Une fille et deux garçons, en classe de terminale.
Autre cadre que 'Jules & Jim' (Truffaut, 1962) : on ne se court pas après dans le métro, on s'allonge plutôt dans les champs pour regarder les étoiles et attendre les Ovnis.
Ces doux rêveurs sont un peu en marge des autres lycéens.
L'arrivée d'une nouvelle prof de philo sexy bouleverse le trio.
Malgré les intrusions extra-terrestres, l'intrigue est très banale, centrée sur les préoccupations adolescentes - relations avec les parents (trop sévères ou pas assez présents), amitié, premiers émois amoureux, jalousie.
Impression de lire un album très formaté et impersonnel, à cause de la graphie, d'une part, et parce que certains visages se ressemblent tellement qu'ils ont l'air dupliqués - seules les couleurs d'yeux et de cheveux distinguent Claire de Jules.
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Claire tient son journal. Elle et ses amis Jules et Wouki sont en terminale ; ils ont l'âge où l'on passe son Bac, celui des premières expériences amoureuses, l'âge où les amis sont très importants, celui où l'on rêve beaucoup... Mais deux événements viennent bouleverser leurs vies : des OVNI ont été aperçus dans le village, et une nouvelle professeure de philosophie est arrivée au lycée ! Cette dernière met la plupart des garçons en émoi, suscitant de la jalousie entre eux, et chez des filles qui se sentent concurrencées. Elle finira même par éclipser les OVNIs...
J'ai trouvé le graphisme plutôt banal, et même naïf. J'ai en revanche apprécié l'histoire. Les difficultés et rêves de ces adolescents sont bien présentées, de même que leurs relations entre eux et leurs parents.
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BD qui se lit vite. Les dessins agréables mettent en avant surtout les personnages. Je n'ai pas trop accroché à ces ados qui pensent avoir vu des OVNI et vivent leurs premiers émois.
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//Dans les coeurs adolescents//
Ce récit fait montre d'une grande subtilité dans son évocation de l'adolescence. Nous le savons tous : rien n'est aussi simple qu'il y paraît ! D'autant plus à cette période de nos vies où les choses semblent vécues plus fort et plus vite qu'en nulle autre période. Nous découvrons, au fil de cette histoire, toute la complexité de la personnalité de chacun des protagonistes et des liens qui les unissent entre eux et au monde.
Amour, amitié… Où se situe la limite ? Et sait-on bien les distinguer quand ils s'offrent à nos yeux ? Claire doit admettre que l'un peut se faner, mourir, mais que l'autre peut éclore de manière inattendue.
Les années lycée symbolisent également la période durant laquelle les traumatismes de l'enfance se cristallisent dans l'inconscient. Les drames, les non-dits, les dénis, tout contribue à former l'adulte qui se précise sous les traits bouleversés de l'adolescent. Ce roman graphique utilise les codes du thriller pour saisir trois amis à ce moment crucial de leur existence.
//Les accents d'un thriller//
Sans y paraître, les auteurs font lentement glisser l'histoire vers le polar. L'imbroglio amoureux vire au fait divers dramatique. le trait épuré et les partis-pris colorés de Richard conviennent particulièrement à cette alternance d'instants introspectifs et de tension. Rien ne paraît très rassurant. Il plane toujours l'ombre d'un danger. L'ombre d'un souvenir, peut-être. Les paysages dans lesquelles se déroulent ces évènements sont ceux d'une petite ville de campagne. Les personnages vivent leur jeunesse loin de tout et environnés de grands espaces vierges, de bois.
La nuit, Claire et Wouki mènent leur enquête dans ces lieux inquiétants et qui paraissent vides de tout habitant. Des lieux rêvés pour observer les astres, mais aussi pour y voir se développer une intrigue au suspense lancinant…
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Pour illustrer un sujet sensible et ténu, mais tendu par un récit haletant, il faut un dessinateur solide. Laurent Richard impose des cases en plan serré, où l’image se concentre sur le corps des personnages.
Lire la critique sur le site : Actualitte
C'est à un voyage en fin d'adolescence que le scénariste Arnaud Le Gouëffelec et le dessinateur Laurent Richard nous invitent. A un terrible fait divers, aussi. A la lecture d'une histoire bien conçue et traitée avec beaucoup de proximité et d'humanité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
L’histoire se lit vite et on suit avec intérêt l’avancée du récit. Le dessin plutôt épuré et mettant les décors en arrière-plan met l’accent sur les personnages et se révèle surtout un support au texte. Et ça fonctionne très bien.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
La Carte du ciel dessinait des promesses, on a l’impression qu’elles n’ont pas toutes été tenues. Mais il demeure un ouvrage tout à fait recommandable.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Un scénario mince, un coup de crayon épuré ; l’ensemble n’est pas désagréable, juste trop vide. Comme le cosmos d’ailleurs.
Lire la critique sur le site : BDGest
Entre thriller et chroniques douce-amère des années adolescentes, Arnaud Le Gouëfflec et Laurent Richard livrent un one-shot de 140 pages baignant dans une atmosphère très particulière…
Lire la critique sur le site : BDZoom
Nous on a décidé de croire en tout. Donc aux ovnis, parce que c'est impossible de ne pas y croire. Déjà, qui peut décréter qu'il n'y a pas d'autre vie dans l'univers ? Franchement, avec des milliards de trilliards d'étoiles et de planètes partout, c'est le contraire qui serait dingue. La preuve, elle est juste au-dessus de nous.
La majorité des extraterrestres ne croient pas aux humains.