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EAN : 9782081431669
240 pages
Flammarion (02/05/2018)
3.96/5   14 notes
Résumé :
«Quand ma fille Juliette s’est suicidée, j’ai été dévastée, anéantie. Pourquoi une jeune fille de quatorze ans décide-t-elle de mettre fin à ses jours? Je me suis sentie totalement coupable, je n’avais pas su protéger ma fille. Comment survivre à la mort de son enfant?»
Par cette lettre ouverte à sa fille, l’auteur exprime comment elle a apprivoisé l’absence, le silence, la souffrance ainsi que le sentiment d’impuissance éprouvés suite à sa disparition. Comme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Pour être honnête, je ne sais vraiment pas comment commencer cette chronique. Ce n'est pas un avis banal sur une lecture, sur un roman qui sort de l'imagination d'un auteur. Ici, c'est l'histoire de Juliette qui a décidé d'en arrêté avec la vie. C'est l'histoire d'une mère qui n'a pas compris le choix de sa fille et qui a voulu s'exprimer.

Alors il est certain que cette chronique n'en sera pas vraiment une. Parce que je ne dirai pas ce qui m'a plu et/ou déplu, parce que ce serait malvenu, mal avisé. Mais plutôt, à quel point l'histoire de Juliette et Fabienne, sa mère, m'a touchée. À quel point, parfois, on ne voit pas qu'une personne souffre. Parce que cette personne préfère le faire en silence, plutôt que d'en parler. Parce que, parfois, il est difficile de se confier, même si on en a terriblement envie.

Ce roman m'a touchée, m'a fait pleurer du début à la fin. Parce que les mots de Fabienne sont tellement naturels, à vif, vrais, qu'on ne peut que être touchés par ce qu'elle a vécu, ce malheur qui a touché sa famille, ses proches, son coeur de maman. Il est difficile pour des parents de voir leurs enfants partir avant eux. Ils sont censés vivre plus longtemps, aimer la vie. Et pourtant...

À travers ce témoignage touchant, nous découvrons une mère qui ne comprend pas le geste de sa fille, mais qui essaye tant bien que mal de le supporter, de lui pardonner. Elle aurait tant voulu l'aider, comme chaque maman à qui ça arrive. Et pourtant, au fil de ce journal intime, elle commence à accepter la dure réalité. Même s'il lui manquera toujours une part d'elle-même, Juliette sera toujours là, près d'elle, de là où elle se trouve.​

​En résumé, c'est un témoignage qui m'a touchée au plus profond de mon coeur. Les mots de cette maman sont incisifs et pourtant plein d'espoir, d'amour, de peine, de douleur. C'est aussi un journal intime qui peut aider d'autres familles, des jeunes qui se sentent démunis. C'est un appel à la prévention.
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Quand écrire peut sauver du gouffre….

Fabienne est une maman de 4 enfants ; une famille sans histoire, jusqu'au jour où Juliette, se suicide en se jetant sous un train…

Ecrit au jour le jour, ce livre est une lettre ouverte à sa fille disparue dans laquelle elle exprime ses sentiments face à l'absence, au manque, à la douleur de la perte incompréhensible d'un enfant qui n'est pas et ne sera jais dans l'ordre des choses.

A l'instar de son mari qui se mure progressivement dans le silence et le travail, en s'éloignant progressivement de sa femme au point de mettre en péril leur mariage, Fabienne, essaie par tous les moyens une âme secourable qui va entendre sa détresse. Patrick Poivre d'Arvor qui connût le même drame saura l'écouter et lui conseiller de se tourner vers l'écriture.
Ce livre en est le résultat après de nombreux stages qu'a suivi Fabienne afin de donner à son ouvrage suffisamment de corps et de tenue.

Le résultat est bouleversant de sincérité et de courage. Sur environ 18 mois, nous voyons le cheminement de Fabienne dans la traversée de son deuil, et dans son cheminement intérieur face à la mort de sa fille.

Je remercie Lena des éditions Flammarion pour l'envoi de cet ouvrage. Je ne l'aurai pas forcément lu de mon initiative, mais puisqu'il m'était donné de donner un petit coup de pouce à Juliette et sa maman pour les anonymes qui n'osent ou ne peuvent transcender leur chagrin en posant des mots sur les maux.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Comment accepter le suicide d'une jeune fille à peine sortie de l'enfance ? Qu'en est-il de la douleur, du déchirement ressenti par une mère ? Comment continuer à vivre après la perte, malgré l'absence cuisante, irrévocable ? Fabienne le Clauze nous livre ici son combat, ses confidences à travers ce roman dédié à sa fille Juliette...


