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3,65

sur 353 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Hervé le Corre écrit bien. Très bien même. C'est la seule et unique raison qui m'a poussé à lire son bouquin jusqu'au bout, râlant en permanence sur ces éditeurs qui disent n'importe quoi sur la quatrième de couverture pour appâter le lecteur potentiel.
Un roman historique sur la Commune de Paris? Un polar ? Que nenni ! Il y a bien un brave homme nommé récemment commissaire, et qui recherche une fille, et la Commune est omniprésente mais uniquement via les violents combats de mai 1871 qui amèneront sa défaite. Les tenants et aboutissants de cet épisode sanglant de l'Histoire de France ne sont même pas suggérés. Non, le thème principal du début à la fin, c'est la description de ces combats. Et là, on est servi. Près de 500 pages avec pour fond sonore le bruit des canons, ou des tirs de mitraillette. Les images, ce sont des têtes qui se séparent de leur corps, des bras et des jambes qui volent à gauche et à droite. le sang coule en permanence, si ce n'est la cervelle ou d'autres humeurs !
J'imagine que la réalité n'a pas été très différente, mais l'auteur aurait pu concentrer tout cela en un ou deux chapitres, ce qui aurait eu un impact plus fort pour montrer le courage et l'idéalisme de ces Communards qui luttaient pour la justice et la liberté.
Heureusement, on retrouve quelques personnages forts au fil des chapitres, auxquels on s'attache ou qui rebutent, car il n'y a pas que des héros, mais il me semble qu'ils n'ont pas été suffisamment développés. Dommage…
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Mon premier Hervé le Corre, "l'ombre du brasier" et l'occasion de découvrir pendant 490 laborieuses pages l'histoire de la révolution parisienne de "la commune" qui eut lieu de mars à fin mai 1871, qui opposa le petit peuple parisien aux "Versaillais" dix ou 20 fois plus nombreux menés par Thiers. La place des héros de cette histoire est bien faiblarde dans ce roman qui débute le 18 mai (3 jours avant le début de la semaine sanglante qui s'achève le 28 mai) et qui relate essentiellement les attaques, les barricades, la progression des Versaillais, la destruction de Paris par rues, par quartiers, les blessés avec moult détails, les morts. Une impression de prétexte pour décrire avec force la barbarie des hommes, avinés, morts de faim, qui vivent dans d'innombrable taudis, qui violent, maltraitent, massacrent n'importe qui n'importe comment. Arrivée à la moitié du roman je suis tombée dans une sorte de lassitude et j'ai commencé à sauter pas mal de paragraphes où il n'est question que de boucherie et de manque de stratégie militaire pour retrouver tant bien que mal les héros, Nicolas, Caroline, Clovis, Roques. Certes Hervé le Corre a une belle plume, il s'est fait plaisir, mais j'ai été très déçue. Encore une page d'histoire que je n'ai pas étudié à l'école et qui m'a poussée à choisir ce titre. En refermant ce livre je pense à Paris telle qu'elle est aujourd'hui et je me demande quelle proportion reste de cette époque, comment étaient les immeubles avant cet événement, déjà atteints rive gauche par les 12.000 obus prussiens quelques mois plus tôt.
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Je referme perplexe Dans l'ombre du brasier. Ce roman est inqualifiable : ni vraiment policier, ni récit d'aventures. Historique et noir, indéniablement. C'est le premier livre d'Hervé le Corre que je lis et j'avoue que je n'ai pas apprécié : je croyais lire un polar historique, pas du tout ! On est plongé dans les massacres du 21 au 28 mai de la Commune de 1871. « Avec la Commune de Paris, je voulais raconter une défaite du mouvement ouvrier », explique Hervé le Corre. Ah, on comprend mieux ! La pseudo enquête policière menée par Antoine Roques, ouvrier du livre et délégué à la sûreté (communard), n'est que le prétexte d'un récit romanesque sur la dernière semaine de l'insurrection parisienne de la Commune, appelée aussi "la Semaine sanglante". Hervé le Corre nous détaille donc, sur 492 pages, par jour, par quartier et par rue, les combats sanglants entre Communards (fédérés) et Versaillais (lignards) qui firent plus de 20 000 morts côté Communards. Historiquement, la Commune de Paris reste la dernière insurrection d'une population ouvrière miséreuse contre le gouvernement issu de l'Assemblée nationale, à majorité monarchiste. Seuls son écriture et son vocabulaire m'ont séduite : raconter le chaos et la guerre sur près de 500 pages, pas facile !
Pour en savoir + Emission À l'air libre-Mediapart https://youtu.be/gEpIfpvVG9c
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pourquoi je n'arrive pas à lire cet auteur? ma lecture fût laborieuse, les mots, les phrases n'arrivent pas à stimuler mes neurones, c'est un mystère pour moi. Je donne ce livre à la bibliothèque de mon village et j'attends le retour des lecteurs pour essayer de comprendre.
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