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3,98

sur 1519 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De retour de mon second voyage à Fjällbacka, j'ai à nouveau beaucoup apprécié mon séjour en compagnie d'Erica et toute sa clique.
Mais…
Je pourrais résumer mon impression de lecture avec cette expression : « Qui trop embrasse mal étreint ». À brasser trop de thématiques ( liste non exhaustive : la question des migrants, le harcèlement, la parentalité, l'héritage familial, le meurtre d'enfants et même la sorcellerie ) et d'époques différentes (de nos jours, il y a trente ans et 1671), j'ai eu une sensation de dispersion, de passer du coq à l'âne, encore accentuée par l'alternance non pas des chapitres mais bien des paragraphes, se focalisant chacun sur l'un ou l'autre personnage. Résultat : la tension dramatique retombait à chaque fois et plus encore quand c'était pour venir se concentrer sur une petite scène triviale du quotidien, certes bienvenue, car le récit est très noir, mais pas forcément bien placée. J'ai donc sauté quelques paragraphes pour en arriver au final où les intrigues se rejoignent et s'éclairent mutuellement, selon la recette éprouvée.
Malgré ma critique, je retournerai à Fjällbacka : j'ai fini par m'attacher à ses habitants et j'adore visiter ce coin de la Suède. Ce que me permet cette saga, à défaut de pouvoir le faire dans la réalité.
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Je viens de refermer La Sorcière et je peux dire y avoir pris un certain plaisir... mais non un plaisir certain. Deux fillettes qui disparaissent à trente ans d'intervalle alors que les deux adolescentes qui avaient été impliquées dans la première disparition se retrouvent réunies pour la première fois au même endroit depuis tout ce temps. Leurs deux enfants, aujourd’hui des adolescents, Sam et Jessie, qui se rencontrent et s’aiment, connectant à travers leurs expériences d'intimidation, pour le meilleur et pour le pire. Un camp de réfugiés syriens qui ne fait pas l'unanimité dans la population et qui suscite des tensions haineuses, et bien vite des drames. Une femme, Elin, obligée de servir au presbytère sa demi-soeur Britta, envieuse et cruelle, et son mari Preben pour vivre décemment avec sa petite fille Märta suite la mort de son mari, intrigue qui se passe en 1671-1672. Et que dire de cette chère Erica, préoccupée par sa soeur Anna enceinte, qui tente d'écrire un livre sur l'affaire des disparitions tout en ne sachant quoi faire de ses trois jeunes enfants. C'est bien écrit, je suis passée par toute la gamme des émotions car beaucoup de personnages ne sont pas épargnés, personnages qui sont attachants comme d'habitude... J'ai cependant trouvé le roman un peu trop long pour des intrigues qui semblent à la fin pas tout à fait ficelées (la sorcière du titre jouant un rôle plutôt secondaire par exemple), un peu trop cantonné dans une structure narrative répétitive, et certaines réflexions, par exemple sur l'immigration, en particulier au début, un peu trop superficielles. Mais je lirai le prochain, c'est sûr.
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La SorcièreCamilla Läckberg

J'aime bien les livres de Camilla Läckberg parce qu'ils se lisent tout seul.

Dans celui ci j'ai trouvé que l'histoire était longue à se mettre en place.
Et puis il y a quelque chose qui m'agace de plus en plus c'est la vie privée des différents protagonistes et surtout celle des policiers. Je trouve que cela prend de plus en plus de place au file des romans.

Mais j'ai quand même passé un bon moment de lecture et l'histoire était pleine de suspense et de rebondissements

A lire pour passer un moment sympa.
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Néa, 4 ans, une enfant disparue ce n'est pas une affaire courante, elle habite la même ferme que Stella disparue, elle aussi, 30 ans plus tôt et qu'on avait retrouvée flottant dans l'étang. Harald qui avait ,à l'époque, trouvée Stella aperçoit sous un arbre une main, une toute petite main. le mal est de retour ! Quelle probabilité pour qu'une même personne trouve à 30 ans d'intervalle deux fillettes assassinées ? le meurtrier est-il revenu ou est-ce un imitateur ? Marie et Helen deux jeunes filles de 13 ans, enfants immatures ont été accusées et condamnées pour le meurtre de Stella. Leif, l'enquêteur de l'époque s'était mis à douter de leur culpabilité et avait fini par se suicider.

Et voilà que Marie est revenue à Fjällbacka pour tourner un film sur Ingrid Bergman et que sa complice Helen a décidé de faire sa vie ici avec James son compagnon. Jessie et Sam leurs enfants respectifs ressentent toute la haine qu'on a fait naître en eux et aspirent à se venger. Et pourquoi ne pas diriger les soupçons vers le camp de réfugiés syriens, des boucs émissaires tout trouvés.

