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EAN : 9782234087187
252 pages
Stock (13/03/2019)
3.78/5   45 notes
Résumé :
Lisa vit seule à Paris dans un appartement connecté. Dehors, le chant des cigales est aussi accablant que la chaleur, les drones filent entre les immeubles et surveillent les habitants, des créatures virtuelles parlent aux piétons. La jeune femme participe aux projets qui transforment le pays, mais peine à croire en ce nouveau monde à la fois insolite et oppressant. Son voisin Liam, devenu son confident, entretient avec dévotion son jardinium. Quant à Laure, sa mère... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Aude le Corff a trouvé une manière habile de traiter de la question environnementale. Dans «La mer monte», elle confronte le quotidien de Lisa en 2042 aux souvenirs de sa mère Laure.

Nous sommes à Paris, Boulevard des Batignolles. Sortant du métro station Rome, Lisa se hâte de rentrer chez elle pour n'avoir pas à affronter la forte chaleur qui écrase la ville malgré les mesures prises, à savoir «blanchir les toits, les trottoirs, les façades, ventiler, ombrager les différents espaces». Lorsque s'ouvre la porte de son appartement, qui l'a reconnue, elle aura pu apprécier le quai végétalisé, entendre les drones omniprésents, écouter les conseils de créatures virtuelles, admirer les fougères arborescentes, se faire héler par une vendeuse de sandales connectées.
En cette année 2042, son interlocuteur virtuel lui aura résumé les données enregistrées sur sa santé: «Vous avez ri quatre fois, ce qui est bon pour votre santé, et à part trois élévations dues au stress, votre rythme cardiaque est resté stable. Votre tension est normale. Vous n'avez marché que vingt-deux minutes, contre quarante préconisées par le ministère de la Santé, nous vous conseillons demain de sortir à la station Courcelles, et de finir votre trajet à pied afin de ne pas devenir obèse.»
On imagine tout à la fois le bénéfice de ces informations et l'agacement que peut provoquer cette surveillance permanente. Lisa n'a du reste pas envie d'en savoir plus. Pas plus qu'elle n'a envie de rappeler sa mère qui a déjà essayé de la joindre à trois reprises. Elle se fait livrer son repas du soir, et après un passage sous le jet brumisateur, enfile sa tunique d'intérieur avant de s'affaler sur le canapé pour regarder un épisode de sa série préférée en réalité virtuelle avec Topor, son compagnon qu'elle n'appelle plus «robot» depuis bien longtemps.
On imagine le plaisir qu'à pu avoir Aude le Corff à imaginer notre quotidien dans un peu plus de deux décennies, ne se contentant pas des trouvailles techniques, mais aussi de dresser cette évolution de la société vers davantage d'individualisme, la plupart des appartements étant désormais conçus pour des personnes seules. le second sujet qui préoccupe la population, ce sont les effets du dérèglement climatique et l'afflux de réfugiés, venant notamment des côtes françaises: «La maison de mon enfance, sur la pointe nord de l'île de Ré, a subi de nombreux dégâts. le salon a pris l'eau plusieurs fois, elle n'est plus habitable. Un héritage englouti, et tant de souvenirs près du phare des Baleines à présent inaccessible. La plupart des insulaires ont déménagé, la plage sur laquelle je jouais petite n'existe plus, avalée par la mer qui est montée bien plus vite que ne l'avaient prédit les scientifiques. Les digues renforcées n'ont pas résisté longtemps.»
C'est dans cette maison, aujourd'hui rayée de la carte, que sa mère a appris qu'elle ne reverrait pas son fiancé, parti quelques jours plus tôt rendre visite à sa famille en Toscane. Sans davantage d'explications, il déménage en Australie, laissant Laure dévastée.
Un mystère que Lisa va essayer de percer en découvrant les agendas de sa mère, en creusant dans les étapes de sa vie depuis sa naissance durant la canicule de 2003, en passant par les différentes catastrophes naturelles qui ont conduit de «l'ère de la pollution sans conscience à l'ère écologique dure».
Un mystère qui va tenir le lecteur en haleine, qui va illustrer les relations difficiles entre mère et fille, et qui va donner au roman une dimension psychologique supplémentaire. D'autant que l'épilogue est aussi habilement construit que le livre lui-même.
Comme l'ont relevé certains membres du jury du Prix Orange du Livre 2019, il n'est somme toute pas si fréquent que les écrivains s'emparent de problématiques actuelles comme le réchauffement climatique. Aude le Corff relève le pari haut la main.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Quelle bien belle surprise que ce livre !

