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3,83

sur 497 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui pourrait encore dire que le roman policier, le roman noir, sont des sous-genres de la littérature, après avoir lu un livre d'Hervé le Corre ?

Pas moi, en tout cas! Il n'est pas le seul, certes, à donner des lettres de noblesse à ce genre littéraire, mais il faut reconnaître qu'il y excelle! J'avais été très impressionnée par " Après la guerre", je le suis aussi par ce livre-ci, plus noir encore, plus imprégné d'instincts primaires, de sauvagerie.

Et quelle écriture! L'auteur manie la langue de façon unique, alternant crudité des mots, rage verbale et moments de poésie intense, follement envoûtante. Il crée des ambiances si réalistes, on est sur place, témoin de tout.On la sent, la chaleur écrasante de l'été dans cette région bordelaise. On le respire, le relent de vomi dans la caravane... Et puis, juste après, on bascule dans un vertige, celui des personnages, des paysages qui prennent un aspect déformé, inquiétant, troublant.

Juste quelques jalons pour l'intrigue: un jeune perdu, Franck, qui sort de prison après un braquage, une famille nauséabonde qui l'héberge, en attendant le retour d'Espagne de son frère Fabien, copain de la fille de cette maison sordide, Jessica, folle et vénéneuse . Un chien menaçant, mais comme le titre l'indique, ce n'est pas lui qui est le plus à craindre dans l'histoire...Une petite fille attachante, Rachel, l'enfant de Jessica.

Came, meurtres, poursuites, toute la trilogie typique des gangs est respectée mais on va bien au-delà de cela... Je vous laisse découvrir cet univers de violence, de misère sociale et de folie....traversé d'instants d'une fulgurante beauté...avec une fin inattendue. Du grand art!
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Je n'ai pas tout compris ce livre a 2 titres :
-comme un roman noir
- prendre les loups pour des chiens
......
Bon soit, c'est un roman "noir " poisseux , désespérant.
Un homme sorti récemment de prison va attendre son frère, parti faire "des affaires " dans la famille de la copine de ce dernier.
Cette famille plus que dysfonctionnelle, on peut même dire toxique ,cache bien des secrets dévoilés au compte goutte par l'auteur.
Dans la moiteur de l'été bordelais, l'auteur décrit avec la précision d'une autopsie la sordidité des lieux , la déchéance des personnes. Il ne s'est pas passé grand chose avant la page 150 pour un livre qui en compte 300 environ, mais l'écriture est parfaite et accrocheuse , aucun ennui ni temps mort.
Un vrai plaisir de lecture, pour ceux qui aiment les romans noirs bien sûr.
Je vais rechercher d'autres livres de cet auteur, si vous avez des suggestions, je suis à votre écoute


