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Martin Molin tome 1 sur 1
EAN : 9782878628487
Editions Thélème (25/10/2013)
  Existe en édition audio
3.28/5   2493 notes
Résumé :
Quelques jours avant Noël, Martin Molin, le collègue de Patrick Hedström, accompagne sa petite amie Lisette à une réunion de famille sur un île au large de Fjälbacka. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un richissime magnat de l'industrie, leur annonce une terrible nouvelle avant de s'effondrer, terrassé. Dans son verre, Martin décèle une odeur faible mais distinct d'amande amère. Une odeur de meurtre. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (333) Voir plus Ajouter une critique
3,28

sur 2493 notes
Après "Femmes sans merci", je découvre une nouvelle fois un roman très très court de Camilla Läckberg, intitulé "Cyanure" et d'un genre un peu différent, puisque nous sommes ici coincé sur une île à quelques jours de Noël à tenter d'élucider un meurtre.

Pour ce faire, nous suivrons l'enquête de Martin, flic de profession, invité à passer le week-end sur l'île de Valö, pour y rencontrer la famille de Lisette, sa petite amie. À peine arrivé, il pressent que le week-end ne sera pas de tout repos, les tensions et les différends entre les membres de la famille Liljecrona étant plus que palpables. Et pour cause, alors que le repas commence à peine, voilà-t-il pas que le patriarche s'écroule la tête dans son assiette, empoisonné au cyanure de potassium... Alors qu'une tempête fait rage, obligeant nos protagonistes à rester sur place, Martin va devoir mettre de côté son costume de petit ami et enfiler celui de flic : pour lui, l'enquête débute, les interrogatoires défilent... Mais pour confondre le meurtrier, ça s'annonce chaud... Tout le monde aurait plus ou moins un mobile...

L'inspecteur Martin Molin serait apparemment un collègue de Patrik Hedström, héros de la célèbre série policière de Camilla Läckberg. Il y a deux ou trois clins d'oeil là-dessus dans le livre, et comme je n'ai encore rien lu de cette série, je n'ai pas su les apprécier, ni leur trouver un quelconque intérêt dans l'avancée de l'intrigue.

Quand Martin arrive sur l'île, une succincte présentation des personnages nous est faite par Lisette : son grand-père Ruben, le patriarche, richissime industriel ; son père Harald et son oncle Gustav, les deux fils de Ruben qui se tirent sans cesse dans les pattes ; sa mère Britten ; son frère dépressif Matte ; sa tante Vivi, légèrement fragile psychologiquement ; son cousin Bernard qu'elle adule et sa trop jolie cousine Miranda. Au sein de cette famille, rien n'est simple, tout est sujet à disputes et dissensions. Ils n'ont qu'un seul point commun : soutirer et profiter le plus possible des millions de Ruben. Les personnages sont tous très clichés, vite fait creusés mais tout de même assez bien campés dans l'intrigue.

Une fois les personnages présentés, on rentre directement dans le vif du sujet. C'est que le roman n'a que 160 pages, il n'y a donc guère le temps de s'attarder, ni sur les descriptions des décors (agencement de l'île, de la maison d'hôte, environnement contextuel), ni sur les circonstances et l'ambiance (esprit de Noël, tempête de neige, huis clos). Mais, même peu approfondis, il y a quand même de bons ingrédients : une île, une tempête, un huis clos, une réunion de famille et des tensions, un meurtre ou deux, une enquête, un soupçon de suspense. Il n'y a rien d'original, mais ça se laisse lire, d'autant que je n'avais pas vu venir le dénouement.

Mais c'est là que ça a clairement coincé pour moi : le dénouement, là où nous est révélée toute la vérité... et quelle vérité... saugrenue, risible... pour ne pas dire du grand n'importe quoi...

Bref, malgré des personnages et des événements qui manquaient de profondeur, ça passait quand même bien (le roman étant très court, j'y étais préparée). C'est dommage que la fin m'ait autant déçue.
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Ayant un grand besoin de "lecture calme" après celle de "Haka" et ne voulant pas commencer "Utu" de suite, je me suis dit qu'un petit crime familial en huis-clos était tout ce qu'il me fallait...

Les ambiances feutrées devant la cheminée, la maison isolée et bloquée à cause de la neige, du thé chaud en quantité, un enquêteur sur place, bref, y'a comme un parfum d'Agatha Christie qui flotte dans l'air...

