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Le Chroniqueur de la Tour tome 1 sur 4
EAN : 9791026219569
538 pages
Librinova (25/05/2018)
4.27/5   30 notes
Résumé :
1er Janvier 1515. François Ier devient Roi de France. Il se doute qu'il va vivre des événements extraordinaires mais il sous-estime largement ce qui l'attend. Il va découvrir que l'Histoire n'est qu'un théâtre où s'affrontent des forces obscures en coulisses. Tout ce qu'il croyait solide, tout ce qu'il pensait vrai sera bouleversé. Car le monde est en train de basculer. Pour une damnation ou pour une renaissance ?De Paris à Marignan, de La Havane à Venise, un roman ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Une très belle surprise de fantasy. L'histoire moyenâgeuse est admirablement entremêlée avec des pans de fantastique. Et franchement ce fut pour mon plus grand bonheur.

L'histoires réelle est maitrisée, et bien réelle (redondance mais j'insiste). Plusieurs fois je me suis surprise a aller faire quelques recherches sur internet et effectivement les noms, les actes, les actions ont bel et bien existés… et c'est assez jubilatoire de voir avec quelle maîtrise l'auteur a su harmoniser la littérature historique et la littérature fantastique.

J'ai tout apprécié dans cette lecture. Les personnages sont très travaillés, et voir certains personnages réels appartenir a la famille des elfes, des nains, etc.. m'a beaucoup amusé.
Le contexte , l'époque, le roi François premier avec sa salamandre se portent admirablement bien a ce jeu.
Et puis c'est sans compter sur les complots et manigances de l'époque (Alexandre Dumas n'a qu'a bien se tenir !!)


Il faut reconnaître que la plume de l'auteur est fluide , agréable et envoutante…. ce qui rend encore ce roman plus agréable.

Je présuppose une suite, il est bien évident que je vais surveiller du coin de l'oeil cet auteur très talentueux.
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Si comme moi, de nature curieuse vous lisez un peu de tout et beaucoup de rien. Alors 1519-1519 est encore plus pour vous.
Non seulement le Chroniqueur de la Tour écrit bien, a un style très visuel et nous embarque sur trois continents : Europe, fin Moyen-Age - début Renaissance, les Amériques et les Conquistadors ainsi que que l'Afrique plus particulièrement : l'Algérie avec les pirates et l'esclavage. Comme vous pouvez le constater, il n'y a pas de quoi s'ennuyer.
Ensuite viennent les personnages : François 1er, Charles de Habsbourg,, Léonard de Vinci, Hernan Cortès, un pape nécromancien et bien d'autres. Tous veulent le pouvoir et c'est parti pour des intrigues, des complots, des trahisons,des extorsions, du chantage...La panoplie des parfaits hommes de pouvoir. Sans oublier des combats.
C'est une grande fresque historique où dès le départ le fantastique est de la partie avec la salamandre de François 1er et les rois défunts qui viennent à son secours notamment Charlemagne.
Puis viennent des nains, des elfes qui ne sont pas sans me rappeler l'énigme de la Vierge du Mexique, un peuple d'hommes-oiseaux et une sorte de magie noire qui se rapproche du vampirisme.
Bref une histoire dense avec de jolies descriptions et pas de temps mort. Mais il y a aussi des réflexions sur le pouvoir, la religion...
Un joyeux amalgame où le Chroniqueur de la Tour nous dévoile son humour et son imagination débridée merci à lui pour ce SP via SimPLement pro
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Attention, Perle oubliée par les grands éditeurs ! Voilà une uchronie, qui est originale. Imaginez, le monde du XVI éme siècle en pleine Renaissance donc, mais où les elfes, les nains, les lutins, les fantômes et bien d'autres côtoient les humains. le déroulement des faits est quasiment le même mais ces créatures de fantasy et de fantastique interviennent dans les affaires humaines sans que cela ne paraisse anormale.
En effet, l'auteur suit le déroulement des faits, tel qu'il est acté par les historiens.
On sent à chaque phrase, la passion du chroniqueur pour cette période où les esprits s'échappent de la chape de plomb du Moyen-Age.
L'auteur nous fait revivre physiquement, presque sensuellement l'atmosphère régnant dans chacun des lieux de son histoire : la cour de François 1er, celle de Charles Quint bien sûr mais on se retrouve aussi à Rome ( je vous laisse la surprise des caractéristiques du Pape-), Venise, La Havane...
IL existe des passages qui se gravent dans la mémoire :
La campagne d'Italie de François 1er en est une ( notamment la première bataille dans le genre horrifique)
Les relations de François 1er et de Léonard de Vinci :; Je soupçonne l'auteur de s'être bien amusé en se payant la tête de Dan Brown.
La campagne du Mexique de Cortès qui termine en beauté l'ouvrage. On y remarquera un Cortès présenté de façon beaucoup plus nuancé que d'habitude et une relation de la marche des espagnols a travers le Mexique présenté d'une manière ne correspondant pas aux clichés habituels de conquérants cruels et avides.
La bataille de Navarre, l'une des belles surprises du roman ou je vous défie de découvrir la nature des seigneurs navarrais.

