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Erica Falck et Patrik Hedström tome 5 sur 10

Lena Grumbach (Traducteur)
EAN : 9782742794676
455 pages
Actes Sud (05/01/2011)
  Existe en édition audio
4.01/5   3409 notes
Résumé :
La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrick Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connue et dont elle n'a ja... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (259) Voir plus Ajouter une critique
4,01

sur 3409 notes
Une médaille ornée d'une croix gammée, une chemise de bébé ensanglantée, une série de carnets constituant le journal intime d'une mère qui, pour Erica, est restée une inconnue jusque dans la tombe.

Ce sont les éléments sur lesquels repose ce roman de Camilla Lackberg, roman Passionnant parce que l'on y retrouve des personnages maintenant familiers : Erica Falck, Patrick Hedström, ses collègues et leur petite vie avec ses moments difficiles et tensions d'ordre professionnel ou conjugal, instants parfois cocasses si on pense à ce chien que Melberg se voit invité à recueillir et qu'il nommera Ernst, policier de son état et persona non grata qui apparemment n'est plus là ( j'ai zappé quelques volumes) et que personne ne regrette. Et l'on assistera aux déambulations du policier et de ce compagnon et à l'évolution de sa vie privée. On y retrouvera un Patrick “nounou” qui est sensé être en congé de paternité et qui ne peut s'empêcher de retrouver le contact avec ses collègues, voire avec le travail d'enquête qui s'opère à Fjällbacka.


L'intrigue est des plus prenantes : que de mystères, que de complots qui semblent être le fait de personnages qui ont grandi ensemble et dont les actions présentes prennent leur source dans le passé, dans un contexte de seconde guerre mondiale, personnages aux comportements qui amènent le lecteur à se poser des questions tout au long du roman. C'est ce qui fait d'ailleurs le charme des romans de cette auteure.


Cela faisait bien longtemps que j'avais savouré un de ses titres et je suis heureuse de m'y plonger à nouveau. Comme à mon habitude, je n'ai pas été dans l'ordre et j'ai sauté quelques volumes, mais cela ne m'a pas empêché de me délecter de cette lecture après avoir redécouvert les liens entre les personnages et leur situation professionnelle ou familiale.


Le démarrage peut paraître difficile dans les romans de Camilla Lackberg, parce qu'il faut établir des connections entre les personnages du passé et leur situation dans le présent, mais une fois ces connections établies, le récit se boit comme du petit lait, et suspense oblige, en quête de vérité, on finit par ne plus lâcher le livre. Encore un polar terminé à une heure du mat !
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Le quatrième tome se terminait par la découverte d'une médaille nazie dans les affaires de la mère d'Erica et c'est donc l'occasion pour la fille d'enquêter sur le passé de sa mère.

Ce cinquième tome m'a beaucoup plu car Erica est de nouveau sur le devant de la scène. Patrik, lui, est en congé paternité et s'occupe de leur fille.

On retombe dans le passé, au temps de la Seconde Guerre Mondiale et l'on en apprend davantage sur la famille d'Erica. En parallèle, l'enquête de police, vient se greffer à l'intrigue pour donner un excellent tome.