Je m'en frottais les mains à l'avance, sans mettre la barre trop haut vu que mes dernières lectures m'avaient déjà comblée au niveau "policier" et "huis-clos" (Haka/Bloc 11). Il était statistiquement impossible de tomber sur un troisième "waw" mais au moins, j'allais pouvoir suspecter tout le monde et n'importe qui.

Ce que j'en ai pensé ?

Le roman se lit facilement, sur une après-midi, étant donné qu'il n'est "guerre et paix"... heu, je veux dire qu'il n'est "guère épais".

Et c'est là que le bât blesse...

Niveau huis-clos, j'aurais aimé que l'auteur aborde plus en détail le fait de se retrouver coincé dans une maison, isolés sur une île à cause de la neige qui tombe en paquet de cinquante centimètres, sans communication téléphonique, avec papy riche et mort, empoisonné, tout en se disant que le coupable est parmi nous.

Bien que les personnages aient des squelettes dans les placards et un mort plus frais dans la chambre froide, nous n'assisterons pas vraiment à la foire d'empoigne que j'aurais aimé lire. Pourtant, il y avait là manière à écrire et à approfondir. L'auteur aurait pu faire plus.

C'est l'inconvénient des livres peu épais...

De plus, on ne peut pas dire que le personnage du flic soit sympathique. Je vous dirai même qu'il est un peu crétin et pas du genre de Columbo qui faisait semblant d'être idiot alors qu'il ne l'était pas.

Là c'est parfois à la limite du "m'en foutisme" notre enquêteur ! Bon dieu, j'avais compris ce qu'il s'était passé pour le second meurtre, moi. L'avantage de connaître les aventures de Sherlock Holmes et de repérer l'indice qu'il avait lui même détecté dans une de ses enquêtes...

Le rapport ? le papy refroidi au cyanure était un grand fan de Sherlock Holmes et le nom du détective reviendra souvent. Un bon point pour papy, même s'il fut un père médiocre, bourré de fric mais incapable d'aimer ses deux fils correctement.

Les références à deux Grands se trouvaient dans le roman (Holmes et la mère Agatha pour l'ambiance) mais ce n'était pas suffisant, leur parfum était trop léger.

Bref, vous l'aurez compris, bien que le livre soit plaisant, il avait la couleur d'un huis-clos à la Agatha Christie mais pas la saveur. Les personnages nous apprennent un peu trop vite la teneur de leurs squelettes dans leurs placards sans qu'il soit nécessaire de les presser comme des citrons.

Quant à la solution, le saint-esprit nommé Sherlock Holmes illuminera notre enquêteur à la fin... comme par hasard ! Crétin de flic, va !

D'accord, je ne m'attendais pas à ça pour le premier meurtre, je fus surprise, même, mais la manière d'y arriver est un peu trop facile à mon goût et les ficelles sont trop voyantes. Dommage parce que le roman avait du potentiel.

Entre nous, que papy, fan de Holmes, nous sorte un "élémentaire, mon cher Watson, comme l'aurait dit Sherlock Holmes" m'a fait bondir. Rien que pour cela j'aurais bien mis le cyanure dans son verre !

Au final, un roman agréable, sans plus, des personnages peu attachants, un flic pas terrible, pas très fute-fute, un huis-clos "peu mieux faire", un arrière-goût factice de la Reine du Crime et la méthode de Sherlock Holmes distillée en solution à 0,001%.

Le genre de roman à lire lorsqu'on sort d'un roman "super coup de pied au cul" et que l'on veut passer à du plus calme. En cela, il a parfaitement joué son rôle de tampon en m'offrant une lecture calme et reposante.

Mais de quoi je me plains, moi ??

Critique publiée dans le cadre du challenge "Thrillers et polars" organisé par Liliba.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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En réalité, c'est ma tante qui a réservé cet ouvrage à la médiathèque mais étant donné que c'est moi qui fait l'intermédiaire, j'ai eu la curiosité (eh oui, je sais que l'on dit souvent que la curiosité est un vilain défaut, mais pas toujours...preuve étant faite ici) de le lire avant elle, ce qu'elle me pardonnera aisément étant donné que c'est un ouvrage qui se lit très vite ; je pourrais donc lui remettre ce dernier dans les temps !