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J'avais lu ici et là de très bonnes critiques sur ce livre et j'avoue que les trois T Télérama ont fini par me convaincre.
Je viens d'achever ce roman noir et si je me sens peut-être un peu moins enthousiaste que certains, je reconnais que ce livre a des qualités littéraires évidentes.
Le sujet : un jeune homme, Franck, sort de prison où il vient de purger une peine de cinq ans pour un braquage qu'il a commis avec son frère, Fabien. C'est la compagne de ce dernier qui vient le chercher à sa sortie de prison : son frère est « pour affaires » en Espagne. Cette femme très séduisante s'appelle Jessica et elle attire irrésistiblement Franck.
Elle l'emmène dans une maison entourée de pneus crevés et de carcasses de voitures, vers Langon, dans le sud de la Gironde, où elle vivote avec ses parents « Les Vieux » et sa fille Rachel qui ne dit rien et observe, mutique, le monde qui l'entoure. Un chien noir rôde sans cesse, menaçant. « Franck se demandait comment on pouvait habiter ici, loin de tout, et il eut peur de ce désert hérissé de troncs noirs d'où surgissait parfois un bosquet rond et touffu de chênes tassés les uns contre les autres, survivants sur un pré funèbre planté de hallebardes après une bataille. »
C'est l'été et l'auteur réussit parfaitement à nous faire vivre cette impression d'étouffement que ressent Franck chez ces gens qui lui ont laissé une caravane - autre espace clos - où loger en attendant le retour du frère.
Les journées passent, l'air est de plus en plus irrespirable, la chaleur accablante et chacun s'observe, s'épie, dans le silence… Franck sent « quelque chose dans l'air, comme un relent, la trace d'une ancienne puanteur qui empêchait parfois de respirer à fond. Rien à voir avec la prison. Il n'aurait pas su dire vraiment ce qu'il ressentait. »
Quelques bribes de conversations viennent réveiller des après-midi qui n'en finissent pas : les « Vieux » boivent bière sur bière, fument cigarette sur cigarette, Jessica pique des crises de colère contre sa fille muette puis disparaît soudain et Franck assiste en spectateur passif à des scènes qu'il ne comprend pas, jouées par des acteurs qui ne lui inspirent aucune confiance.
Et l'attente est longue, très longue, menaçante, sous tension. Peu de gestes, de mouvements. Difficile de respirer dans ce huis clos tragique et étouffant. le temps semble suspendu, pas un souffle d'air.
L'auteur est absolument génial dans sa capacité à décrire cette attente qui n'en finit pas et ce silence pesant. Et c'est précisément cette habileté extraordinaire d'Hervé le Corre à créer une atmosphère lourde comme du plomb chauffé à blanc qui m'a plu, bien davantage finalement que l'intrigue elle-même.
L'écrivain parle de la misère dans ce roman et de tout ce qu'elle charrie avec elle : drogues, trafics, violence et crimes, de la difficulté aussi de s'en extraire et de passer à autre chose, malgré toute la bonne volonté que l'on y met, comme un fleuve aux eaux nauséabondes qui entraînerait irrémédiablement vers la mort tous ceux qui tenteraient d'échapper à ses flots bouillonnants.
Pour être noir, c'est noir, bien glauque et ce noir a le visage d'un soleil implacable qui vous projette au sol et vous empêche de vous relever : impossible de respirer, d'avancer à découvert sous peine d'être cuit sur place. Chaque pas coûte. La description que fait le Corre de ce monde est minutieuse, précise et juste. Il a du flair et voit clair. Aucun détail ne lui échappe. La violence est brute, entière et prête à tout.
C'est sordide, malsain au possible, écoeurant et diabolique. Pas d'éclaircie en vue, pas une once d'espoir ou alors, faut y croire fort…
Et l'on se sent cerné, sans échappatoire possible : pris au piège… comme un chien.
Limite si les hommes ont encore quelque chose d'humain en eux.
La misère, la vraie, matérielle et morale.
Seule l'orée de la forêt qui borde la maison apporte un peu de fraîcheur, encore faut-il oser s'y aventurer…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Petit frère sort de taule, et plonge dans les affaires douteuses de grand frère parti sur un gros coup en Espagne : drogues, garages clandestins, boites de nuit très, très mal fréquentées. Petit frère se débat, le monde extérieur est-il plus dangereux que l'univers carcéral.

Mais bon dieu, pour quel déterminisme, petit frère devrait se colleter toutes ses humiliations, et puis il y a Rachel, petite fille mutique de neuf ans qu'il n'a pas envie de voir moisir dans cet enfer.

Dans le bordelais il n'y a pas que des grands crus. Bienvenu dans le désert social au Sud de la Gironde. Bienvenue sur la terre des oubliés, à la marge de la vie, dans un monde fait de précarité, de violence et de survie.

Impossible de ne pas penser à Jim Thompson pour cette plongée dans un cloaque écrasé de chaleur, mais Hervé le Corre de son écriture blanche réinvente la série noire et nous sommes bien en France dans ce début de XXIe siècle et sa plume froide nous glace le dos.

Un écrivain majeur , déjà auteur de quelques pépites telle que : « L'homme aux lèvres de saphir » ou « Après la guerre » et qu'on découvrira avec un plaisir non feint lors de la prochaine édition du Festival Quais du Polar qu'on a longuement présenté jeudi dernier.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le Corre sait rendre les atmosphères, la chaleur, le sang et la sueur pour poser le cadre de son histoire même si on se demande parfois où il veut aller. Il faudra donc aller 100 pages plus loin pour que l'histoire démarre.

La mouise colle à l'histoire comme la boue aux chaussures. Dans un univers limité et déshérité, sous une chaleur torride, Franck voit son univers se refermer selon une mécanique implacable.