Je ne pense pas que ce procédé soit simplement du à l'irruption de la fantasy dans l'histoire. L'auteur s'est probablement appuyé sur une solide documentation et on peut remarquer qu'elle n'alourdit pas son histoire mais qu'elle l'imprègne au point que l'on se demande si on ne devrait pas classer ce livre en roman historique plutôt qu'en roman uchronique ou de fantasy.
Enfin, il faut parler du style de l'auteur clair, limpide.. il coule tout seul et nous emporte au fil des pages jusqu'au mot FIN.
Alors, peut-on trouver des références ? Les uchronies Renaissance ne sont pas nombreuses mais elles compte dans cette littérature:Keith Roberts ( l'indispensable « Pavane »), John Brunner et en France, tout récemment Laurent Binet( « Civilizations »). Ah bien Le Chroniqueur de la Tour n' a pas à rougir de la comparaison. D'emblée, il se met à la hauteur de ces grands .
Un livre à lire et à relire ( en attendant les suites déjà parues) et à classer non loin d'Alexandre Dumas ou de Michel Pagel dans vôtre bibliothèque.
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L'auteur revisite l'histoire de France dans ce roman historique dans lequel se mêle fantasy épique et forces obscures à mi chemin entre paganisme et une certaine forme de magie.
Un pari osé et une oeuvre maîtrisée.
A travers des grands faits marquants d'un pan du règne de François 1er et Charles Quint, le chroniqueur de la Tour nous entraîne dans un roman fantastico-historique et ravit les fans d'histoire, à qui il rappelle, de manière ludique, de grands événements de la faste période de la Renaissance, tant en Europe que de l'autre coté de l'océan durant la période des grandes conquêtes espagnoles et les luttes sur les peuplades de ce qui deviendra le Mexique.
L'auteur nous fait sourire quand certains personnages fantastiques, tels que les nains, les gobelins et les elfes prennent l'apparence de certaines personnalités marquantes de l'Histoire avec un grand H, il faut le préciser. Nous y rencontrons donc, une foule de personnages comme un Léonard de Vinci des plus étonnants.
Le Chroniqueur de la Tour maîtrise son sujet et l'on peut s'en assurer en faisant un petit tour sur la toile pour nous rafraîchir la mémoire.
Sa plume fluide et le style plaisant rendent la lecture facile et l'on en vient rapidement à terme.
Cependant, j'avoue avoir un peu décroché sur les derniers chapitres, y trouvant, à la longue, moins d'intérêt qu'au début et je ne saurais pas vraiment en expliquer les raisons. Peut-être, bien que sachant qu'il existe une suite, je cherche un sens à cette histoire,alors qu'il n'y en a pas et qu'il faut se contenter de redécouvrir une période historique que l'auteur a judicieusement saupoudrée de magie et de fantastique.
Il faut reconnaître que l'auteur n'a pas on pareil pour décrire des scènes de combat épique très visuelles, présenter des protagonistes aux personnalités abouties et nous plonger dans l'âme manichéenne de nombreux personnages assoiffés de pouvoir.
Je remercie l'auteur pour m'avoir permis de découvrir sa plume et son univers.
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Lorsqu'on pense à l'année 1515, la bataille de Marignan en Italie nous vient immédiatement en tête. C'est également l'année du couronnement de François Ier, autant d'évènements qui sont relatés dans ce premier tome. Cette trilogie nous offre une réinterprétation des faits historiques, en y ajoutant des divers éléments fantastiques. Ainsi le roman débute par le couronnement de François Ier, un couronnement aux rituels assez particuliers puisqu'une partie se déroule dans une mystérieuse crypte, où sont présents tous les anciens rois de France. Ils pourront donner quelques conseils à François Ier qui changeront peut-être le cours de l'histoire et celui-ci fera également la connaissance de son emblème : la salamandre qui va être réellement personnifiée.

