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Citations sur Les coeurs déchiquetés (26)

- Je ne te demande pas ce qui t'est arrivé. Je préfère penser que tu t'es pris une porte dans la gueule parce que t'es vachement distrait comme mec. Au point que j'ai un type en cellule dont j'ignore au juste ce qu'il fait là : garde à vue ? En attente d'expulsion ? Ou alors il est là pour tester le confort des geôles ? Et le PV d'audition, il est où ? Tu vas arrêter ce mec à son boulot, tu le traînes ici tout seul, tu l'interroges, tu le fous en cellule, tu demandes une recherche sur un certain Eric Sanz et tout ça tout seul, sans en référer à quiconque ? T'es qui, là ? L'inspecteur Harry ? Ou la Bavure ?
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Vilar était de cette espèce d’hommes qui ne se résignent pas à la mort, qui croient pouvoir la vaincre ou l’abolir. Par la volonté, la mémoire, ou l’invocation des fantômes.
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Il ne pouvait rien contre cette attente. Elle venait se loger en lui à certains moments, quand il était seul et tranquille, quand il trouvait les choses belles et harmonieuses. Il ne croyait à rien, ni à Dieu ni aux âmes, il savait bien que les morts ne reviennent jamais parce que tout est fini pour eux. Mais il était en train d'apprendre que leur souvenir insistait parce qu'il y a ce lien entre eux et ceux qui restent, cet écho, cette note étirée pareille à la vibration d’une cloche qui n'en finit pas même quand on ne l'entend plus, et il ne savait pas s'il avait envie que ça dure encore ou que ça cesse, car il ne savait pas s'il en éprouvait du plaisir ou de la peine.
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Il ne croyait à rien, ni à Dieu ni aux âmes, il savait bien que les morts ne reviennent jamais parce que tout est fini pour eux. Mais il était en train d’apprendre que leur souvenir insistait parce qu’il y a ce lien qui se prolonge entre eux et ceux qui restent, cet écho, cette note étirée pareille à la vibration d’une cloche qui n’en finit pas même quand on ne l’entend plus, et il ne savait pas s’il avait envie que ça dure encore ou que ça cesse, car il ne savait pas s’il en éprouvait du plaisir ou de la peine.
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Les chiens s'étaient tus. Il y eut des bruits de ferraille, tout un remuement confus dans la remise. L'homme bougonnait ou grognait sourdement, parlant peut-être à ses chiens. La porte d'entrée fut ouverte lentement puis il sembla que le vieux demeurait sur le seuil, immobile, peut-être à l'écoute de quelque chose qui lui paraissait tout à coup suspect ou dangereux.
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Quand ces mélodies venues du passé se furent tues, il s’aperçut que le silence s’était partout imposé, tranquille et profond, et il eut envie, tant ce moment était doux, que le jour ne se lève plus.
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L'alcool qu'il avait ingurgité était en train de lui éteindre le cerveau comme une salle des fêtes après un bal, quand ne luisent plus que les veilleuses des issues de secours.
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- Pourquoi vous m'avez demandé si elle avait voulu se faire payer ?
Vilar et Marianne échangèrent un regard, tombèrent d'accord.
- Nous avons tout lieu de penser que Nadia Fournier se livrait, de façon plus ou moins régulière, à la prostitution. Quand une fille comme elle lève un miché dans votre genre, en général elle le fait casquer, d'une façon ou d'une autre.
- C'est quoi mon genre ?
- Friqué et assez crétin pour confondre sa vie avec une fiction.
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L'infamie empêchant le bonheur.
Le téléphone en sonnant faillit lui faire perdre l'équilibre et il dut s'appuyer au chambranle de la porte pour aller répondre dans le salon.
- Alors ? T'as vu ?
L'homme parlait vite avec brutalité. La voix était enroué, presque graillonneuse.
- Qui vous êtes ? Qu'est ce que vous voulez ? cria Vilar, hors de souffle.
- Oh ! Gueule pas comme ça, t'es ^pas dans ton bureau de flic à rouler ta caisse avec un pauvre mec. Alors t'écrases ta grande gueule, sinon je raccroche. T'as vu ?
- Qu'est ce qu'il a à voir ?
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D’habitude on patauge dans le sordide et le minable, mais là, je trouve ça triste, en plus.
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