Aucune surprise dans la construction de ce nouveau roman de Camilla Läckberg, l'auteur continue de nous balader entre un meurtre survenu il y a quelques années et un qui vient de se passer. On retrouve les enquêteurs du commissariat de Fjällbacka, dont bien sûr Patrick et son épouse Erica, une écrivaine, qui comme d'habitude sera mêlée à l'enquête. Camilla Läckberg dose avec habilité la vie privée des ses principaux personnages avec la progression des investigations et elle sait parfaitement relancer l'intérêt du lecteur et faire rebondir le récit en distillant une information à la fin d'un chapitre.

L'auteur dresse un parallèle entre la chasse aux sorcières menées par l'Eglise et l'état en 1671 à travers l'histoire d'Elin et les préjugés et la peur des cultures étrangères suscités par l'arrivée massive de migrants venus de Syrie, l'occasion de s'interroger sur la politique migratoire menée par la Suède et l'intégration des ces nouveaux arrivants. Mais ce rejet de l'autre se manifeste aussi à l'école, Sam et Jessie deux adolescents devenus des parias parce que différents.

Comme toujours, beaucoup de suspects, beaucoup de gens qui peuvent être derrière les crimes. Un livre facile et agréable à lire même si l'explication finale de ces meurtres est un peu alambiquée.


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La sorcière met en scène les personnages récurrents de Camilla Lackberg : Erica Falck et son mari Patrik Hedström, et bien sûr dans le cadre a priori idyllique de la petite ville côtière de Fjällbacka.
Rien de bien dépaysant, et si l'on aime c'est plutôt plaisant. Erica ne cesse de s'immiscer dans les enquêtes de son mari, ici aux prises avec la disparition d'une enfant. C'est l'occasion pour l'auteur de tisser plusieurs histoires qui s'entrecoupent : l'enquête contemporaine de Patrik, mais également, en surimpression, celle du meurtre non élucidé d'une fillette au même endroit, une trentaine d'années plus tôt. Les ravages de cette disparition sur les survivants, mal cicatrisés, sont brutalement remis en lumière.
Le point fort de ce livre, ce sont les personnages : cassés, abimés par la vie, locaux ou immigrants, tous apportent au récit.
En revanche, l'intrigue est trop dense à mon goût .
A cela il faut ajouter quelques chapitres qui retracent de l'histoire d'Elin, à la fin des années 1600.
J'avoue que je n'ai pas spécialement pris plaisir à la lecture de ces derniers, me demandant où l'auteur avait voulu en venir -visiblement, d'après la dédicace, à se faire plaisir en écrivant sur le moyen âge-. Mais là, avec une intrigue de base déjà trop dense, ces chapitres dont le lien avec le présent est douteux ne m'ont pas paru indispensables.
En refermant ce livre, j'ai la vague impression d'avoir avalé un gâteau plein de crème, vaguement écoeurant et trop lourd.
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Toujours autant attendue, Camilla Lackberg est récemment revenue dans le giron littéraire grâce aux nouvelles aventures d'Erica Falck et de Patrick Hedstrom. Mais que peut-il bien encore se passer à Fjallbacka ? Une disparition ? Un meurtre ? Oui, mais pas seulement...évidemment ! Mêlant trois histoires, trois intrigues, la reine du polar nordique nous embarque de 1672 aux années 80 jusqu'à notre époque pour nous balader de pages en pages, de suspects en victimes. de ces 700 pages, il m'a été parfois difficile de m'y retrouver comme de me passionner. La faute peut-être, aux trop nombreux personnages et une enquête qui se perd en longueur ? Probable. La faute aux vacances de mon amoureux ? Possible. Tout en retrouvant ces attachants personnages, l'auteure entreprend un roman plus social et plus politique sans toutefois prendre de risques. Quoi qu'il en soit, mettre quinze jours pour terminer un roman est inacceptable, j'ai frôlé la dépression littéraire ! 

Nea, quatre ans, disparue et retrouvée morte en forêt peu de temps après, est la seconde enfant a trouver la mort dans d'étranges circonstances. En effet, trente ans plus tôt, Stella, est elle aussi retrouvée inanimée en forêt à proximité de la même ferme. Pourtant, les deux meurtrières Marie et Helen, treize ans à l'époque, avouent rapidement le meurtre pour ensuite se raviser. Existe-t-il un lien entre les meurtres, et si oui, quel est-il ? Alors que la chaleur s'empare de la ville, Patrick et son équipe vont être confrontés à un sac de noeuds pour le moins bien ficelé... Alors qu' Erica déterre les dessous de l'affaire Stella pour son prochain roman, la ville accueille non sans peur des réfugiés syriens tandis que Marie, devenue actrice, revient à Fjallbacka pour le tournage de son prochain film... Sous fond d'une malédiction vieille de plusieurs siècles, certains secrets sont tenaces ! 