Des personnages toxiques à souhait auprès desquels le jeune homme qui sort de prison passe presque pour un héros, attachant en tout cas.
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A la fin de ce roman noir le lecteur est soulagé, non pas que l'histoire soit mauvaise ou mal écrite, au contraire ; Hervé le Corre décrit si bien l'ambiance sombre et sordide dans laquelle surnage le personnage principal (les autres personnages aussi d'ailleurs) que le lecteur subit cette atmosphère lourde, dure et plombée et que la dernière page tournée, il se sent plus léger. le scénario, sans le dévoiler complètement, est simple : Un type sort de prison après 5 ans d'enfermement et il est hébergé dans une famille glauque et malsaine, connaissance de son frère, parti en Espagne pour « affaire ». Dans la première partie du livre il y a un peu trop de longueurs à mon goût, certaines sont justifiées pour planter le décor, installer l'angoisse, mais d'autres sont superflues. L'histoire, ces engrenages ne commencent donc vraiment qu'aux alentours de la page 140. Cette seconde partie est plus éprouvante, plus violente aussi. On n'a aucune sympathie pour ces personnages habités par la folie et la brutalité. Il y a ainsi une longue montée barbare et enragée qui va crescendo vers un dénouement, qui n'en est peut-être pas un, car les dernières phrases laissent le lecteur décider si cette effrayante ballade se termine là, ou si elle est susceptible de rebondir encore une fois. Un petit bémol cependant ; le manque total d'humour, certes le sujet s'y prête assez peu, mais souvent dans les polars noirs un humour de la même couleur saupoudre le récit d'ironie ou de sarcasme, ici rien, nada, que t'chi, la lourdeur et l'anxiété seulement. Un roman d'atmosphère d'une noirceur absolue, une bonne lecture pour les accros du genre. Allez salut. 3*+
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Un vers de l’un des plus beaux poèmes d’Aragon « Est-ce ainsi que les hommes vivent …. » donne son titre à ce roman hyper-noir qui n'est pas à proprement parler un polar puisqu'aucun flic ni gendarme n'y intervient.
Voici la chronique d’une glissade vers l’abîme, encore plus vertigineuse qu’une descente aux enfers. Franck, jeune héros de 26 ans, vient de tirer cinq années de prison après un braquage qui a mal tourné. Il n’a pas dénoncé Fabien, son frère aîné qu’il suit en toutes choses et a tout pris sur lui. Mais ce n’est pas Fabien qui vient le chercher à Gradignan le jour de sa levée d’écrou, mais Jessica, sa compagne, qui le loge dans la ferme familiale, à la lisière des Landes.
C’est un été poisseux, sous un soleil écrasant. La forêt inquiétante est proche, avec ses troncs noirs, le sable, les palombières.
Franck et Fabien ont été élevés entre un père alcoolique et cogneur et une mère tôt disparue. Mais la famille de Jessica est encore plus barge : le Vieux bricole des bagnoles volées pour le compte d'un Gitan et la mère est une harpie qui bosse à temps partiel dans une maison de retraite. Au milieu de tout ça, un molosse noir et menaçant et une petite fille de huit ans qui parle très peu mais voit tout. Jessica va se jeter sur Franck en l’absence de Fabien, en « affaires » en Espagne … C’est peu dire qu’elle a un grain …
Franck va se rendre vite compte qu’il est encore plus enfermé dans cette tribu dysfonctionnelle qu’entre les murs de sa cellule. Sa liberté toute neuve n’est pas de tout repos et les embrouilles s’enchaînent, dans une escalade de violence inouïe.
C’est le style éblouissant qui fait le grand intérêt de ce roman qui se déroule de nos jours, dans une région que je connais bien … Une sorte de négatif de Thérèse d'Esqueyroux ... C’est rude, cruel, sordide mais hélas réaliste, une plongée en apnée au milieu de marginaux qui vivent d’expédients, de trafics de drogue et de bastons entre gangs qu'ils drapent dans le pli des questions d'honneur. Une France d’en bas, de très bas, avec des personnages bien typés, en particulier cette petite Rachel, dont on se demande – la fin reste très ouverte – si et comment elle pourrait s’en sortir …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Franck, « échoué à la sortie de prison dans un nid de couleuvres aux prises avec des crotales », peine à se sortir de la tête ses habitudes d'ex-taulard et s'enlise peu à peu dans d'autres affaires sordides. C'est le propos de ce roman noir très bien écrit par Hervé le Corre, évocateur d'une frange de la population qu'on aime mieux ne pas connaître. Glauque, sordide (tellement que mon mari a laissé tomber en cours de lecture), sans personnage sympathique auquel se raccrocher, le roman navigue entre l'hyperréalisme et les non-dits lourds de sens. Accrochée dès la première page, je n'ai pu que continuer à plonger avec Franck dans la canicule girondaise et le monde interlope des toxicos et des bandits de petite envergure.
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Il est dangereux de prendre des loups pour des chiens, tout comme de prendre des vessies pour des lanternes… Ou de prendre des remorqueurs pour des gondoles, comme le chantait Maurane.

Franck va en faire l'amère expérience, lui qui pensais retrouver son frangin à sa sortie de prison, le voici obligé d'attendre son retour en compagnie de la nouvelle copine de son frère et des parents de celle-ci.

Entre nous, un séjour dans une congrégation de moines bénédictins serait plus sympathique que de se retrouver à table avec ces deux vieux dont on ne sait trop ce qu'ils pensent, cachés derrière leurs regards torves et Jessica, la meuf de son frère, chaude comme une baraque à frites, que dis-je, c'est pas une chatte, mais un volcan en feu et qui aime que les hommes la prenne tel un pompier au prise avec un grand incendie.

Si le pitch de départ ressemble à une resucée (Jessica, calme-toi) réchauffée, la suite l'est moins. Je ne dirai rien de plus pour vous garder vierge de tout savoir.

