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Chronique des rivages de l'Ouest tome 1 sur 3

Mikaël Cabon (Traducteur)
EAN : 9782841725007
224 pages
L’Atalante (25/03/2010)
3.67/5   51 notes
Résumé :
« C'est une mystérieuse expérience que de se priver de la vue, mais je m'y astreignis. Plus je maudissais mon bandeau et plus je redoutais de le soulever. Il me sauvait de l'horreur de toute destruction involontaire. Tant que je le portais, je ne tuerais pas ceux que j'aimais. S'il m'était impossible d'apprendre à user de mon don, je pouvais au moins apprendre à ne pas m'en servir. »

Dans les collines des Entre-Terres vit un peuple de sorciers capable... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Un roman de médiéval fantasy pour la jeunesse.

Je ressors de cette lecture assez mitigée pour la simple et bonne raison que j'ai trouvé des passages réellement captivants et d'autres beaucoup moins. L'envie de connaitre le destin d'Orrec est manifestement présente.

Ce roman est une quête initiatique pour ce jeune ado... ou des questions morales sont posées. Doit-il faire les choses pour satisfaire ou plaire à son père ou plutôt faire les choses selon ses convictions personnelles ? mais bien d 'autres thèmes sont abordés. j'ai particulièrement aimé la façon dont Ursula le Guin aborde ces sujets : tout en douceur et sans aucune brusquerie. Mais qui permet de se positionner et de se demander ce qu'on ferait à la place des ces jeunes ados...

La prose de l'auteure est agréable, très détaillée et parfois très imagée également. Il faut également préciser que c'est du fantasy très soft, un peu de magie mais sans rien de plus. de quoi attaquer ce style de roman avec calme et sérénité.
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Orrec et Gry sont deux adolescents vivant dans les « Entre-Terres », une contrée ressemblant à une Ecosse fantasmée, où des clans se disputent la possession de terres arides. Fils et filles de fermiers, leur existence est rythmée par les saisons, les récoltes, l'élevage de chevaux et de vaches. Bien que leurs parents soient chefs de clans, les temps sont durs, l'argent et la nourriture manquent et chaque village vit dans l'inquiétude de se faire dérober ses maigres possessions par un voisin belliqueux.

Malgré les apparences, nous ne sommes pas dans « Des grives aux loups », saga sur la condition paysanne, mais bien dans un roman d'heroic-fantasy pour adolescents. Tout comme semblait l'annoncer le titre du roman, les différents chefs de clans, ainsi que leurs descendants, possèdent chacun un « don ». Chaque lignée possède un pouvoir distinct, du plus inoffensif ( comprendre les animaux pour Gry ) aux plus inquiétants ( la capacité de « défaire » les choses pour Orrec, terrible euphémisme rural de la destruction). Ce don se transmettant par le sang, toute une culture de la « lignée » s'est mise en place dans les clans, et chaque famille tente de consolider le pouvoir de sa lignée en mariant ses héritiers à de lointains cousins aux pouvoirs similaires.

C'est dans cette atmosphère lourde de traditions séculaires et de tabous que nous suivons l'enfance et l'adolescence d'Orrec, la découverte de son pouvoir et ses premiers choix. Une grand partie du charme de ce roman d'heroic fantasy est justement dans la prise de distance avec les canons du genre, au sens propre comme au figuré. de grandes batailles ont certainement eu lieu, mais loin des terres dévastées de nos héros. Quant aux pouvoirs, ils servent surtout de mises en garde d'un clan à l'autre, et les histoires les concernant sont vite déformées par le bouche à oreille dans la communauté paysanne. Les morts sont le plus souvent accidentelles ou causées par la misère et les guerres de clochers, mais les coups de fusil dans le dos sont ici remplacés par un « don » bien ajusté. Anecdotes et légendes dévoilent discrètement un univers fantastique riche, sombre et inquiétant qui devrait s'étoffer dans les prochains tomes.

En tant que roman pour adolescents (parfaitement appréciable pour les adultes rassurez vous), « Dons » livre son lot de réflexions sur le passage à l'âge adulte, la quête d'identité, la difficulté de se rebeller, de douter du bienfondé du système qui a bercé notre enfance. Sur ce point, on suit particulièrement les rapports entre Orrec et son père, de l'adoration aveugle à la prise de conscience. Orrec et Gry doivent ils s'effacer devant le système et les lois de leurs clans, ou bien doivent ils au contraire affirmer leurs différences. Heureusement, pas vraiment de « happy ending » dans ce roman, d'ailleurs pas de réelle fin non plus, mais juste une étape de leur vie passée à leurs côtés. On reste donc en attente de leurs prochaines aventures, que l'on espère tout de même d'une autre ampleur, les événements traités dans ce tome n'étant qu'un prétexte à la description d'un univers rural à la fois proche et mystérieux.
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Ah mon auteur préféré ! J'ai déduis cela après cette lecture qui m'a remémoré les bons moments que j'avais passé avec ces précédents livres sur le monde de Terremer. le plaisir et l'insatiabilité étaient au rendez-vous, quand j'ai lu, relu, et re-goûter les mots, les phrases, les idées développer par l'auteur. Elle na rien perdu de son style ni de son verbe inimitable.