Très contente de retrouver toute cette sympathique bande dans cette bourgade enchanteresse qu'est Fjallbacka, je l'ai moins été à mesure qu'avançait le roman. de plus en plus lisses, de plus en plus complaisants, certains protagonistes deviennent carrément chiants ! Oui, vous avez bien lu... Erica et Patrick ne sont plus qu'ennui et que dire de Gosta rendu à une personnalité sans saveur. le salut, s'il y a, vient de la fraîcheur du jeune flic Martin et de l'insupportable commissaire Melberg qui soit dit en passant, commet une terrible bévue ! de l'évolution des personnages centraux se confirme leurs qualités comme leurs défauts qui semblent être figés au fil des romans.

De construction identique, ce tome utilise la voix choral et les flash-back à profusion quitte à perdre le lecteur en route, ce qui fut mon cas. Usant de trois époques, Camilla Lackberg passe parfois du coq à l'âne entre le meurtre de Nea à celui de Stella, trente ans plus tôt, me laissant contrainte de relire ces passages... Beaucoup de personnages donc, différentes périodes et une enquête qui s'embourbe...ça sent l'ennui ! Toutefois, les petits interludes sur une pauvre femme et sa fille en 1672 amènent une pause récréative sans savoir à quoi cela peut déboucher. Mouais, pourquoi pas ? 

Néanmoins, de cette sensation de confusion, un élément actuel apporte une caution de réel à ce roman : l'arrivée de réfugiés syriens. Plus social et plus politique donc, la romancière intègre une poignée de personnages qui témoignent d'une crise migratoire existante pour l'inclure dans ses romans. Confrontés aux regard extérieurs et aux jugements hâtifs, ce sont bien eux les personnages les plus intéressants de ce tome. En prêtant sa voix aux réfugiés, l'auteure démonte les préjugés un a un et ce, sans apitoiements. Clin d'oeil aux procès de sorcières sur la base de la peur et d'une religion omnipotente...mais je ne vous en direz pas plus, gnark, gnark, gnark !  

Un roman en demi-teinte, où une montagne de crêpes et quelques tasses de thé noir ne furent pas de trop à la lueur des sept cent pages qui compose ce livre. de la noirceur vous n'en trouverez pas forcément, mais si vous aimez les enquêtes fournies et amples ce tome devrez vous ravir.
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Toujours un plaisir de lire un livre de Camilla LACKBERG. J'aime l'ambiance suédoise, l'intrigue policière sur le meurtre de deux fillettes au même endroit à 30 ans d'intervalle.
Le roman reprend certaines actualités comme l'accueil des migrants.
Une partie du livre raconte l'histoire d'une femme accusée de sorcellerie au 17ème siècle. Je trouve que cette partie n'apporte rien à l'intrigue principale et le lien est malheureusement tiré par les cheveux.
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La série des romans policiers de Camilla Läckberg mettant en scène l'écrivaine Erica Falck et son mari, le policier Patrik Hedström se passe à Fjällbacka, un petit port touristique de Suède.

Erica rassemble de la documentation pour écrire un livre sur un fait-divers qui a eu lieu 30 ans plus tôt. Stella, une fillette de 4 ans avait été assassinée dans la forêt. Deux adolescentes de 13 ans, Marie Wall et Helen Persson avaient avoué le crime, avant de se rétracter. Elles ont été jugées, mais pas condamnées, vu leur âge. A dix-huit ans, la belle et sensuelle Marie est partie à Hollywood et est devenue une star de cinéma. Elle est mère de Jessie, une adolescente boulotte. Helen s'est mariée et vit toujours à Fjällbacka avec son fils Sam. Son mari, James est militaire auprès de l'ONU et collectionneur d'armes à feu. Un camp de réfugiés syriens dans la petite ville provoque des tensions avec les partisans d'un parti d'extrême droite, tandis que d'autres leur apprennent à faire de la voile. Marie Wall, dont la carrière hollywoodienne décline, est venue tourner un biopic d'Ingrid Bergman à Fjällbacka.
Linnea, dite Nea, qui vit avec ses parents dans la ferme où vivaient Stella et sa famille disparaît. Une battue est organisée et le corps dénudé de la fillette est retrouvé à peu près au même endroit que le corps de Stella. S'agit-il du même tueur ? Est-ce que le retour de Marie Wall est une coïncidence ? L'extrême-droite essaie d'imputer le crime aux réfugiés.