La plume de Camilla Lackberg me plaît toujours autant : elle réussie avec brio à proposer des romans policiers plein de suspense, instaure un rythme a la lecture (nous sommes bien loin des thrillers qui enchaînent les rebondissements) et surtout a crée des personnages tellement attachants. Bref, ce cinquième tome est encore une réussite et il me tarde de lire la suite.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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De retour d'un court séjour à Fjällbacka, petite ville côtière de Suède d'où est originaire Camilla Läckberg, j'ai été enchantée par mon voyage. J'ai rencontré des gens fort sympathiques : Erica Falck et son inspecteur de mari, Patrick, leur petite fille, Maja, les collègues policiers, la famille et belle-famille de tout ce petit monde. Ce microcosme m'a permis d'appréhender la société suédoise dans son ensemble, avec ses problématiques passées et actuelles : le racisme et le phénomène du néonazisme, l'homophobie, la parentalité, la famille, l'amour, la violence, la vengeance, le regret… des sujets qui nous touchent tous finalement.
Tous ces thèmes sont abordés en filigrane, avec beaucoup de subtilité mais ne vous méprenez pas : nous sommes bien dans un polar. Deux enquêtes en parallèle : la résolution du meurtre d'Erik Frankel, historien spécialiste de la Seconde Guerre Mondiale et du nazisme, et celle de l'énigme de la médaille nazie qu'Erika a retrouvée dans les effets de sa défunte mère, avec ses carnets intimes et une petite brassière tachée de sang. Les deux enquêtes vont bien sûr se recouper et nous ramener en 1944, à la fin de la guerre. Mais, chut, je n'en dis pas plus…
Alternant le présent et le passé, les chapitres légers et les moments plus durs, l'intrigue est bien menée et je me suis prise au jeu car si la fin est plus ou moins attendue, le suspens tient dans la résolution des détails savamment distillés tout au long du récit, qui m'a tenue éveillée jusqu'à 4h30 du matin.
N'ayant jamais lu Camilla Läckberg, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus noir et sanguinolent (j'ai du confondre avec un autre auteur suédois que je n'ai pas lu non plus ; je suis ignare en matière de polars nordiques) et malgré un petit côté « guimauve » (il faut bien le reconnaître), je ne boude pas mon plaisir : j'ai ri, j'ai pleuré (si, si), j'ai été prise par l'intrigue et j'ai appris des choses (notamment sur l'immigration wallonne en Suède au XVIIème siècle, comme quoi, nous sommes tous l' immigré de quelqu'un ; à bon entendeur…) Bref, ça m'a bien vidé la tête, tout ce dont j'ai besoin en ce moment, que demander de plus ? Et c'est avec plaisir que je reprendrai un billet pour la Suède afin d'y retrouver Erica et les siens (cette fois, je commencerai par le début).
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On connait bien la recette de Camilla Läckberg . Les retours en arrière chapitre après chapitre est LA technique que maîtrise très bien l'autrice. Donc, une technique pour fouiller le passé d'une mère dont on connait bien peu de choses.
Éricka trouve les journaux intimes de sa mère alors qu'elle doit s'atteler à l'écriture de son nouveau livre. Patrick, son mari, est en congé de paternité et s'ennuie du commissariat alors qu'un cadavre est retrouvé dans le village. de bonnes raisons pour nous parler du passé parfois trouble de la Suède, des organisations pro nazies encore trop contemporaines, de la haine, de l'intolérance, de tout presque. Beaucoup de personnages qui finalement seront tous reliés par un passé tourmenté. Dommage que l'on devine, assez facilement, comment toutes les pièces du puzzle s'agencent.
Une petite lecture de confinement quoi !
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Un polar intéressant de prime abord, avec des éléments socio-historiques concernant l'implication de la Suède dans la Seconde Guerre mondiale et les courants néo-nazis d'aujourd'hui.

Un texte qui se laisse lire très facilement avec une technique d'écriture bien rodée, peut-être un peu trop, puisqu'on retrouve la même manière d'intercaler des chapitres du passé que dans ses romans précédents. Une routine efficace, mais personnellement j'espère toujours qu'un auteur va s'améliorer avec le temps et se renouveler d'un livre à l'autre.

Des thèmes secondaires importants qui concernent l'humain, comme les conséquences de la maltraitance et les conflits parents enfants, les pertes des personnes âgées, l'amour, la jalousie et même l'homosexualité. Par contre, cet environnement est peut-être un rien trop pesant,

Mais dans les 100 dernières pages, c'est un peu comme le Père Noël, il faut vraiment y croire très fort pour ne pas voir les coïncidences un peu trop pratiques et les incohérences dans la psychologie des personnages .

