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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deux parties dans ces lieux de mémoire. La première, plus importante, relate l' enfance de l' auteur, jeune garçon, en vacances dans le Sud Finistère. La seconde égrène des souvenirs de l' écrivain, réfugié bébé, avec sa famille, dans la vallée de la Vésubie.
Le style, comme très souvent, chez J.M.G. le Clézio, est soigné, l' écriture sobre et rigoureuse.
Au fil des pages, se dessine le regret des paysages disparus, la nostalgie des métiers d' antan. le romancier sait, cependant, se montrer réaliste face à l'évolution de la société.
Ces images des étés finistériens, écrites par un amoureux de la Bretagne, sont très agréables à lire.
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Un livre qui m'a très déçu. Il y a sans doute de belles phrases, mais la nostalgie d'un monde disparu, et les souvenirs d'enfance ne suffisent pas à donner une densité à ce livre. J'ai sursauté à certains passages, quand l'auteur fait l'apologie de l'agriculture Bretonne, ayant su conserver ses chemins creux, et même à les reconstruire. le combat est encore à ce niveau devant nous, et des associations de vigilances sont présentes pour tenter de s'opposer à cette disparition. Etant Breton, cette image d'Epinal que la FNSEA doit sans doute encourager m'a laissé incrédule. de même la pertinence du témoignage de le Clezio sur la perte de la langue Bretonne, et de la perte du sens religieux, qu'il date bien antérieurement aux années 60. Car non, il a fallu bien plus de dix ans, comme il le dit, pour que la langue disparaisse des usages, tout comme les chevaux qui ont fait place aux tracteurs. Je laisse aux Niçois l'appréciation du second texte, mais il m'a semblé bien anecdotique.
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«Pour rien au monde nous n'aurions manqué cette fête de l'été. Parfois les orages d'août y mettaient fin vers le soir. Les champs alentour avaient été fauchés et la chaleur de la paille nous enivrait, nous transportait. Nous courions avec les gosses dans les chaumes piquants, pour faire lever des nuages de moustiques. Les 2 CV des bonnes soeurs roulaient à travers champs. Les groupes d'hommes se réunissaient pour regarder les concours de lutte bretonne, ou les jeux de palets. Il y avait de la musique de fanfare sans haut-parleurs, que perçaient les sons aigres des binious et des bombardes.»

À travers ces «chansons» , J.M.G. le Clézio propose un voyage dans la Bretagne de son enfance, qui se prolonge jusque dans l'arrière-pays niçois. Sans aucune nostalgie, il rend compte de la magie ancienne dont il fut le témoin, en dépit des fracas de la guerre toute proche, par les mots empruntés à la langue bretonne et les motifs d'une nature magnifique. le texte est bercé par une douceur pastorale qui fait vibrer les images des moissons en été, la chaleur des fêtes au petit village de Sainte-Marine ou la beauté d 'un champ de blé face à l'océan.

Opinion :

très belle écriture, un peu nostalgique.
L'auteur se promène de Nice où il a vécu pendant la guerre (st Martin de Vésubie) relativement pauvre avec des femmes. (son père était en Afrique) à la Bretagne où il allait en vacances.
Sûrement très émouvant pour les bretons (les vrais et les d'adoption !). L'enfant pendant la guerre : ses impressions d'enfant comparées à tous les enfants du monde pendant les guerres.
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