Jean-Baptiste
Jean-Baptiste est agent immobilier. le meilleur de son agence. Il est servi par une « belle gueule ». Il emballe tous les clients avec son baratin de beau gosse et ses godasses de millionnaire. Mais d'où Jean-Baptiste sort-il tout ce pognon ? Heu… Comment dire ? Disons que c'est un petit malin… Il connaît un serrurier très doué qui est capable de lui fabriquer des doubles des clés des biens que son agence prend en charge pour les louer ou les vendre. Et puisqu'il a un double des clés, il loge là quand il sait qu'aucune visite n'est prévue. Il y entraîne ses conquêtes, le temps d'une nuit, puis, comme le coucou, il change de nid. Mais ses petites combines ne s'arrêtent pas là ! Il loue régulièrement, à titre privé, sans que ni propriétaires ni agence ne soient au courant, pour des soirées, certains de ces biens. Il paie Joséphine pour que le lendemain elle vienne tout nettoyer et remettre en ordre. Fabuleux comme bizness, n'est-ce pas ? Il double ainsi son salaire. Jusqu'au jour où…
Machinka
Machinka est russe… Enfin, peut-être… Machinka a été étranglée et abandonnée dans la baignoire d'un bien « loué » par Jean-Baptiste pour une soirée, à deux Kazakhs qui voulaient donner une « fête » … Elle a été sauvée de justesse par l'agent immobilier, mais surtout par Alice, infirmière, que JB comptait « sauter » dans une chambre du 4e étage du magnifique immeuble. Pourquoi Machinka a-t-elle été étranglée ?
Notes personnelles
Qui rédige ces notes personnelles ? Apparemment une journaliste ou une chroniqueuse télé, très carriériste, très nombriliste, qui s'apprête à trahir l'homme qu'elle aime car elle ne veut pas être entraînée dans sa chute. Surtout qu'arrivée dans la quarantaine, elle est plus belle que jamais ayant conservé la grâce d'une danseuse et ayant bénéficié des soins d'un excellent chirurgien qui lui a remodelé les seins, refait le nez et apporté quelques retouches encore pour qu'elle plaise et se plaise…
Critique :
Quatrième roman de Valentine de le Court, jeune auteure belge, l'histoire se déroule à Paris. Après lecture de ce thriller à trois voix pour un effet choral garanti, j'ai une forte envie de découvrir ses trois autres livres. Pourquoi me demanderez-vous ? Hé, bien, je vais vous répondre, comme dirait Sarkozi ! J'ai été très vite happé par l'histoire, malgré une certaine confusion au début où je me suis demandé quel était le rapport entre les « notes personnelles », les pensées de Machinka et l'agent immobilier. … Comment ? Vous voulez que je vous bave le lien entre les trois ? Que nenni ! Allez acheter le livre et si pour quelque raison que ce soit, vous ne voulez dépenser vos euros, empruntez-le (ne venez pas chez moi, un ami est déjà parti avec l'ouvrage après que je le lui ai vanté).
Malgré son côté homme-à-femmes d'un soir, d'une nuit, malgré son côté un peu magouilleur, malgré sa lâcheté, j'ai éprouvé beaucoup de sympathie pour le « héros » malchanceux de cette histoire. Si vous m'avez suivi jusqu'ici, vous devinerez sans peine qu'il s'agit de ce pauvre Jean-Baptiste. Quant à la mignonne petit infirmière, Alice, elle a un solide caractère bien trempé et un sens de l'humour à ne pas rater.
Les 300 pages de ce polar/thriller se dévorent en un jour. Vous êtes en vacances et vous n'en pouvez plus de lire du Musso ou du Lévy ? Essayez donc
Valentine de le Court ! Cela m'étonnerait que vous soyez déçus. (Mais non ! Je ne vous rembourserai pas le prix du bouquin si vous n'y trouvez pas votre compte ! M'enfin !)