Un polar pour les inconditionnels de Läckberg, qui aiment ses drames humains, qui sont prêts à fermer les yeux sur les gros fils blancs de la conclusion et qui trouvent confortable la piste familière et bien balisée de l'architecture de ses romans…
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Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
Tout au long de l'été, Erica avait gravité autour du sujet qui occupait continuellement ses pensées. Elle avait pesé le pour et le contre, avait failli se lancer plusieurs fois, sans jamais aller plus loin que le pied de l'escalier du grenier. Elle aurait pu prétexter que ces derniers mois avaient été très remplis. Le contrecoup du mariage, le chaos chez eux quand Anna et les enfants habitaient encore là. Mais ce n'était pas toute la vérité. Elle avait tout simplement peur. Peur de ce qu'elle pourrait trouver. Peur de commencer à fouiller et à exhumer des événements qu'elle aurait préféré ignorer.

Erica savait que, plusieurs fois, Patrik avait été sur le point de lui poser la question. De toute évidence, il se demandait pourquoi elle ne lisait pas les carnets qu'ils avaient trouvés au grenier. Mais il n'avait rien dit. De toute façon, elle n'aurait pas eu de réponse à lui fournir. Elle serait peut-être obligée de modifier sa perception de la réalité, c'était sans doute ce qui l'effrayait le plus. L'image qu'elle avait de sa mère et de son comportement vis-à-vis de ses filles n'était pas très positive. Mais c'était son image, elle la connaissait. C'était une vision qui avait résisté au temps, comme une vérité immuable sur laquelle elle pouvait s'appuyer. Elle serait peut-être confirmée. Renforcée même. Mais que se passerait-il si sa représentation se trouvait bouleversée ? S'il lui fallait affronter une toute nouvelle réalité ? Elle n'avait pas eu le courage de sauter le pas, pas jusqu'à aujourd'hui.

Erica posa un pied sur la première marche. Le salon retentit du rire joyeux de Maja qui se faisait chahuter par Patrik. Un bruit rassurant. Elle monta une nouvelle marche. Encore cinq, et elle serait arrivée.

La poussière vola quand elle ouvrit la trappe et entra dans le grenier. Ils avaient discuté la possibilité d'aménager les combles, pour Maja, quand elle serait grande et qu'elle voudrait un espace où se retirer. Mais pour l'instant ce n'était qu'un grenier avec un plancher de bois brut, un toit incliné et une charpente nue. Un fatras d'objets occupait une bonne moitié de l'espace. Des décorations de Noël, des vêtements devenus trop petits pour Maja, des cartons pleins à craquer de trucs trop laids pour avoir leur place dans la maison, mais trop chargés de souvenirs pour être jetés.

Le coffre se trouvait dans un coin au fond du grenier. Un modèle ancien en bois et tôle, le genre de malle bombée qu'on utilisait autrefois pour voyager. Elle s'en approcha et s'assit par terre. Passa sa main sur le bois. Après une profonde inspiration, elle souleva le couvercle. Une odeur de renfermé s'en échappa et elle fronça le nez.

L'émotion qu'elle avait ressentie lorsque Patrik et elle avaient trouvé le coffre et en avaient examiné le contenu était encore vive. Ce jour-là, elle avait sorti les affaires tout doucement, les unes après les autres. Des dessins qu'Anna et elle avaient faits. De petits objets qu'elles avaient fabriqués en travaux pratiques à l'école. Qu'Elsy avait gardés. Elsy, leur mère qui pourtant ne semblait jamais s'intéresser aux bibelots que ses filles mettaient tant d'application à réaliser. De nouveau, Erica les sortit et les posa sur le plancher. Puis ses doigts rencontrèrent enfin le tissu qu'elle cherchait au fond du coffre. Elle le saisit avec précaution. La petite brassière avait été blanche autrefois mais, en la levant vers la lumière, elle vit que les années l'avaient jaunie. Les traces marron dont elle était constellée l'intriguaient particulièrement. Elle les avait tout d'abord prises pour des taches de rouille, avant de réaliser que ce devait être du sang. Le contraste entre la brassière de bébé et le sang séché lui serra le coeur. Comment cette brassière s'était-elle retrouvée ici ? A qui avait-elle appartenu ? Et pourquoi sa mère l'avait-elle gardée ?