Avec ce livre on se plonge dans un nouveau monde que l'auteur à créer de toute pièce. Je ne sais pas si cela vient de moi mais, j'ai toujours l'impression que les mondes que créée cette auteur sont à la fois complet, enivrant, attachant, et se laisse découvrir avec une avidité gloutonne. Bref des mondes réalistes avec leurs travers et leurs bons côtés, qui font qu'ils deviennent attachants et qu'on ait toujours envie d'en savoir plus.

Il est question ici de la région des entre-terres. Un monde sans nom, où l'histoire se concentre sur ces fameux rivages de l'ouest comme le titre l'indique. Cette série faisant 3 tomes sur ces fameux rivages, on peut donc imaginer que d'autres séries pourraient paraître sur d'autre parties de ce monde jeunement créée.

Se premier tome est une excellent ouverture sur cette partie du monde. A travers l'intervention d'un vagabond, l'auteur nous présente son principal héros, le jeune Orrec et son amie Gry.
Ici dans les hautes montagnes, règnent en maître de puissant sorciers au pouvoirs terrifiant et dévastateur, dont tout le monde évite de fréquenter, et qui par la même occasion devient une sorte de mythe. Tout en bas il y a les gens normaux, qui n'ont pas de pouvoirs, et vivent du commerces et de leur travail. Et au milieu il y a ces entre-terres, où des lignées de d'hommes et de femmes ont reçu un don en héritage. Ces dons permettent de se faire respecter et de se protéger et de garder les limites de leur terres. Chaque lignée a un dons spécial, qu'ils essayent de garder le plus puissant et le plus pur possible dans leur famille sans toute-fois être « absorbé » par un autre lignée au pouvoir plus puissant.

Dit comme cela, vous me direz que le livre va engranger sur la guerre et tout ce qu'il va avec. Je dirais oui en partit, mais ce n'est que le fond, l'ambiance et le quotidien de ces gens. Certains dons sont utilisés avec mesure et parcimonie pour ne pas en abusé et ne pas se laisser dominer. Juste assez pour que les lignées de famille garde leur territoire. En fait ils évitent du mieux qu'ils peuvent de se battre si ce n'est pas nécessaire. En vous disant tout cela, je ne vos dévoile pas grand chose de l'intrigue, puisqu'il y sera plus question d'Orrec et de Gry.

Orrec a le don de son père et de ses ancêtres. Il peut « défaire » tout. C'est à dire détruite, dissocier les éléments de la matière. « D'un seul regard, d'un seul mot, d'une seule pensée, d'un seul geste ». Un pouvoir tellement dévastateur qu'il est donc utilisé par parcimonie.
Gry a aussi le don de ces ancêtres : appeler les animaux pour la chasse. Mais ce n'est pas un dons qu'elle apprécie en tant que tel, et qu'elle refuse d'utiliser.

L'histoire et l'intrique se concentre principalement sur le devenir d'Orrec, sur son éducation a son devenir de Brantor (chef de clan), sur les responsabilités, les devoirs et les obligations que son pouvoir obligera de lui. Un livre très émouvant sur les relations enfants parents, sur la vie en général et sur la façon que l'auteur a de voir la vie et les choses.
J'adore sa vision de parler d'écrire, de vivre les choses et de nous les faire ressentir. Je crois que ce sera vrai pour n'importe quelle histoire qu'elle a écrit ou qu'elle écrira dans le futur. Ce n'est pas pour rien qu'elle a reçu plusieurs fois le prix Nebula.
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On est loin ici des codes de la fantasy : pas de combats, pas d'objets magiques, pas de créatures fantastiques… le monde dans lequel vit Orrec, le jeune homme au « don » difficile à assumer, est à quelques « superpouvoirs » près le même que le nôtre.

Dans les Entre-Terres vivent donc des fermiers de diverses familles, chacune ayant leur « don » propre : certains peuvent, d'une parole ou d'un geste, attirer les animaux, d'autres peuvent guérir, d'autres affaiblir la volonté…
Ils se tiennent loin des villes et des gens ordinaires (sans don) qui les peuplent et pour préserver leur lignée, ils se marient entre eux. Tous ces clans sont généralement pauvres, et les conflits et les pillages ne sont pas rares.
Orrec est le fils du chef de clan (le « Brantor ») d'une lignée dont le pouvoir est de détruire. Gry est sa meilleure amie depuis l'enfance.
Les années passent et le don d'Orrec ne se manifeste pas, à la grande inquiétude de son père et dans l'indifférence de sa mère, qui n'a pas de don. Mais le jour où cela arrive, les conséquences sont telles qu'Orrec, encouragé par son père, se bande les yeux pendant plusieurs années, empêchant ainsi son pouvoir d'agir, en attendant d'être sûr de savoir le maîtriser.

