AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,72

sur 58 notes
5
2 avis
4
7 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans le futur , suite a un dérèglement climatique, Les blancs ont décidé de vivre dans des villes très protectrices et high tech afin de se protéger du climat de sècheresse qui règne sur terre. Les indiens sont retournés a la nature en essayant de vivre comme leurs ancêtres.
Wosa jeune indien de sang melé rend visite a son père , medecin et vivant en ville. Mais une surprise de taille l'attend.

un roman jeunesse qui se lit bien et vite. Qui peut permettre a nos jeunes d'avoir un premier accès a la SF. de nombreux sujets sont traits au travers de ce roman : la nature, les respect, les croyances, le racisme, la technologie, la science.
Néanmoins j'ai trouvé qu'il manquait de profondeur. Si je devais cibler le public pour ce livre je dirais vraiment pour de très jeunes ados .
Commenter  J’apprécie          410
Lecture commune de mars 2016 avec le CLUB IMAGINAIRE.

"Le vieil homme se remémora (...) : le génocide, l'humiliation, le mensonge, les ressources naturelles saccagées, jusqu'à cette année terrible, il y a quarante ans, où la Terre Mère, ivre de colère, s'était révoltée. En un printemps, tout s'était déréglé : les températures s'étaient élevées subitement de plusieurs degrés, la pluie avait cessé de tomber...
Dans le grand désordre climatique qui suivit, la moitié de la population du continent nord-américain fut anéantie par une canicule apocalyptique (...)."


Mòsa Wòsa est le second roman de Nathalie le Gendre, et bien qu'ayant reçu plusieurs prix, force est d'avouer que je n'en suis pas sortie avec autant de plaisir que je ne le pensais au départ. En effet, si la plume coule avec légèreté et que l'écriture aisée et sobre, voire limpide, est pour le moins accessible à tous - n'oublions pas qu'il s'agit d'un titre jeunesse - , il m'est très vite apparu qu'il me manquait "quelque chose". Même s'il m'est assez difficile de définir exactement quoi.
Nonobstant un début plus que prometteur, il ne m'a pas fallu atteindre la seconde partie du récit pour commencer à m'ennuyer ferme.
La diversité des sujets abordés ici, bien trop nombreux à mon avis pour pouvoir être traités pleinement - d'où une certaine frustration face à ce manque de détails et d'approfondissements, est évidemment très interessante en soi et a au moins le mérite d'ouvrir d'encore plus intéressantes conversations avec les lecteurs visés, à savoir nos ados. À part cela, et j'en suis navrée, je n'ai toujours pas trouver d'autres intérêts inhérents à cette lecture.
Cependant et de façon paradoxale, je l'admets, le récit reste assez plaisant dans son ensemble.

Je me retrouve donc mitigée pour cet avis, partagée entre une réelle envie de connaître plus ardemment cette histoire digne d'un bon SF aux allures dystopiques, et de surcroît riche d'enseignements, et une déception latente car au final, je suis bel et bien restée sur ma faim.
Un nombre restreint de personnages principaux (et encore plus restreint de personnages secondaires), qui auraient pu être franchement attachants si l'auteure nous en avait dévoilé un peu plus - faute de quoi, je les ai trouvé, certes atypiques, mais surtout diaphanes, presque transparents - ; un rythme pourtant soutenu, mais avec malheureusement trop de thèmes trop rapidement expédiés à mon goût ; et une fin bien trop abrupte pour être appréciée pour ce qu'elle est vraiment je pense : un message d'amour d'une puissance inouïe.

"- Wòsa, je te présente Mòsa... ton frère. Mòsa... Wòsa, acheva-t-il avec un sourire crispé.
Ce fut le choc. Un choc si violent que les deux adolescents restèrent paralysés."

Ce roman, que je recommande néanmoins, ne serait-ce que pour les réflexions qu'il suscite, se lit plutôt rapidement, même si l'on regrettera probablement son manque de profondeur - au moins ne lui fera-t-on pas le reproche quant à d'inutiles longueurs.
Ce fut un beau moment de partage sur le forum et pour moi, une belle découverte. Car je compte bien laisser sa chance à la romancière, dont le style m'a charmé malgré tout.

"- À quoi sert cette cérémonie ? demanda-t-il à Stenátliha.
- Cette danse symbolise le sacrifice de la chair et de l'esprit au grand mystère.
Wòsa haussa les épaules.
- Et en clair ?"
Commenter  J’apprécie          264
Un livre plutôt sympathique pour les jeunes lecteurs, pour découvrir la SF et ce qu'est une dystopie, ainsi que sensibiliser à l'environnement et l'écologie.