2042. Lisa vit dans un Paris réinventé à une époque où l'humanité n'a pas eut d'autre choix que de faire face au réchauffement climatique mais également aux avancées de la technologie. Des drones sillonnent la capitale à l'affût d'une cigarette fumée de trop, les ascenseurs indiquent le poids de leurs usagers et tout le monde est équipé de lentilles qui peuplent le métro parisien d'animaux chimériques.

En parallèle, le lecteur découvre le journal de Laure, la mère de Lisa, qui raconte le choc terrible que fut l'exil de son amour de jeunesse dans les années 90 …

Portrait d'une mère abîmée par un grand amour adolescent et de cette fille qui ne connaît pas vraiment celle qui lui a donné la vie. Qui a grandit sans la comprendre.

Aude le Corff offre un roman unique et captivant qui traite à la fois de cette quête d'une mère inconnue, de cette compréhension de celle qui l'a mise au monde, ce monde qui livre ses dernières ressources.
Je ne peux que vous inviter à vous lancer dans cette lecture au message important. A l'orée des genres, il offre une lecture terriblement originale et réussie de bout en bout.

Une belle surprise je vous dis !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je prends enfin le temps de chroniquer La mer monte de Aude le Corff, reçu grâce aux éditions Stock, que je remercie.
Nous sommes en 2042. Des catastrophes naturelles ont frappé le monde et forcé les dirigeants des pays développés à entamer une transition écologique radicale.
Direction Paris où nous découvrons Lisa. Elle a vécu son enfance auprès d'une mère souvent absente et lunatique, qui tenait avec soin son journal. La fillette, qui le lisait en cachette, a ainsi découvert un épisode douloureux pour sa mère : dans les années 1990, son petit ami est brutalement parti au coeur de l'été, sans un mot. Laure ne l'a jamais revu, et Lisa s'interroge encore.
Sa famille s'est toujours montrée silencieuse au sujet de cet abandon et des bouleversements qui ont suivi.
Que lui a-t-on réellement caché ? Elle décide alors d'enquêter...
La mer monte est un excellent roman que j'ai pris plaisir à lire rapidement et qui m'a transporté dans deux mondes. Différents mais complémentaires.
D'un coté, nous suivons Lisa, en 2042. Ce n'est pas dans si longtemps que ça et pourtant... les choses ont bien changées ! Il fait chaud, horriblement chaud.. la vie est différente et ce n'est pas si difficile à croire à ce monde ultra connecté.
Et puis nous revenons, grâce au journal intime de Laure, dans un monde que je connais bien : les années 1990. Laure et moi avons sensiblement le même age, je me suis donc un peu retrouvé dans certains de ses souvenirs. J'ai trouvé ça très intéressant de passer ainsi du présent au passé. On découvre des secrets de famille, des non-dits, un futur proche qui fait un peu (beaucoup...) froid dans le dos.
Ce premier roman d'Aude le Corff est une très bonne surprise, je lui mets avec plaisir cinq étoiles :)
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Lisa est une femme de son temps, 2042. Elle est critique face aux progrès technologiques et aux répressions rendus plus faciles, qui agissent au nom de la santé publique et de la sécurité intérieure.
Parfois cependant, elle profite du confort proposé par des robots domestiques. La vie semble facilitée, elle est aussi plus déshumanisée. En toile de fond, le problème des migrants est à la fois de plus en plus critique et de plus en plus occulté.Lisa recherche des contacts plus humains, notamment avec Liam, son voisin, et se préoccupe de sa mère, Laure, qui ne s'est toujours pas remise du départ soudain et inexpliqué de son petit ami, cinquante ans auparavant.

L'auteure invente un monde qui traduit nos inquiétudes d'aujourd'hui tout en le dotant d'avancées technologiques savamment imaginées, offrant quelques caricatures qui ne manquent pas d'humour.

L'histoire du rapprochement de Lisa avec sa mère est touchante, les pages du journal intime de Laure - lues par Lisa -, le rendent poignant. L'auteure nous livre une réflexion sur la difficulté de vivre avec une dépression, que ce soit pour la malade ou l'entourage. J'aurais aimé d'ailleurs que l'histoire nous en dise un peu plus sur cet aspect, au moment du dénouement.
Lien : https://partagerlecture.blog..
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"Peu de personnes nous aiment profondément dans une vie. Quand elles meurent, l'amour qu'elles nous portent, si précieux, disparaît avec elles".

