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Citations sur Emily Brontë, biographie (22)

Moyennant une somme annuelle, une enfant recevait logement, vêtement, nourriture du corps, de l'esprit et de l'âme.
En vérité, la nourriture la plus abondante consistait en sermons édifiants, destinés à apprendre aux élèves quels châtiments effroyables s'abattent à l'heure du Jugement sur ceux-là qui, durant leur vie terrestre, ont commis la faute de ne pas savoir mépriser le corps, guenille périssable. La nourriture corporelle se trouvait quant à elle réduite : le matin, une bouillie d'avoine ; du bœuf bouilli et de la purée de pommes de terre pour déjeuner ; du pain sec accompagné d'un verre de lait coupé d'eau pour dîner. Les samedis, une espèce de pâté composé de tous les restes de la semaine constituait le menu.
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Mes grandes souffrances en ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes observées et ressenties dès le début : ma grande pensée dans la vie, c'est lui-même. Si tout le reste périssait et qu'il demeurât, lui, je continuerais d'être, moi aussi, et si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait terriblement étranger : je ne semblerais plus en faire partie. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rocs éternels du sous-sol : source de peu de joie visible, mais nécessaires.... Je suis Heathcliff. (p160)
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Comme se plaisait à dire Branwell, si Charlotte représentait le jour, Emily était la nuit. D'où pouvait venir une telle antipathie entre elles ? Emily se le demandait souvent. Elle avait le sentiment que Charlotte en voulait à son corps, comme si leurs "jeux" d'autrefois avaient laissé sur elle des traces irréparables. Tel était l'amer constat d'Emily, et l'hostilité qu'elle ressentait à l'égard de Charlotte se manifestait par une angoisse dont elle ne savait comment se libérer. (p139)
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Tout ce que je demande, c’est d’avoir dans la vie comme dans la mort une âme libre.
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Au contraire de son père dont le travail précoce, l'exil et les deuils interrompirent les rêveries, Emily se manifesta d'emblée comme un être extrêmement sensible, naturellement portée à pénétrer le mystère du monde.
Si tous les enfants du pasteur ont eu une expérience précoce de la mort, c'est dans la conscience de celle-ci qu' Emily et Anne, les plus jeunes, vécurent leur enfance.
Cette connaissance première et directe est très certainement ce qui distingue Emily Brontë des écrivains qui furent ses contemporains.
Pour Emily, la mort a toujours été familières, sans effort d'imagination ou de conscience.
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"Lorsque mes jours brefs approcheront de leur terme
Tout ce que je demande
C'est d'avoir dans la vie comme dans la mort une âme libre
Et le courage de souffrir." (vers trouvés sur la table d'Emily Brontë à sa mort)
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Le péché, pour Emily Brontë, n'est pas une faute morale : c'est dans la démesure que l'être peut se connaître, car la déchéance contient une splendeur cachée. (p257)
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Emily rêve de créer un univers qui soit sien et dont elle saint qu'il sera "une contrée  nordique aux landes couvertes de brouillard et de rosée" : Gondal. (p110)
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Les quatre enfants l'écoutaient, un peu effrayés, se cachant parfois les yeux pour ne pas voir se déplacer les grandes ombres animées lancées par les flammes de la cuisinière de fonte le long des murs ou d'autres ombres encore à travers les fenêtres sans rideaux de la maison, parmi les dalles du cimetière parcouru de feux follets. Ils écoutaient la servante jusqu'à ce que le sommeil eût alourdi leurs paupières et que, lasse elle-même, Taby (la servante) entonnât les mélancoliques chansons du pays. (p102)
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« Une maison environnée de tombes sous un ciel perpétuellement maussade, un village solitaire, des gens aux mœurs rudes, une lande immense, à perte de vue… » (p. 56)
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