J'avoue ne pas être une inconditionnelle de Camilla Läckberg, qui mêle plusieurs époques et plusieurs crimes, ainsi qu'un récit historique (ici, une chasse aux sorcières en 1671) avec la vie de tout le commissariat de Fjällbacka et de la famille d'Erica.

Erica est écrivaine, mais elle passe plus de temps avachie devant la télévision avec un verre de vin. Ses trois enfants en bas âge passent plus de temps avec leur grand-mère paternelle ou leur tante Anna qu'avec leur mère. Malgré le nombre de crimes élevés dans la petite ville, le commissariat semble toujours en sous-effectif, tant en quantité qu'en qualité.

Dans La Sorcière, ce qui m'a le plus gêné, ce sont les incohérences.
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Il y a 30 ans, Stella, 4 ans, est assassinée par deux adolescentes, Marie et Helen.
30 ans après donc, alors que Marie est de retour à Fjällbacka, Nea, 4 ans est retrouvée assassinée au même endroit que Stella.

Il ya aussi le contexte migratoire actuel et l'accueil des migrants syriens, fuyant leur pays, essayant de s'intégrer dans un monde différent du leur. Pensant avoir trouvés un territoire libre et en paix, les personnages, tel Karim, vont essayer de s'intégrer, aiddant même aux recherches de Néa puis perdront de nouveau l'espoir face à la violence, la haine qui feront de nouveau naître la peur en eux. (je n'en dirais pas plus, n'insistez pas :-) )

L'adolescence est traitée ici aussi avec le harcèlement scolaire, la difficulté de s'intégrer à un groupe. Les personnages forts, les trois comparses qui mènent les mauvais coups sur deux reclus du groupe, qui finiront par se venger en montant un coup encore plus gros et plus sanglant encore (non, non, je n'en dirais pas plus, ouvrez le livre, vous verrez ! ;-) )


Sans oublier, le retour en 1672 avec l'histoire d'Elin, veuve et pauvre, savante des plantes, qui est contrainte pour survivre de se mettre au service de sa soeur Britta qui l'a hait du plus profond de son être (vous découvrirez pourquoi si vous ouvrez le roman...).
J'oubliais le détail important : 1672 = période où la chasse aux sorcières bat son plein !
(Toujours pas envie d'ouvrir le roman ?)


C'est la 4ème roman de Camilla Lackberg que je lis. Oui à ces quelques mots, vous avez compris que je prends les livres comme ils viennent, pas forcément en lecteur assidu des aventures d'Érica et des enquêtes policières de Patrick et ses collègues. (Mais cela ne gène en rien la compréhension).

Camilla Lackberg c'est un style d'écriture, une plume particulière et des personnages aussi forts qu'attachants, touchant ou énervants.
La force de l'auteure c'est sa faculté à présenter plusieurs histoires et plusieurs époques dans l'histoire et de tisser les fils ensemble au fur et à mesure des pages.

Ce roman que l'on peut qualifier de pavé, pourra vous paraître un peu long au démarrage et le volume du livre à ce moment vous sembler épais...

Certaines critiques font état d'une multitude de personnages : les migrants, l'enquête et les témoins, la famille d'Erica, les ados etc... Et c'est vrai ! Il y a pléthore de personnages. Il est possible que vous ayez besoin de remettre des noms sur des actions.

Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur que j'ai lu même si j'ai passé un bon moment en retrouvant les personnages récurrents.

A vous de vous faire votre propre opinion ! Belle découverte à vous
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Ca y est enfin.. je viens de clore les dernières aventures d'Erica. Ouf, ça a été long.
Je l'ai trouvé un peu poussif ce livre. Il aurait fait 150 pages de moins, cela aurait été bien.
Bien sûr c'est un plaisir de retrouver la petite famille avec les enfants qui grandissent, les mariages, etc etc... mais bon, cela prend trop de place.
Quant à l'intrigue, le résumé semblait intéressant. Deux enfants tués à 30 ans d'intervalle... Là aussi, ça a été une grande déception. Intrigue bâclée, prévisible. On reste sur sa faim.
Et ne parlons pas du lien avec les aventures de la sorcière en 1672... lien vite fait avec le monde contemporain... juste la dernière page.
Tout cela est bien superficiel et manque de consistance. On est loin des premiers tomes de la série.
J'espère que le prochain roman qui sort en Avril sera un peu meilleur.... on croise les doigts !
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