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Le livre présente une histoire d'amour et une histoire de racisme à Paris du XIXe siècle pendant une épidémie de choléra. Normalement, j'aime les livres historiques, bien que le vocabulaire historique m'oblige à utiliser le dictionnaire plus souvent.
Malheureusement, ce livre ne m'a pas plu vraiment. Les dialogues restent plats et les caractères comme Céleste, la jeune fille amoureuse et Lodran, le médecin haïtien, ne suscitent pas beaucoup de sympathie ou d'empathie. le style de l'écriture est trop riche pour moi. J'ai trouvé la lecture de la première partie du livre presque impossible, à cause d'un excédent de mots inconnus en combinaison avec un débordement de métaphores. Peut-être on a voulu présenter un ouvrage littéraire, mais on peut aussi y aller trop fort. Au début, j'ai encore essayé de rechercher chaque mot inconnu, mais il y avait trop et très rapidement j'ai décidé que l'histoire ne valait la peine. Alors, j'ai commencé à sauter des mots, des phrases et même des paragraphes entiers. Pourtant, j'ai trouvé l'histoire assez intéressante pour continuer la lecture et vu que la deuxième partie du livre était beaucoup plus facile à lire, j'ai pu la terminer avec beaucoup de soulagement. le livre a gagné le prix Renaudot en 2001.
Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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Malgré certaines envolées emphatiques et mystiques qui parsèment ce roman historique dont l'action se déroule en 1832 à Paris, j'en ai tout de même apprécié les évocations des débuts de la doctrine socialiste et des changements sociaux qui annonçaient les insurrections de 1848 en France. L'auteure nous offre aussi un portrait truculent de l'écrivain Alexandre Dumas, un contemporain de cette époque.
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Je n'ai pas aimé le style ,trop de métaphores . J'ai eu du mal à suivre l'histoire sous l'avalanche de mots et je n'ai pas trouvé le personnage féminin attachant ni très crédible .
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Mon avis :

La qualité de l'écriture de Martine le Coz est indéniable. Telle un peintre , elle fait exploser son écriture d'une multitude de teintes et de lumière, en nous offrant des descriptions somptueuses de ses personnages, de leurs caractères et des décors où ils évoluent.

Les couleurs sautent aux yeux, le moindre détail retient l'attention du lecteur subjugué à chaque ligne. Les scènes qu'elles soient violentes ou presque statiques, gardent ce même rythme lent.

Le choléra décime Paris, s'attaquant à toutes les catégories sociales, l'auteure ne nous épargne aucun détail de l'agonie des malades…Mais dans ce Paris sombre où l'odeur de la maladie emplit les narines, parvient à naître un amour incommensurable entre Céleste une jeune fille de bonne famille, rebelle et passionnée, et un médecin à la peau sombre, Lodran, âme généreuse et dévouée, qui a bien du mal à se faire accepter de ses malades , ingrats …

Les protagonistes seront décrits minutieusement, avec énormément de justesse et d'attention, tels des personnages tout droit sortis d'un roman De Balzac, d'Hugo ou encore Zola. Mais ne vous y trompez surtout pas, Martine le Coz a écrit ce roman au 21 ème siècle, il apparaîtrait presque comme un anachronisme au milieu des parutions actuelles, tant l'écriture de cette auteure est exceptionnelle. Ici pas de phrases courtes, ni de dialogues à profusion, mais des descriptions lyriques, des personnages décrits dans la tradition romantique , disséqués au plus profond de leurs sentiments.

J'aurai sans doute adoré ce roman s'il avait été beaucoup plus épais, suis-je trop ancrée dans la tradition des romans du dix neuvième siècles où leurs auteurs étaient payés à la « ligne » ?
Sans doute, mais je pense que rendre grâce à l'écriture est un bel hommage mais à trop s'étendre dans le romantisme l'auteure a beaucoup trop condensé son histoire. J'aurai aimé que ces lignes se poursuivent beaucoup plus longtemps pour que l'auteure puisse y développer tous les thèmes abordés: le racisme, le don de soi, le sacrifice, l'amour, l'insurrection républicaine, la peinture, ….

Un roman riche d'idées, une écriture qui rayonne…

Prix Renaudot 2001 : très largement mérité
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Un joli roman (offert par ma grand-mère) pour les raisons que l'on sait. Etant donné les circonstances, on me pardonnera le fait que les billets soient d'autant plus courts que l'heure est avancée. C'est déjà beau que j'arrive encore à lire un petit peu !

"Elle est le désir même. Je veux dire, la vie même. Elle a, tout à la fois, le plus grand respect des formes de vie et, envers celle-ci, la plus grande exigence. Elle porte en elle le sens de l'absolu"

Céleste a seize ans et ne veut pas d'une existence étriquée. L'ouverture de son quotidien, elle la doit à la rencontre du docteur Lodran, un médecin haïtien métis deux fois plus âgé qu'elle, lors de l'épidémie de choléra qui frappe Paris pendant l'été 1832.

