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Critique de AngelineBailleul


Il est délicieux de se plonger dans la lecture d'un roman, alors même que l'on ignore encore, au moment où notre regard se focalise sur les premières lignes de la première page de l'oeuvre, quels vont être l'intrigue, les personnages, l'ambiance, la tonalité, ou encore les enjeux de cette histoire. Ainsi, le lecteur peut apprécier le choix des mots, la structure des phrases, le style de l'auteur.
Dans ce parcours initiatique, il découvre un univers rythmé par une violence perpétuelle, et un personnage sauvage et impromptu : Bea B., figure métaphorique et emblématique de l'univers.
Au fil du récit, le lecteur anonyme embrasse et s'approprie les histoires de Béa B., qui raconte ce qu'elle voit (filtré par les verres de ses lunettes de soleil). Ses histoires sont, en réalité, les douleurs que lui a infligées l'Homme : la construction des bâtiments froids aux traits anguleux, les lumières artificielles qui agressent les yeux, le bruit permanent des voix et des moteurs, ou encore le bitume qui recouvre la terre et sur lequel roulent perpétuellement les lourdes automobiles inventées par l'être humain...
La « Guerre » est donc celle que l'Homme a déclenchée en colonisant et s'appropriant de manière barbare, la Mère qui l'a porté en son sein.
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