Je me suis mis à
la course l'année dernière et je m'y tiens avec beaucoup de rigueur. Mon objectif de l'année est de
courir le marathon de New-York 2014 et je suis encore bien loin du compte.
Alors, lorsque je trouve un livre sur
la course à pied, je me lance, espérant trouver un écho littéraire à ma nouvelle obsession. J'ai déjà bien aimé "Autoportrait de l"auteur en coureur de fond" de
Haruki Murakami et je crois que je vais aller voir rapidement du côté de
Echenoz.
En attendant, on peut dire que cet essai de Guillaume le Blanc, m'a fait beaucoup transpirer. Loin d'y trouver l'exaltation, j'ai peiné comme un damné. J'ai eu le sentiment à lire ces 42 petits textes, d'être pris 42 fois dans le 42ème kilomètre d'un marathon. Aussi fourbu, impuissant et dégoutté que je serais j'imagine si j'étais rendu aux derniers mètres d'une course interminable et sans but.
J'ai trouvé ce livre déplaisant au possible. Il m'a donné le sentiment d'être stupide, ne comprenant quasiment aucun des chapitres du livre, sauf les courts billets biographiques sur les coureurs de fond légendaires qui donnent au texte un petit coup de fouet utile quand le corps et l'esprit du lecteur de fond ne suivent plus.
Je n'ai pas su suivre le fil de la pensée de l'auteur, dépassé sans doute par le niveau du philosophe. Je manque sans doute encore d'entrainement...
Février 2014
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