La partie historique du roman se concentre autour des intrigues de cour et des complots politiques. le roman met très souvent en scène François Ier lui-même ainsi que d'autres grandes figures de l'époque : le futur Charles Quint, le pape Léon X, le roi d'Angleterre Henri XVIII ou encore Léonard de Vinci. Si une grande partie du roman se déroule en Europe (en France et en Italie particulièrement), certaines scènes nous font voyager jusqu'au Mexique aux côtés d'Hernan Cortès lors de la conquête de l'Empire aztèque par les Espagnols. Ce début de la Renaissance est une période historique que j'aime beaucoup et j'ai donc beaucoup aimé découvrir la manière dont elle est revisitée dans ce roman. le récit est abordable pour ceux qui ne connaîtraient pas forcément bien cette époque, bien qu'il soit parfois difficile de comprendre le lien entre certains éléments de l'intrigue dans ce premier tome. L'auteur semble déjà mettre en place certaines choses pour les prochains tomes. La partie du Mexique notamment est un peu déconnectée du reste et m'a personnellement moins plu. J'ai également été un peu déçue de la représentation des personnages féminins qui très sexualisés et clairement construit par oeil masculin. Pour le reste, l'auteur nous emmène surtout dans les coulisses des grands évènements historiques et retranscrit bien l'ambiance de l'époque à l'aide de descriptions bien présentes sans pour autant être omniprésentes. le récit est globalement bien écrit et fluide, on sent un travail sur le style pour s'adapter au contexte historique. Seul petit bémol, le langage dans certains dialogues ne m'a pas toujours semblé coller avec l'époque et le rang des personnages. Il y a également des petites maladresses dans le vocabulaire notamment équestre (mais, si vous me connaissez, vous savez que je suis particulièrement exigeante avec ce genre de petits détails). Enfin, pour terminer sur un point très positif, en plus des intrigues politiques, le récit propose un parti pris lié à la religion que j'ai trouvé très original et prometteur, en plus d'être rendu assez plausible dans le contexte historique !

Ce roman de fantasy historique comporte pas mal de petites touches de fantasy qui s'intègrent globalement très bien au récit. Certains éléments sont très bien trouvés et apportent vraiment un plus dans la réinterprétation des faits historiques. Je le mentionnais plus haut, mais j'ai beaucoup aimé l'idée de personnifier les emblèmes royaux. La salamandre de François Ier représente réellement un aperçu de la psyché du roi. On ressent à travers elle l'évolution du souverain, ses blessures, ses peurs, ses désirs. Des créatures fantastiques sont également présentes dans le roman : le pape possède une armée de morts-vivants, on trouve également une grande représentation du petit peuple (elfes, nains, gobelins…). Ce dernier point m'a semblé un peu moins abouti. L'auteur s'est contenté de remplacer certains personnages/peuples par des créatures fantastiques, ce qui aurait pu être une bonne idée si cela avait été plus exploité. J'ai eu l'impression que cette partie de l'intrigue était un peu factice et facile, apportant la note de fantasy sans que cela serve réellement l'intrigue. Il n'est néanmoins pas exclu que l'auteur s'en serve plus dans les prochains tomes. de manière générale, les notes de fantasy sont en petites touches, assez peu présentes dans la première moitié et plus exploitées dans la seconde. Malgré les petits bémols que j'ai mentionnés, le mélange historique et fantasy est bien pensé et équilibré. Si vous aimez cette période historique et l'intégration d'éléments fantastiques dans notre monde, n'hésitez pas à découvrir le premier tome de cette trilogie et à soutenir un auteur talentueux !