Fabienne se délivre ici avec l'aboutissement de ce récit qui retrace les étapes de son deuil intime et unique. On ressent de plein fouet des sentiments extrêmement fort qui nous bouleverse, nous transperce.

Il y a une réelle intensité qui se dégage des mots, une violence, une impudeur même. On se sent givré, indiscret de voir ce mal, cette détresse que l'on sait inacceptable. On voudrait ne pas l'entendre, se soustraire à ce malheur injuste, incompréhensible et délicat.

L'écriture est libérée, sensible, sensée, bouleversante, elle nous touche à coeur et durablement. Son cheminement est personnel et on ne comprend pas toujours ses choix. Néanmoins, on les entend, on les accepte.

On aime les souvenirs évoqués autour de la personnalité de Juliette qui remplissent la vie avec justesse, bienveillance. On est touché par le soutien sans faille de Patrick Poivre d'Arvor à qui elle a su jeter une bouteille à la mer...

On a mal pour son mari, ses proches pour qui elle n'est plus la même. le temps pour elle d'intégrer, d'exorciser, d'apprendre à vivre avec.

Fabienne à travers ses mots, prend de la distance et accompagne sa douleur à devenir autre, peut-être plus baume, plus volatile...
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Des parents aimants, des enfants précoces nés dans un milieu aisé, suivis régulièrement par un psychologue dès qu'un problème se présente dans la vie personnelle... Alors pourquoi Juliette s'est-elle jetée sous un train après une énième dispute avec son copain ?

Fabienne le Clauze, page après page, retrace le chemin qu'elle a dû d'abord escalader, puis explorer pour remonter à la surface, un bout de coeur en moins.
Elle a sombré dans le noir ce deux février. En la personne de Patrick Poivre d'Arvor, dont la fille Solenn s'est suicidée comme Juliette, elle a trouvé un confident, un guide. C'est lui qui signera la préface de ce témoignage bouleversant, qui anéantira votre stock de mouchoirs.
Oui, il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ces quelques pages, tant les détails sont aussi insoutenables que la décision malheureuse de Juliette. La mère se sent seule face à son chagrin, incapable de conjuguer avec le reste de sa vie la perte de sa petite fille, incapable d'envisager la façon dont son entourage essaye de surmonter l'épreuve.

A Juliette est le témoignage d'incompréhension puis d'amour de Fabienne le Clauze pour sa fille, c'est à elle qu'elle s'adresse directement en utilisant la deuxième personne du singulier. Et pourtant, le lecteur ne se sent pas de trop, ni voyeur. Peut-être ce livre aidera-t-il d'autres parents qui malheureusement subissent une telle perte... mais c'est en le lisant que l'on comprend tout le chemin traversé, ce besoin de coucher sur papier ce que l'on ne peut exprimer à haute voix, ce travail de laisser une trace à tout prix.

L'écriture n'est pas clinique, mais ne tombe pas pour autant dans la dérive si larmoyante du pathos. L'auteur nous laisse sans plus de larmes à verser, juste hébétés. La douleur est telle qu'elle doit être partagée pour pouvoir être supportée.
Lien : http://lapauselecture.canalb..
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Je viens de terminer ce témoignage très émouvant .
Une histoire tellement vraie , avec le ressenti d'une maman qui est très fort .
Très bien écrit !
Je vous le conseille fortement .
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Il faut maintenant se reconstruire, mais on ne reconstruit pas à l'identique, la souffrance transforme, nous ne sommes plus les mêmes personnes. Je ressens comme une amputation de toi, il me faut réapprendre à vivre autrement, certainement comme on apprend à se déplacer en fauteuil roulant.
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J'ai peur de te savoir si isolée dans cette chambre froide, si froide, je voudrais te réchauffer.
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Le souvenir c'est la présence dans l'absence.
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Le souvenir, c'est la présence de l'absence.
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Vidéo de Fabienne Le Clauze
Le livre témoignage d'une mère après le suicide de sa fille de 14 ans.
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