Christine Le Bozec/5
3 notes
Résumé :
Carrière météorique que celle de Barras, né en 1755 dans une famille provençale modeste.
En 1782, lorsqu'il quitte l'armée après des missions aux Indes et au Cap, il n'est qu'un obscur lieutenant aux moyens de subsistance inconnus, qui végète jusqu'à la Révolution, dans laquelle il s'engage résolument.
A partir de 1792, il connaît une ascension fulgurante qui le propulse, de novembre 1795 à novembre 1799, à la tête de la France aux côtés de quatre au... >Voir plus
En 1782, lorsqu'il quitte l'armée après des missions aux Indes et au Cap, il n'est qu'un obscur lieutenant aux moyens de subsistance inconnus, qui végète jusqu'à la Révolution, dans laquelle il s'engage résolument.
A partir de 1792, il connaît une ascension fulgurante qui le propulse, de novembre 1795 à novembre 1799, à la tête de la France aux côtés de quatre au... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Une biographie superbe de Paul Barras.
Conventionnel, représentant en mission à Toulon, général en chef le 9 thermidor," roi du Directoire", renversé par Bonaparte en Brumaire, ce personnage traine, lui aussi, une légende noire que Christine le Bozec essaie brillamment de dénouer.
Sans développer une légende rose assise sur ses Mémoires, cette biographie décrit la vie d'un homme du 18e siècle :
- refuse de considérer une femme autrement que comme une agréable compagnie ; il refusa de parler à Roland, tant que sa femme était présente…
- s'étourdissant dans les soirées et les salons.
- aimant le luxe et l'argent,
- changeant et inconstant en politique, mais fidèle en amitié,
- homme engagé en tant que représentant en mission notamment à Toulon en décembre 1793, en général le 9 thermidor pour arrêter les robespierristes,
- ami et protecteur des personnages célèbres, Thérésia Cabarrus (Madame Tallien), Joséphine, Bonaparte, Madame de Staël
Cet ouvrage est un bon résumé de la Révolution française et surtout du Directoire (période peu étudiée).
Conventionnel, représentant en mission à Toulon, général en chef le 9 thermidor," roi du Directoire", renversé par Bonaparte en Brumaire, ce personnage traine, lui aussi, une légende noire que Christine le Bozec essaie brillamment de dénouer.
Sans développer une légende rose assise sur ses Mémoires, cette biographie décrit la vie d'un homme du 18e siècle :
- refuse de considérer une femme autrement que comme une agréable compagnie ; il refusa de parler à Roland, tant que sa femme était présente…
- s'étourdissant dans les soirées et les salons.
- aimant le luxe et l'argent,
- changeant et inconstant en politique, mais fidèle en amitié,
- homme engagé en tant que représentant en mission notamment à Toulon en décembre 1793, en général le 9 thermidor pour arrêter les robespierristes,
- ami et protecteur des personnages célèbres, Thérésia Cabarrus (Madame Tallien), Joséphine, Bonaparte, Madame de Staël
Cet ouvrage est un bon résumé de la Révolution française et surtout du Directoire (période peu étudiée).
Voici la biographie d'un personnage contreversé de la Révolution Française.
Né le 30 juin 1755 à Fox-Amphoux dans une famille de la noblesse provençale, peu fortunée.
Il embrasse la carrière des armes à l'âge de seize ans.
De manière fortuite et sans implication, il fréquente les principaux acteurs de l'Affaire du Collier de la Reine.
Elu député du Var, en 1792, à la Convention ; montagnard qui participe à la chute de Robespierre le 9 thermidor, il est nommé général de brigade en 1795.
Membre éminent du Directoire, le coup d'Etat du 18 brumaire de Bonaparte le contraint à l'exil.
Christine le Bolzec a fait un prodigieux travail de recherches afin de dissiper la légende noire de ce personnage.
Malgré tout l'intérêt de cette biographie, je ne supporte pas Barras.
Il a le pouvoir entre Robespierre et Napoléon Bonaparte (personnages charismatiques qu'on les admire ou non...) auprès desquels sa personnalité et ses agissements font de lui un profiteur de la Révolution Française.
Non, vraiment, je n'ai aucune sympathie pour ce personnage.
Né le 30 juin 1755 à Fox-Amphoux dans une famille de la noblesse provençale, peu fortunée.
Il embrasse la carrière des armes à l'âge de seize ans.
De manière fortuite et sans implication, il fréquente les principaux acteurs de l'Affaire du Collier de la Reine.
Elu député du Var, en 1792, à la Convention ; montagnard qui participe à la chute de Robespierre le 9 thermidor, il est nommé général de brigade en 1795.
Membre éminent du Directoire, le coup d'Etat du 18 brumaire de Bonaparte le contraint à l'exil.
Christine le Bolzec a fait un prodigieux travail de recherches afin de dissiper la légende noire de ce personnage.
Malgré tout l'intérêt de cette biographie, je ne supporte pas Barras.
Il a le pouvoir entre Robespierre et Napoléon Bonaparte (personnages charismatiques qu'on les admire ou non...) auprès desquels sa personnalité et ses agissements font de lui un profiteur de la Révolution Française.
Non, vraiment, je n'ai aucune sympathie pour ce personnage.
Citations et extraits (3)
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Dès 1789-1790, Barras avait intégré le fait que la politique deviendrait pour lui un moyen comme un autre de gagner sa vie et une solution pour sortir d'un pesant anonymat.
Il avait compris à quel point la révolution en cours était une chance pour tous ces hommes encore jeunes qui piaffaient et souffraient de l'absence de perspectives, réduits à végéter, cantonnés dans des tâches qu'ils estimaient subalternes, prisonniers de la gangue étouffante d'une société figée.
Il avait compris à quel point la révolution en cours était une chance pour tous ces hommes encore jeunes qui piaffaient et souffraient de l'absence de perspectives, réduits à végéter, cantonnés dans des tâches qu'ils estimaient subalternes, prisonniers de la gangue étouffante d'une société figée.
Il ne manquait ni de courage physique, ni d'audace… il s'est montré énergique, hardi, dynamique, résolu dans l'action, travailleur, rapide dans ses réactions…Mais l'histoire n'a retenu que ses défauts : menteur et vaniteux, tour à tour hâbleur, vantard et fanfaron, bravache, matamore.
" En révolution, les hommes ne doivent pas regarder derrière eux." Tallien, 1794.
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La carrière météorique de Barras.
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