Le point fort, ce sont les personnages, tout en aigreur, tout en secrets, tout en mystères, tout en noirceur, tout en magouilles…

Entre Jessica (qui a chaud partout) et son caractère bipolaire gémeaux qui passe de Jessica-qui-rit à Jessica-qui-grogne-et-frappe en moins de temps qu'il ne lui en faut pour ôter son string et les vieux dont la mère est mauvaise comme une teigne et dont le père est louche, le pauvre Franck fait figure d'agneau parmi toute cette meute.

Le départ du roman est assez lent, tout se met en place, tout le monde s'observe, tels des chiens de faïence, et s'ils étaient vraiment des chiens, on pourrait dire qu'il se renifleraient le trou du cul en attendant de voir.

C'est rempli de non-dits, de mystères, d'absences, de secrets, et on s'embourbe dedans, la violence est larvée, latente, suintant par tous les pores, le tout étant toujours sur le fil du rasoir, tendu comme la corde d'un string, ou du jeans de notre Franck qui ne peut s'empêcher d'avoir des afflux de sang bien placé en voyant la Jessica déhancher son petit cul.

Les descriptions de l'environnement sont criantes de réalisme, on sent la moiteur, la chaleur, le soleil implacable qui darde ses rayons dans cet espèce de OK Corral où Wyatt Earp brille par son absence.

La tension est toujours à son comble, on ne sait pas ce qu'il va se passer, on découvre, on frémit, on tremble pour la petite Rachel, cette gamine qui ne balance pas 20 lignes de dialogues mais à laquelle on s'attache instantanément.

Sa mère, Jessica, on aimerait lui balancer une masse de 20 tonnes sur la gueule tant elle est exaspérante avec ses sautes d'humeur et son caractère qui ne sait jamais de quel côté il va osciller.

Et cette attente que l'auteur sait si bien décrire, sait si bien nous faire vivre, ralentissant les gestes comme si la chaleur qui règne dans cette arène plaquait tout le monde au sol.

Pourtant, malgré tout ça, j'ai mis du temps à entrer dans le roman, à m'y immerger totalement, surnageant que je faisais au-dessus de toute ce foutoir, de ce terroir qui fleurait bon les magouilles et compagnie, avec ces gens que l'on n'aimerait pas fréquenter ou croiser au coin d'un bois, même à midi.

Oui, je suis passée à côté de quelques chose, sans doute, j'ai loupé la main qui aurait dû me happer directement et ce n'est qu'après la moitié du livre que je me suis laissée vraiment aller dedans.

Un roman noir sordide, violent, traitre, composés de gens à qui il ne faut pas tourner le dos car tout compte fait, qui peut dire où sont vraiment les chiens et les loups dans tout ce petit monde de la truande ?

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Quand on choisit un livre, on se fie au qu'en dira t on, à ce qu'on a lu à droite ou à gauche, à ce qu'on a aimé d'un auteur.... et on y recherche des émotions, des connaissances, .... alors pourquoi prendre les loups pour des chiens ?
Parce que beaucoup de bien est dit d'Hervé le Corre, parce que d'autres livres m'avaient attirée par leur sujet, que le style de l'auteur m'avait plu ...
Quelques heures plus tard ... je me retrouve à regarder ce livre comme un ovni ...qu'est ce que je suis venue faire dans cet univers ... dans ce cauchemar ?
Dès le début on sent bien que nous allons petit à petit nous enfoncer dans le glauque, dans le gluant, c'est un roman noir car les caractères décrits correspondent à un milieu de petits malfrats qui se retrouvent entraînés dans une intrigue mafieuse.
Les ingrédients sont là ... le trafic de drogue comme moteur ou excuse pour survivre .... des personnages comme des pantins, subissant leurs destinées avec aigreur, bêtise .... et on sent, on ressent dès le début que les dés sont pipés, que le destin va nous jouer de mauvais tours, que les différents choix vont à chaque fois nous entraîner dans la spirale du malheur.
Il y a dans ce livre des beaux moments comme dans chaque existence, il suffit parfois de s'arrêter pour découvrir .... le bout du chemin comme ils disent, et "Faute de grand soir, j'ai des petits matins. Rien que pour moi.",
C'est de la belle littérature avec des descriptions somptueuses, de caractères qui nous mêlent à des vrais gens de chair et d'os qui peuvent nous apitoyer, nous faire peur ... et de paysages qui nous projettent dans ces visions merveilleuses plutôt idylliques d'une nature luxuriante nous permettant de sentir les odeurs nauséabondes ou parfumées, la chaleur écrasante.
Il y a dans ce livre une lente descente aux enfers, on se sent entraîné dans les bas fonds de l'horreur ....
Un parcours difficile qui ne s'arrête pas
Une histoire de chiens, de loups et de fous.
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