Quand on aborde le thème de la transmission, forcément, on pense à la famille, à l'intime. Aux relations toxiques qui perturbent des vies entières. Matière en or pour les romanciers. Cependant, ces dernières années, l'actualité nous parle aussi de transmission à l'échelle de la planète. Quel monde allons-nous laisser aux générations futures ? Une question qui taraude Aude le Corff depuis très longtemps et qui lui permet ici de renouveler le thème tout en lui donnant un relief singulier, grâce à cette double dimension.

Pour cela, elle nous transporte en 2042. Une date qui semble à la fois lointaine et si proche. 2042, c'est après-demain. Son héroïne, Lisa est assez solitaire et toujours perturbée par sa relation compliquée avec sa mère, Laure, dont elle cherche à comprendre les failles. Il s'est visiblement passé quelque chose dans les années 90, une histoire d'amour qui a mal tourné et laissé des traces. Mais depuis, le monde a changé. Les catastrophes annoncées ont bien eu lieu. le dérèglement climatique a fini par toucher de façon dramatique l'un des états les plus sceptiques et une prise de conscience a enfin eu lieu pour tenter de limiter les dégâts. Les températures sont montées quand même. La mer aussi. Certains bouts de terre ont été submergés, comme l'île de Ré où Lisa passait ses vacances, enfant, chez ses grands-parents. A Paris, en 2042, on gère la chaleur avec des systèmes sophistiqués de brumisateurs dans les lieux publics, le métro, les appartements, on compte sur la végétalisation de tous les bâtiments, autant pour rafraichir que pour se nourrir grâce aux espaces dédiés aux cultures potagères et fruitières. Les vêtements sont thermorégulateurs, hommes et femmes ont adopté la tunique et les sandales, comme les romains de l'Antiquité... Et Lisa est le produit de ces deux évolutions. Celle de sa sphère intime, de la douleur qui brouille sa relation avec sa mère, et celle de l'environnement au sens large qui influe sur sa personnalité et son comportement.

En 2042, les appartements sont connectés, l'assistance et la surveillance sont permanentes. Pour le bien des individus, a priori. L'univers que met en place Aude le Corff est vraiment très bien dessiné, à partir de progrès technologiques dont les prémices sont déjà connues de nos jours et dont il suffit d'imaginer les développements à un rythme toujours plus rapide. Certaines choses font sourire, d'autres peuvent inquiéter mais l'ambiance n'est jamais anxiogène. On devine que la prise de conscience des menaces environnementales a obligé à des mesures drastiques et que les nations développées et les plus aisés tirent leur épingle du jeu tandis que les autres... Même si le propos n'est pas vraiment politique, la conscience citoyenne n'est pas absente. Et tandis que Lisa enquête toujours sur les circonstances du drame qui a plongé sa mère dans les affres d'une dépression dont elle ne s'est jamais vraiment débarrassée, les allers-retours entre passé et futur (pour le lecteur) teintent le récit d'une certaine nostalgie, comme si l'auteure voulait alerter sur ce que nous pourrions regretter, un jour, au milieu de ces avancées technologiques qui sauvent (vieillesse et maladies sont en train de perdre la bataille) mais au prix de contraintes parfois liberticides.

"On n'est jamais satisfait de son époque" se moque Laure face aux atermoiements de Lisa. Pourtant, un fil les relie. Celui des mots. Laure était bibliothécaire, Lisa libraire avant que la livraison par drones et la dématérialisation à outrance ne réduisent drastiquement cette activité. Les mots, Laure les a posés dans un journal intime dont Lisa a lu des bribes en cachette. Ce sont eux qui véhiculent cette nostalgie, à travers les livres papier dont Lisa ne peut se passer.