Erica posa doucement le petit vêtement à côté d'elle. Lorsqu'ils l'avaient trouvé, un objet était enveloppé à l'intérieur, mais il ne se trouvait plus dans la malle. C'est la seule chose qu'elle avait retirée. Une médaille nazie, protégée par le tissu souillé de la brassière. Elle avait été surprise par sa propre réaction. Les battements de son coeur s'étaient accélérés, sa bouche s'était asséchée et sur sa rétine s'étaient mises à défiler des séquences de films documentaires de la Seconde Guerre mondiale. Que faisait une médaille nazie ici à Fjällbacka ? Dans sa maison ? Parmi les affaires de sa mère ? Tout ça était absurde. Elle avait voulu remettre la médaille dans le coffre et refermer le couvercle. Mais Patrik avait insisté pour qu'ils la montrent à un expert, histoire d'en savoir plus, et elle avait cédé, de mauvaise grâce. C'était comme si elle entendait des chuchotements en elle, des voix funestes et prémonitoires. Quelque chose lui avait dit qu'elle ferait mieux d'occulter l'insigne et de l'oublier. Mais la curiosité avait pris le dessus. Début juin, elle avait déposé la médaille chez un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, et avec un peu de chance ils seraient bientôt renseignés sur son origine.

Mais de tout ce que contenait la malle, c'était autre chose qui avait interpellé Erica. Quatre carnets bleus dissimulés tout au fond. Elle avait reconnu l'écriture de sa mère sur la couverture, penchée à droite, avec des entrelacs, mais d'une main plus jeune et mieux assurée. Erica les sortit et laissa son index glisser sur le premier. Tous portaient l'inscription "Journal intime". Ces mots éveillèrent des sentiments contradictoires en elle. De la curiosité, de l'excitation, de l'empressement. Mais aussi de la crainte, de l'hésitation et un fort sentiment de violer une sphère privée. Avait-elle le droit de lire ces cahiers ? Avait-elle le droit de prendre part aux pensées et aux sentiments secrets de sa mère ? Par essence, un journal intime n'est pas destiné aux yeux d'autrui. Sa mère ne l'avait pas écrit pour qu'une autre personne en partage la teneur. Peut-être n'aurait-elle pas voulu que sa fille le lise. Mais Elsy était morte, et Erica ne pouvait pas lui demander la permission. Elle serait seule pour prendre sa décision et déterminer quelle attitude adopter.

