Ourania

Le style d'écriture n'a rien de celui de "Révolutions" ou de "Voyage de l'autre côté", il est au contraire, ai-je trouvé, très pâle, très neutre, assez peu engageant, si bien qu'on s'attend à un contenu dense pour pallier la transparence de l'écriture, mais je ne l'ai pas trouvé non plus : les personnages sont nombreux, on se déplace sans cesse, les utopies ou les désirs, les projections se dispersent dans toutes ces intentions à courtes vues qui ne donnent pas de pesanteur à ceux qui les portent ; le monde semble se faire sans personne ou alors lui-même comme une idée, une lueur, un courant d'air. du coup, puisque personne n'y croit vraiment dans ce roman, on n'y croit pas non plus.

C'est le seul livre que j'aie lu de le Clezio et je n'en garde pas un souvenir intarissable.

Probablement le seul livre acheté sur un coup de tête à une époque où je voulais lire des prix Nobel, pas très bien renseigné sur l'auteur, et à ma décharge sur son oeuvre non plus.
Je n'ai rien compris, tout me semblait étrange dans ce livre que j'ai néanmoins réussi à terminer, mais dont je n'ai pas compris l'intérêt.

Une aventure dans un Mexique déshérité où deux communautés tentent de vivre, des scientifiques d'un côté, des illuminés de l'autre qui finiront l'une et l'autre par être détruites.