amazon : https://amzn.to/3jeFomY Fnac : https://bit.ly/3DW82RT Cultura : https://bit.ly/3pwfyPF
+ Lire la suite
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (69) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}