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Si on avait une boule de cristal qui nous montrait tout ce qu'on allait vivre dans sa vie, on n'aurait sans doute pas la force de se lever le matin. L'objectif est probablement qu'on reçoive la vie par portions. Qu'on reçoive les chagrins et les problèmes par morceaux juste assez gros pour pouvoir les avaler.
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Il enleva sa veste, posa soigneusement ses chaussures dans l'entrée sur l'étagère prévue à cet effet, puis il alla rejoindre Rita dans la cuisine.
- On dirait qu'ils s'entendent bien.
- Qui ça ? dit Melberg bêtement.
Son cerveau était entièrement occupé par la vue du postérieur merveilleusement plantureux de Rita. Elle était en train de préparer le café devant le plan de travail.
- Senorita et Ernt, évidemment, s'exclama Rita en se retournant.
Melberg afficha un sourire embarrassé.
- Ah oui, les chiens, bien sûr. Oui, ils semblent s'apprécier.
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page 112. Patrik était monté se changer dans la chambre, son jean et son tee-shirt ne convenaient pas à Erica. Il avait protesté, après tout ce n'était que sa frangine et Dan qui venaient dîner, mais elle ne l'entendait pas de cette oreille. Un dîner de vendredi soir était sacré. Avoir un peu de style, c'était la moindre des choses.
Erica ouvrit le four et vérifia le filet mignon. Depuis la veille elle avait mauvaise conscience de s'en être prise si violemment à Patrik, et pour se racheter elle avait préparé un de ses plats favoris : filet mignon en croûte sauce porto et purée de pommes de terre. C'était le plat qu'elle lui avait cuisiné le premier soir où elle l'avait invité à manger chez elle. Le premier soir où ils avaient... Elle eut un petit rire en fermant le four. Ça paraissait si lointain, alors qu'il n'y avait que quelques années. Elle aimait Patrik d'un amour pur et sincère, mais elle ne s'était pas ima¬giné à quel point le train-train quotidien et la vie avec un bébé pouvaient tuer l'envie de faire l'amour cinq fois de suite, comme ils l'avaient fait cette nuit-là. Aujourd'hui, rien que d'y penser, elle sentait l'épuisement l'envahir. Une fois par semaine, c'était déjà une sorte de performance.
- Ils seront là dans une demi-heure, cria-t-elle et el.-, com¬mença à préparer la sauce.
Elle s'était déjà changée, un pantalon noir et la chemise vio¬lette qu'elle avait gardée depuis ses années à Stockholm et qu'elle adorait. Par précaution, elle avait mis un tablier, et Patrik mon¬tra son enthousiasme en sifflant quand il la vit.
- Mais que voient-ils donc là, mes yeux fatigués? Une ap¬parition ! Un être divin et glamour, avec toutefois une touche de folklore et de culinarité !
- Culinarité, ça n'existe pas, dit Erica en riant quand Patrik lui embrassa la nuque.
- A partir de maintenant, si.
Il fit un pas en arrière et esquissa un tour sur lui-même. - Alors ? Je te conviens ? Ou il faut que je remonte me changer encore une fois ?
- Arrête, à t'entendre on a l'impression que je suis la pire des mégères.
Erica l'inspecta des pieds à la tête avec une sévérité feinte, puis elle éclata de rire.
- C'est bon, tu es digne de représenter notre foyer. Si main¬tenant tu pouvais aussi mettre la table, je commencerais à com¬prendre pourquoi je t'ai épousé.
- Mettre la table. Considère que c'est déjà fait.
Une demi-heure plus tard, à sept heures pile, lorsqu'on sonna à la porte, le repas était prêt et la table mise. Anna et Dan arri¬vèrent avec Emma et Adrian, qui se précipitèrent à la recherche de Maja.
- C'est qui, ce beau mec ? dit Anna. Et qu'est-ce que tu as fait de Patrik ? T'as bien fait de le changer, il est vraiment canon celui-ci.
Patrik serra Anna dans ses bras.
- Content de te voir, chère belle-sueur. Comment vont les tourterelles (tourtereaux ?)? C'est un honneur de vous avoir là, de savoir que vous avez réussi à vous arracher de la chambre à coucher un moment.
- Beehhh, dit Anna en rougissant, avant de lui donner quelques petits coups de boxe amicaux sur la poitrine.
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Erica savait que, plusieurs fois, Patrik avait été sur le point de lui poser la question. De toute évidence, il se demandait pourquoi elle ne lisait pas les carnets qu'ils avaient trouvés au grenier. Mais il n'avait rien dit. De toute façon, elle n'aurait pas eu de réponse à lui fournir. Elle serait peut-être obligée de modifier sa perception de la réalité, c'était sans doute ce qui l'effrayait le plus. L'image qu'elle avait de sa mère et de son comportement vis-à-vis de ses filles n'était pas très positive. Mais c'était son image, elle la connaissait. C'était une vision qui avait résisté au temps, comme une vérité immuable sur laquelle elle pouvait s'appuyer. Elle serait peut-être confirmée. Renforcée même. Mais que se passerait-il si sa représentation se trouvait bouleversée ? S'il lui fallait affronter une toute nouvelle réalité ? Elle n'avait pas eu le courage de sauter le pas, pas jusqu'à aujourd'hui.
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