Vous l'aurez compris, Aude le Corff réussit, par ce décalage temporel, à installer une atmosphère singulière qui donne à la narration une dimension particulière sans jamais lui ôter son caractère addictif. On veut connaitre le fin mot de l'histoire. Pourtant, ce qui trotte dans la tête en refermant ce roman c'est l'idée qu'entre passé et futur, il y a le présent. Et que c'est de lui (et de nous) que dépend la suite.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
La maison de mon enfance, sur la pointe nord de l’île de Ré, a subi de nombreux dégâts. Le salon a pris l’eau plusieurs fois, elle n’est plus habitable. Un héritage englouti, et tant de souvenirs près du phare des Baleines à présent inaccessible. La plupart des insulaires ont déménagé, la plage sur laquelle je jouais petite n’existe plus, avalée par la mer qui est montée bien plus vite que ne l’avaient prédit les scientifiques. Les digues renforcées n’ont pas résisté longtemps.
L’île a perdu la moitié de sa surface, les marais salants à l’ouest ont été absorbés par la mer, dessinant des îlots reliés par des routes submersibles ou des cordons dunaires truffés de pieux en béton. Cet archipel est devenu un sanctuaire pour les oiseaux migrateurs ; des grues cendrées, des ibis, des cigognes ou des balbuzards pêcheurs occupent les jardins abandonnés, dans lesquels flottent parfois une vieille planche à voile, une poupée, un ballon négligés par les bandes de pillards qui ont écumé l’île à chaque tempête. 
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INCIPIT
Lisa
Le chant des cigales sature l’atmosphère. Du lever au coucher du soleil, leur vacarme résonne jusque dans les couloirs du métro parisien. Station Rome, quelques personnes se dirigent comme moi vers la sortie, fendant la brume rafraîchissante qui plane sur le quai végétalisé. Je marche d’un pas pressé entre les fougères arborescentes sans prêter attention à la femme virtuelle qui vante les mérites de sa paire de sandales connectées. À droite de mon champ visuel, un message clignotant que je supprime aussitôt m’incite à rappeler ma mère. Elle a tenté de me joindre trois fois pendant mon travail. Je sens poindre l’irritation familière.
Dans l’escalator, chacun se prépare à l’éblouissement qui va suivre, c’est comme un flash dont l’effet semble décuplé par le tumulte des insectes. Je cherche mes lunettes de soleil tandis que l’homme devant moi déplie un large chapeau sur la tête de son fils. Un air compact et oppressant pénètre dans le souterrain.
Nous ne sommes qu’en avril, mais il fait particulièrement chaud cette année. Malgré les efforts controversés de la Mairie pour atténuer les effets du climat perturbé, blanchir les toits, les trottoirs, les façades, ventiler, ombrager les différents espaces, notre inconfort dans les rues demeure.
Boulevard des Batignolles, la porte de mon immeuble s’entrouvre à mon approche. Je suis à peine entrée dans l’ascenseur qu’il me propulse au cinquième étage. Une voix masculine s’élève :
– Bonsoir, Lisa, j’espère que votre journée a été agréable. Vous avez ri quatre fois, ce qui est bon pour votre santé, et à part trois élévations dues au stress, votre rythme cardiaque est resté stable. Votre tension est normale. Vous n’avez marché que vingt-deux minutes, contre quarante préconisées par le ministère de la Santé, nous vous conseillons demain de sortir à la station Courcelles, et de finir votre trajet à pied afin de ne pas devenir obèse.
– Obèse ?
– Oui, vous pesez sept kilos de trop par rapport à votre poids de forme, contre six la semaine dernière.
– Toujours aussi délicat…
– Respirez profondément lorsque vous sentez la nervosité monter, ceci afin d’épargner à votre cœur un emballement excessif et inutile.
J’ignore son doucereux « au revoir, Lisa » et pousse la porte de mon appartement qui elle aussi m’a identifiée. 
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Je demande sans entrain à écouter ses messages.
Topor vient se pelotonner sur mes genoux et, en ronronnant, diffuse une fraîcheur agréable le long de mes cuisses et contre mon ventre.
Les trois messages disent à peu près la même chose, avec une impatience grandissante.
Lisa, tu ne m’as pas appelée cette semaine, j’ai peur que tu te renfermes sur toi, tu vois des amis? Tu parles plus à ta grand-mère qu’à moi, ça m’exaspère.
Je ne peux m’empêcher de singer son ton inquiet et ses mimiques angoissées. L’entendre fait vibrer au creux de ma poitrine un mélange ancien de terreur irraisonnée, d’affection et de frustration. Mon regard glisse sur l’ameublement minimaliste, une table basse, des étagères garnies de livres et de photos encadrées de Paris au XXe siècle. Peu de fantaisie, pas de jouets. Je prends conscience de ma solitude avec un léger pincement au cœur, mais je me ressaisis. C’est moi qui désire vivre ainsi.
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Beaucoup d'animaux ont souffert et sont morts, tout comme les baobabs millénaires d'Afrique australe. Nous avons sauvé les abeilles, nécessaires à la pollinisation. Quelques belles âmes continuent à se battre pour trois ours, deux caribous et quatre gorilles. Mais globalement, depuis que notre propre existence s'est révélée si vulnérable, c'est le cadet de nos soucis.
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