Ces deux-là se trouvent, mais leur union est évidemment impensable, tant pour Lodran, victime des préjugés racistes de la bonne société, que pour Céleste, promise à son oncle Paul qui nourrit à son égard des sentiments ambigus.

Un roman de la passion violente et absolue, sous-tendu par une écriture, qui, si elle est un peu lourde à la lecture, n'en demeure pas moins très poétique ; l'analyse des sentiments et d'une finesse rare ; l'histoire d'amour est prenante quoiqu'un peu éthérée, et peut-être trop parabolique.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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Un livre difficile sur le choléra à Paris, descriptions atroce des victimes de la maladie. Vocabulaire lourd, condensé mais efficace.
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Nous sommes à Paris au printemps 1832. le choléra gagne en intensité dans la capitale. Des scènes d'une grande violence témoignent de cette hécatombe sur la population. Un médecin, le Dr Lodran, métis, originaire de Haïti, soigne, indifféremment les malades, quelles que soient leurs origines, leurs religions, leurs appartenances politiques, leurs couleurs de peaux. Il n'hésite pas à s'occuper des plus démunis, les prostituées, les aliénés, les cancéreux, les pauvres.
Celeste, une jeune fille de seize ans, d'origine sociale élevée l'aide à prendre soin d'une femme éjectée, manu-militari d'un fiacre. Cette rencontre va bouleverser son avenir. Elle tombe éperduement amoureuse de cet homme, alors qu'elle est promise à son oncle, Paul Huet, un peintre paysagiste... Céleste adhère aux théories égalitaires de Fourier. Elle désire crée une société basée sur l'égalité, la fraternité, le partage et sans aucune distinction discriminatoire entre les êtres, hommes ou femmes.
Qu'en sera-t-il de cet amour ?
Nous croisons de nombreux personnages qui ont émaillés le XIXème siècle : des écrivains, Alexandre Dumas, Emile Zola, Victor Hugo, des scientifiques, François Arago l'astronome, des philosophes, Charles Fourier, des peintres, Thédore Géricault, Eugène Delacroix, etc...
Ce roman est très riche et retrace l'arrivée des théories socialites, les progrès scientifiques et l'introduction de nouvelles théories philosophiques avec l'ouverture au monde. Nous croisons même le grand Général La Fayette, de retour des Etats-Unis, et fréquentons le diorama de Daguerre. Les émeutes lors des obsèques du Général Lamarque illustrent ce récit. Nous sommes sur les barricades. Nous visitons même le Diorama de Daguerre. C'est une belle leçon d'histoire que nous décrit Martine le Coz. Son vocabulaire est très riche. le récit est fluide, pas de temps mort

Lien : https://lucette.dutour.orang..
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Ce qui frappe, c'est l'écriture : Martine le Coz, dans Céleste, parle à chacun de nos sens. C'est un roman qu'on pourrait qualifier de pictural tant le récit est visuel et évocateur. Visuel mais pas scénarisé, comme on le voit parfois avec certains romans que l'on dirait écrits pour être adaptés sur écran : ici les scènes sont évanescentes, impressionnistes... ah ben tiens, ça tombe bien puisque l'un des principaux personnages n'est autre que Paul Huet, peintre Romantique qualifié de précurseur de l'impressionnisme... Rien que ça c'est magistral.

...Ceci dit, quand il s'agit de dépeindre un Paris en proie à une épidémie de choléra, peut-être qu'on aimerait que ces images  sensitives ne le soient pas tant, et pas si longuement évoquées (au bout de trente pages, ok Martine j'ai saisi, c'est crado ton truc on passe à autre chose ? Non ? Bon...). D'où ma demi-étoile en moins... que je ne suis même pas sûre d'assumer maintenant que j'ai refermé le livre parce qu'après tout, pourquoi se voiler la face ? Elle parvient de sa plume à transcender la condition humaine dans toute sa putrescibilité autant que dans l'expression de ses plus sublimes sentiments. Car, même si parfois elle s'efface derrière les mots que l'auteure manie avec exaltation, cela reste une histoire d'Amour, de Liberté, d'idéalisme à ce moment charnière de l'Histoire. Les personnages sont poignants, leur cri intérieur nous parvient et nous bouscule (gentiment).
Et, last but not least, j'ai adoré la mise en scène de mon très cher Dumas, entre autres grandes figures politiques, littéraires ou artistiques de l'époque.

En bref, la première partie a mis à rude épreuve mon imaginaire aseptisé (tant pis pour lui, il avait qu'à pas) mais l'ensemble est magnifique et servi par une authentique poésie.
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Il parle de racisme. C'est aussi une belle histoire d'amour entre deux êtres que tout devrait séparer, elle blanche, lui mulâtre, lui médecin plus

âgé qu'elle, elle jeune-fille qui apprend la peinture auprès de son oncle Paul qui rêve de l'épouser. L'amour va-t-il triompher ….à lire pour le savoir !!!

Parfois un peu difficile à lire mais je le recommande.
Lien : http://clubdelecture.tubize-..
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Un livre difficile sur le choléra à Paris, descriptions atroce des victimes de la maladie. Vocabulaire lourd, condensé mais efficace.
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