Le style est simple, la lecture ultra-facile, et le fond plutôt sympathique, avec cette histoire de fraternité un peu étrange. Mais bon sang, que c'est léger ! Elliptique, même, et beaucoup trop. On n'a aucun détail, tout va très très vite, les personnages sont superficiels et je ne suis pas arrivée à m'y attacher, (forcément, avoir 4 persos principaux sur 200 pages imprimées "gros", on ne peut pas approfondir), c'est presque du résumé d'histoire ! Cela a beau être du "jeunesse", mince quoi, ce n'est pas une raison pour abréger autant... C'est dommage, vu le fond et les sujets abordés, ça aurait pu être génial.

Bref, je suis un peu déçue, j'en attendais davantage... Ce que j'ai le plus apprécié, finalement, c'est la postface sur l'enfer que vit Léonard Peltier, que je ne connaissais pas du tout. Et c'est absolument révoltant.
Commenter  J’apprécie          205
Ce livre m'aura laissée sur la touche tout au long de l'intrigue à cause de personnages stéréotypés et d'un manque d'émotions flagrant. La plume elle-même est d'une neutralité déconcertante, si bien que je n'avais qu'une hâte : que cela se termine ! Néanmoins, la fin relève le niveau des deux tiers à merveille et j'ai enfin ressenti quelque chose au coeur.
Je ne suis pourtant pas certaine de vouloir faire des recherches sur Léonard Peltier au vu de ce livre assez moyen…

Plus d'infos sur ma chronique :)
Lien : http://la-riviere-des-mots.b..
Commenter  J’apprécie          110
Il y a quelques années, j'ai eu l'occasion d'assister à une rencontre avec Nathalie le Gendre que je ne connaissais pas encore. C'était lors du salon Pas[s]âge qui avait lieu à Angers. de cette rencontre, j'en étais ressortie avec l'envie de lire un de ses romans, pour voir ce que ça pouvait donner. J'ai trouvé celui-ci quelques années plus tard chez un bouquiniste et je l'ai « oublié » dans ma bibliothèque, attendant le moment de le lire. le challenge « Petit mois, Petites lectures », m'a donné une occasion de le faire.

Nous nous trouvons dans un monde futuriste désertique où nous avons d'un côté les Blancs, qui vivent dans des villes, et de l'autres les amérindiens, qui ont décidé de quitter les villes et de renouer avec leurs traditions ancestrale. Dans cet univers, nous suivons Mosa, l'un de ces amérindiens. Orphelin de mère, il doit rejoindre son père, un blanc, lorsque la personne qui s'occupait de lui dans la tribu décède. C'est alors qu'il découvre qu'il a un frère jumeau qui, lui, vit avec son père.

Ce livre aborde énormément de sujets. Au travers de la tribu et de ses traditions, nous parlons d'écologie, de nature. La chaman Stenatliha, elle, nous permet d'aborder la place des femmes dans ces tribus un peu archaïques et la remet en question. Avec Wosa (le frère jumeau), nous sommes confrontés à la maladie et au racisme. le duo Mosa/Wosa, nous entraîne sur le sujet de la relation fraternel. Et le trio qu'ils forment avec leur père, quand à lui, nous montre un père qui aime ses fils, mais qui n'est pas vraiment présent.

En soi, cette histoire est intéressante et se lit très bien. Elle aurait néanmoins, à mon sens, mérité d'être davantage creusée. En effet, si on aborde une multiplicité de sujet, on reste relativement en surface. Bon, après, n'oublions pas qu'il s'agit là d'un roman jeunesse, donc c'est peut-être normal qu'on n'aille pas plus loin. Il y a cependant une chose qui m'a un peu gênée et qui est liée : tout va très vite, un peu trop vite. La relation qui se tisse entre Mosa et Wosa surtout. Au départ, le deuxième est très très hostile envers son frère. Il le rejette, refuse même d'admettre leur lien de sang. Il va même assez loin dans cette hostilité. Alors certes, pour les besoins du roman, on peut comprendre qu'il finisse par changer d'avis. Mais là, on dirait que ça se fait en quelques jours à peine. de même pour Mosa, qui n'avait jamais entendu parler de son frère avant et qui, en quelques jours également, se révèle près à tout pour lui. Vous l'aurez compris, ce qui me gêne c'est comment peut-on créer une relation aussi forte en seulement quelques jours alors que les choses étaient très mal parties avant. Et puis, tout est peut-être un peu trop facile. Les difficultés qui se dressent sur le chemin de nos protagonistes sont finalement assez facilement écartées. Malgré tout, ça reste une bonne histoire qui m'a bien plu.

Petit bonus à tout ça : on découvre une partie de la culture amérindienne et c'est sympa.

L'écriture de Nathalie le Gendre est parfaitement adaptée à son public cible. C'est fluide, ça se lit bien. C'est suffisamment simple pour qu'on puisse comprendre facilement, sans pour autant prendre les enfants pour des nuls.

Ce fut un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (114) Voir plus



Quiz Voir plus

Vivre de Nathalie Le Gendre

Où se situe l'action?

planète 10
planète 8
planète 9
planète 7

9 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Nathalie Le GendreCréer un quiz sur ce livre

{* *}