Lien : https://sometimesabook.wordp..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Leurs principales armes judiciaires étaient les lois somptuaires qui avaient été votées à la suite de la terrible épidémie de peste qui était entrée en Europe par Venise il y a plus d'un siècle et demi. Le malheur s'abattant sur de nombreuses maisons et les revers de fortune étant nombreux, le Sénat avait maintenu la paix civile en limitant le luxe ostentatoire des palais (du moins pour leur aspect extérieur), des habits, des bijoux, des festins et des gondoles priv. Par exemple, le nombre de perles visibles sur les vêtements et les colliers était strictement limité. L'or et l'argent étaient proscrits sur les habits. Il s'agissait que le bonheur affiché par les uns n'enfonce pas les autres dans une plus grande détresse. Ces lois avaient été maintenues car l'aristocratie y trouvait un moyen d'éviter de se faire humilier par des marchands parvenus. La décence et la modestie étaient une bonne leçon d'humilité et pouvait contribuer à faire taire des velléités de révoltes.
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Sur l'une des pierres tombales apparut une longue et magnifique épée avec un pommeau doré et des quillons sur la garde en forme de dragons : Joyeuse, l'épée légendaire de Charlemagne ! Tandis qu'il s'en approchait stupéfait, quelques vers éclatèrent dans la tête de François :

" Nous avons fort à dire sur la lance

Dont Notre Seigneur fut blessé sur la Croix

Charles, grâce à Dieu, en a la pointe.

Il l'a fait enchâsser dans un pommeau d'or ;

En raison de cet honneur et de cette grâce,

Le nom de Joyeuse fut donné à l'épée.

Les barons français ne doivent pas l'oublier :
C'est de la que vient "Montjoie", leur cri de guerre ;
C'est pourquoi aucun peuple ne peut leur résister."
François tendit la main et s'attendit à voir disparaître l'épée dans l'éther.Mais sa main se referma sur le pommeau solide et il la souleva.
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Tandis que le rituel de ressuscitation se répétait Léon X bénit la découverte du Nouveau Monde qui apportait tellement de potestas facilement acquise. Nul ne se souciait en Europe que l'on brûle à tour de bras des primitifs du bout du monde. Pour apaiser la conscience des Espagnols tout particulièrement, qui pouvaient par proximité avoir quelques scrupules, la Doctrine s'empressait de préciser que ces indigènes n'était pas des humains, mais des formes intermédiaires entre les animaux et les Hommes. Des sortes de brouillon de la Création. Or que faisait-on des brouillons lorsque l' œuvre finale était achevée ?
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Le roi fut oint en sept endroits : sur le haut du front, à la base du menton, à l'emplacement du cœur dans la poitrine, sur l'épaule droite, sur l'épaule gauche, sur l'épaule droite,sur la paume de la main droite et sur la paume de la main gauche. "Par cette onction, tu es Roi par la Grâce de Dieu !" Par la graisse de Dieu vu que c'est une huile, pensa un membre de l'assistance que nous préférons garder dans l'anonymat. "Viva Rex in Æternum ! " scanda Robert de Lenoncourt.
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... Vérités, mensonges... Les gens n'en ont cure, pourvu qu'ils aient une belle histoire. Mais fais pas cette tête... Tu crois que les chansons de geste racontent exactement les faits ? Je m'inscris dans une tradition pluriséculaire, voilà tout... Et tu sais, les choses se sont passées encore bien différemment de ce que tu as perçu.
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