Bref, revenons à ce qui vous intéresse (car je suppose bien que ma vie privée ne vous passionne pas du tout donc, je m'excuse à l'avance de cette courte introduction), à savoir le roman. Ce dernier m'a étrangement fait penser au livre "Le crime de l'Orient-Express" d'Agatha Christie ou encore au film "Huit femmes" de François Ozon. Bien que l'histoire soit totalement différente, il s'agit en réalité d'un huis-clos dans lequel un homme trouve la mort dans des conditions dramatiques et ce, dès les premières pages. L'assassin ne peut donc qu'être dans la maison, d'autant plus que cela se passe sur une petite île qui, en cette période de fin d'année, est complètement désertée (donc double isolement). de plus, l'assassin (homme ou femme) ne peut être qu'un membre de la famille (excusez-moi si j'ai oublié le nom mais étant donné qu'il s'agit d'un nom suédois, je n'ai pas pensé à le noter et de toute façon, je me suis dis que cela ne vous avancerait pas à grand chose de le savoir) puisqu'il s'agit ici d'une sorte de week-end familial. le lecteur fait donc la connaissance de Ruben, le grand-père, riche industriel à l'origine de la fortune familiale avec ses deux fils ainsi que leur épouses, ses trois petits-enfants et le nouveau petit ami de l'une d ses petites-filles, Martin qui n'est autre que policier. Deux autres personnages sont présents dans cette vaste demeure , il s'agit de leurs hôtes, un couple qui va donc non seulement les héberger mais également se mettre à leur service durant ce qui ne devait être qu'un week-end convivial à cette approche de fêtes de Noël mais qui va finalement virer au cauchemar.

Bref, je ne vous en dirais pas plus en ce qui concerne l'intrigue mais ne peux que vous recommander cette lecture. Moi qui ne suis pas particulièrement adepte des romans policiers, je dois dire que celui-ci m'a accroché jusqu'au bout et m'a réservé bien des surprises... A découvrir !
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C'est un court roman que Camilla Läckberg nous offre avec "Cyanure". Un court roman donc auquel s'ajoute un huis clos, une tempête de neige, un repas de famille aux accents de règlements de comptes et au final, le cadavre du patriarche en plein repas.

Cela m'a aussitôt fait penser à un roman d'Agathie Christie et plus précisément encore son fameux "Crime de l'Orient-Express". Certes l'enquêteur n'est pas ici un certain Hercule Poirot mais tout simplement Martin Molin, le collègue de Patrick Hedström, héros auquel l'auteur nous a habitué dans ses précédents ouvrages. Invité par Lisette, sa compagne actuelle, le jeune policier va découvrir bien malgré lui sa belle-famille mais aussi ses rancoeurs et secrets les plus intimes, tant il est question d'héritage...

Un bon roman de gare qui se lit très aisément et rapidement, sans temps mort car l'intrigue se déroule sur deux jours, peu avant Noël et qui permet de se distraire sans artifice.
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Pas vraiment ravi mais désireux de faire plaisir à sa nouvelle petite amie, Martin Molin, l'adjoint de Patrik Hedström, se laisse embarquer pour un week-end en famille sur l'île de Valö à quelques encablures de Fjällbacka. Dans une maison d'hôtes chaleureuse et confortable, il fait la connaissance des proches de Lisette, Harald et Britten, ses parents, son frère Matte, Gustav et Vivi, son oncle et sa tante, son cousin Bernard, sa cousine Miranda, et son riche et célèbre grand-père Ruben, fondateur de l'entreprise familiale qu'il a légué à ses fils depuis qu'il est diminué physiquement. Tout se beau monde est là pour séduire le vieil homme et chacun complote pour devenir son héritier. Mais, lassé de cette famille qui vit à ses crochets depuis trop longtemps, Ruben leur annonce qu'il a légué sa fortune à des oeuvres, boit un verre d'eau et s'écroule, mort. Empoisonnement au cyanure d'après Martin qui voit son week-end tourner au cauchemar, coincé sur une île, bloqué par une tempête, au milieu d'une famille dysfonctionnelle, et avec, parmi eux, un tueur.

