Heurté à la Grande Histoire, brisé de drames, teinté de jalousies, l'amour tisse sa toile laissant en tout coeur la rudesse des déconvenues. À nos oreilles résonnent les chants d'Encarnación, ses talons claquent le sol, ses mains s'agitent, les vers de
Federico García Lorca se déclament, percutent. Il fait chaud, le soleil brule et dans l'air s'échappe les effluves des cuisines de Juan. le sable boit le sang des toreros, les gitans chuchotent. le roman nous emporte. Nos pas charrient la poussière, nos coeurs frappent la cadence, on sue, on tremble, on espère. L'histoire se vit tant les mots nous entrainent. N'est-ce pas là le plaisir à trouver dans une lecture ? Des pages que l'on tourne avec avidité, le silence que l'on cherche pour n'entendre que le texte, une passion dont on s'imprègne …
«
Les sacrifiés » se mêlent à l'Histoire que l'on révise ; tout y est si précis, si documenté. On les gobe impatient de connaitre la suite. S'aimeront-ils ?
Une lecture captivante.
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