AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Hysteresis (13)

"A chaque fois qu'un enfant dit qu'il ne croit pas aux fées, il y en a une qui tombe raide morte, je sais tout ça par cœur, j'ai dit. Vous ne devriez pas traîner toutes seules.
- A chaque fois qu'une fée doute de l'existence des humains, il y en a un qui crève, a souri l'une des jumelles. C'est beaucoup plus drôle dans ce sens-là, non ?"
Commenter  J’apprécie          442
- Que faisait votre père ?
- Romancier.
- Dieu du ciel, ce métier existait donc vraiment ? Écrire des choses imaginaires pour des gens qui n'avaient rien de mieux à faire qu'à lire ces pages inutiles ?
- Il aurait pu vous expliquer longuement l'utilité de la fiction. Quoi qu'il en soit, il ne faisait pas partie des pollueurs.
- S'il avait été classé pollueur, vous ne seriez pas ici. Tous ont été condamnés et pour la plupart exécutés. Leurs familles ont été mises à l'index.
- Les artistes ne polluaient pas.
- Votre père avait une voiture, une télévision et un ordinateur, non ?
- J'avais dix-huit ans quand ça s'est produit. Mes parents ne sont plus de ce monde depuis longtemps.
- Dix-huit ans, c'est déjà beaucoup. Je vous tiendrai à l’œil. Tout ce village va vous tenir à l’œil. Vous êtes un survivant, un type d'avant la Panique. Donc un suspect pour les habitants de Rouperroux.
Commenter  J’apprécie          420
Ma génération est morte. Je me suis allongé dans la boue, je me suis séché à l'air du crime, j'ai joué des bons tous à la folie. Qui vous a parlé de ma génération?
Commenter  J’apprécie          160
Ma foi, je suis comme le monstre de Frankenstein.
Un panier de souvenirs. Ah ! ce matin-là, sous les bouleaux, plusieurs femmes se télescopaient en moi. Une fillette de neuf ans qui construisaient des cabanes en forêt avec son père avant de rentrer regarder un film devant la cheminée. Une adolescente de seize ans amoureuse d'un jeune homme arrogant le temps d'un printemps. Une trentenaire brisée par la folie du monde. Encore ? Une femme de quarante-cinq ans perdue dans ses tâches pénibles et quotidiennes. La vieille de cinquante-huit ans que je suis désormais, fracturée comme un miroir tombé à terre. On a beau dire, on est la sommes de nos souvenirs.
Commenter  J’apprécie          110
Allumons un grand feu pour brûler notre histoire
Mets du bois au milieu, enfumons nos mémoires

Allumons un grand phare, oublions nos aïeux
Nous jetant dans le noir, ils n'ont pensé qu'à eux

Et nous sommes devenus la proie des ouragans
Des enfants éperdus ballotés par le vent

Nous avons déserté traqués par les brigands
Les villes abandonnées, les rues pavées de sang

Loin des palais de marbre, pleurant notre abandon
A genoux sous les arbres nous demandons pardon.
Commenter  J’apprécie          90
«Cette abomination, la guérisseuse a clamé d'une voix forte et grave en désignant de nouveau l'éolienne, cette abomination perturbe la tranquillité de notre village. Plus grave encore, elle perturbe ce en quoi nous croyons. Elle perturbe les arbres et perturbe les esprits. Elle va tuer les oiseaux, les papillons, les abeilles, et tous les êtres qui volent.
- Elle peut tuer les fées ? L'une des jumelles a demandé avec un air catastrophé.
- Elle peut leur coupé les ailes entre ses bras qui sont comme des fléaux et peut les broyer. Elle est la mort, la Camarde. Elle peut tuer ces êtres et ces forces que nos aïeux, maudit soient-ils, ne voyaient plus. Les machines appellent vers nous les hommes de feu, les monstres des bois, les mauvais génies des tempêtes et ceux des ouragans. Rappelez-vous le Serment aux fées :
Un vautour métallique a cassé ta maison
Le ver informatique a oublié ton nom
L'araignée numérique a craché son poison
Le serpent électrique pliera sous mon talon
Douce fée nous jurons
Demain nous combattrons
Ces abominations ! »
Commenter  J’apprécie          70
Ce sont les jeunes qui ont besoin de chance. Si les vieux ont toute leur vie derrière eux, c'est que la chance fut pour eux une amie sincère.
Commenter  J’apprécie          60
Allumons un grand feu pour brûler notre histoire
Mets du bois au milieu, enfumons nos mémoires

Allumons un grand phare, oublions nos aïeux
Nous jetant dans le noir, ils n’ont pensé qu’à eux

Et nous sommes devenus la proie des ouragans
Des enfants éperdus ballottés par le vent

Nous avons déserté traqués par les brigands
Les villes abandonnées, les rues pavées de sang

Loin des palais de marbre, pleurant notre abandon
A genoux sous les arbres nous demandons pardon
(Chant de la colère, auteur inconnu.)
Commenter  J’apprécie          60
Nous vivons dans les ombres d'un passé qui s'évanouit.
Commenter  J’apprécie          30
Les histoires ne peuvent pas changer le monde, mais je crois qu'elles peuvent changer les cœurs.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (111) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Schcoolbabelio le garçon qui savait tout-celian

    Que fait Malo quand il finit une heure avant?

    il va à la pêche
    il va au stade
    il reste chez lui

    11 questions
    1 lecteurs ont répondu
    Thème : Le garçon qui savait tout de Loïc Le BorgneCréer un quiz sur ce livre

    {* *}