Délaissant le temps d'un court roman son couple fétiche Patrik-Erica, Camilla Läckberg propose un huis-clos plutôt classique avec pour héros le jeune Martin Molin de la police de Fjällbacka. Et elle n'est pas tendre avec son policier débutant puisqu'elle le confronte à une potentielle belle-famille peu avenante et à des crimes parfaits. Se référant à Agatha Christie pour l'ambiance et à Conan Doyle pour la complexité, ce Cyanure n'est pas à la hauteur des maîtres du genre. le huis-clos n'est guère oppressant, l'enquêteur est un benêt et l'atmosphère reste paisible malgré les crimes. La famille connaît bien quelques tensions mais rien de bien méchant compte tenu du contexte. Les personnages continuent d'évoluer, entre thés, sandwiches et repas pantagruéliques, comme si la mort n'avait pas frappé l'un des leurs. le policier se permet même des siestes réparatrices, peu pressé de trouver le meurtrier. Vite expédiée, la fin est peu convaincante.
Une bonne idée mais mal exploitée, pas assez approfondie, à lire éventuellement pour les fans de l'auteure et le plaisir de retrouver ce petit coin de Suède.
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critiques presse (2)
Lexpress
06 décembre 2011
Dans une atmosphère à la Festen, le célèbre film danois de Thomas Vinterberg, Camilla Läckberg s'offre un intermède au suspense digne des romans d'Agatha Christie. L'occasion de prouver qu'elle sait varier ses intrigues sans cesser de captiver ses lecteurs.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
06 décembre 2011
Le truc n'a pas grand intérêt. Le seul, en fait, et il n'est pas négligeable, c'est qu'il met en lumière les carences stylistiques d'un auteur capable d'écrire: "Une vague de soulagement parcourut le vi-sage de Miranda."
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (82) Voir plus Ajouter une citation
Elle était poursuivie par ses rêves dans lesquels des visages se confondaient. Ruben devenait Bernard, qui devenait Matte. Des yeux accusateurs. Des yeux tristes. Des yeux désespérés. Des yeux qui se tournaient vers elle, pleins de colère et de haine. Derrière ses paupières closes, ses propres yeux s'agitaient nerveusement. Un son avait franchi le barrage des boules Quies, c'était un cri de douleur et de détresse. Mais la frontière entre rêve et réalité était floue, et le cri accompagna les images de ces yeux qui la poursuivaient.
Malgré les cauchemars, elle lutta pour se maintenir dans le sommeil. La réalité ne valait guère mieux et elle ne souhaitait pas la retrouver.
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"Des centaines de petites perles s'étaient répandues sur le sol de la salle à manger. Kerstin l'avait consolée et lui avait dit qu'elle les retrouverait certainement toutes en balayant. Elle n'aurait qu'à les donner à un bijoutier qui les enfilerait de nouveau. C'était sûrement vrai. Mais ce ne serait plus pareil. Ce qui était détruit ne pouvait jamais redevenir comme avant. Un objet neuf restait un objet neuf."
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C'était comme si son corps avait été débranché, il lui semblait qu'elle ne pouvait plus ressentir des choses aussi triviales que la chaleur, le froid, la faim ou la soif. Son esprit traitait les images imprimées sur sa rétine comme une information irrecevable. Comment pourrait-elle accepter ? Comment pourrait-elle accepter la mort de Matte, son fils ?
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Des yeux accusateurs. Des yeux tristes. Des yeux désespérés. Des yeux qui se tournaient vers elle, pleins de colère et de haine. Derrière ses paupières closes, ses propres yeux s'agitaient nerveusement. Un son avait franchi le barrage des boules Quies, c'était un cri de douleur et de détresse. Mais la frontière entre rêve et réalité était floue, et le cri accompagna les images de ces yeux qui la poursuivaient.
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Martin se demanda quelle serait la réaction de Harald et de Britten s'ils apprenaient que Bernard avait cherché à désigner leur fils comme assassin.
Il n'avait cependant pas l'intention de les informer.
Il lorgna vers Lisette qui s'entêtait à regarder son assiette.
Elle ne lui avait pas adressé la parole depuis qu'elle était revenue, ce qui confirma le fait qu'ils avaient dépassé le stade où les choses pouvaient encore s'arranger.
Ce dont il n'avait aucune envie.
Une fois qu'ils auraient quitté l'île, ils se contenterait parfaitement de ne plus la revoir.
En attendant, leur relation serait forcément quelque peu glaciale.
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Vidéo de Camilla Läckberg
Tant d'émotions partagés entre les fans et les artistes en ce mois de mai : la fougue de Peter Doherty, la beauté d'Archive, la bienveillance de Guillaume Musso, le charisme de Danièle Thompson, la douceur de Vendredi sur Mer, l'énergie d'Hervé ou encore la bonne humeur de Camilla Läckberg, on aura tout eu, quel bonheur !
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