Première partie de la trilogie des Chroniques des Rivages de l'Ouest, « Dons » décrit un monde à la fois lointain et connu, en tout cas très loin des clichés de la Fantasy. L'aspect fantastique est assez accessoire, on voit finalement très peu les personnages exercer leurs dons.
C'est un monde de responsabilités et d'obligations ancrées dans le passé, de compromis quotidiens au nom du bien commun ; dans lequel deux jeunes gens décident de ne pas utiliser leurs pouvoirs, parce que c'est ce que leur conscience leur indique de faire.
La trame principale est – volontairement – traînée en longueur, avec au final très peu de rebondissements et de longs moment où il ne se passe pour ainsi dire rien, en tout cas au niveau de l'intrigue centrale. On ne peut pas dire qu'on soit tenu en haleine et on peut donc se lasser, surtout sachant qu'il faudra attendre encore deux tomes pour avoir le fin mot de l'histoire.

Pour moi, le véritable charme de ce roman réside dans les nombreuses anecdotes et de sous-histoires, petites merveilles qui viennent éclairer un ensemble un peu morne...
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Je sors de la lecture et je dois avouée que je ne sais pas vraiment quoi dire. On pourrait croire que c'est mauvais signe, et pourtant, je sais que cela signifie tout le contraire. Refermer un livre avec la même grande inspiration qu'en sortant brusquement la tête de l'eau après y être resté trop longtemps, la tête vide mais en même temps pleine de pensées, c'est pour moi le signe que l'histoire était si prenante qu'on n'a plus l'impression que c'est une histoire. Ou peut-être qu'on y a laissé une toute petite partie de nous — une pensée, ou un fragment d'imagination. Il faut quelques temps pour s'en remettre, mais j'écris tout de même cette critique immédiatement, comme ça vous pourrez mettre mes phrases hésitantes et mes commentaires pas complètement justifiés sur le compte de ce non-repos après avoir émergé de ce premier tome.

Ursula le Guin a une fort jolie plume. C'est la première chose qui me vient à l'esprit, sans doute parce que c'est terriblement vraie. Il n'y a rien de complexe, pas de mots compliqués, mais son écriture me semble pourtant être unique et parfaitement assemblée. Des tournures de phrases toujours appropriées, des impressions bien détaillées et toujours justes, on a envie de mettre le livre entier en citation. Pas de rebondissements extraordinaires — sauf la fin parfaitement imprévue et surprenante —, mais on ne s'ennuie à aucun moment. Orrec, le personnage principal, est d'une justesse étonnante et d'une profondeur certaine. On vit avec lui tout ce qu'il nous décrit, on retient notre souffle, on ressent ce qu'il ressent. Ses émotions, parfois contradictoires mais toujours compréhensibles, sont un tourbillon qui nous fait plonger dans le bouquin et ne plus en sortir jusqu'à la toute fin. Les premières phrases sont un hameçon qui nous attrape et nous attire tout au fond, et comme ça je reviens à la métaphore du début de ma critique : fermer un livre comme celui ci, c'est comme sortir brutalement la tête de l'eau après y être resté trop longtemps. On n'a plus d'air. Et c'est magnifique.

Les personnages sont profonds, détaillés, maniés avec justesse et délicatesse par Le Guin. Tous attachants à leur manière, parfois agaçants, souvent surprenants, toujours appropriés. Orrec a sa saveur bien à lui, en temps que personnage principal, mais on apprend vite à apprécier Melle, sa mère, l'étrangère, ses histoires et ses livres. Canoc, également, et sa douceur, sa brutalité et sa douleur. Ainsi que Parn, la mère de la jolie Gry. Pour finir, cette dernière, Gry, celle qui m'a sans doute le plus touchée. Orrec est bien plus détaillé, et sans doute plus intéressant, mais c'est elle qui m'a fait sourire doucement, et c'est elle que j'ai appris à aimer pour son caractère impétueux et pourtant si doux.

Je n'ai pas l'intention de décrire l'histoire, ce serait trop dommage, ce serait vous dévoiler quelque chose que vous devez découvrir par vous même. Mais je vous conseille d'aller lire les citations que j'ai fait de Dons, ce sont des petits morceaux d'un tout qui, j'espère, vont réveiller en vous une furieuse envie de lire et de découvrir.

Plongez donc dans ce monde !

Un coup de coeur, donc. J'entame immédiatement le second tome.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
La perte d'un être cher, comme la cécité, est une expérience qui demande un apprentissage. Chacun cherche à être entouré mais, une fois les premières larmes versées, les éloges prononcés, les jours heureux remémorés, la lamentation hurlée et la tombe refermée, il n'est de compagnie possible dans le deuil. C'est un fardeau qui se porte seul. Il appartient à chacun de découvrir comment. C'est du moins ce qu'il me semble. Peut-être en écrivant cela fais-je preuve d'ingratitude envers [...] les habitants de ma maison, de mon domaine, mes compagnons sans qui ma peine m'aurait sans doute été trop lourde à porter au cours de l'année noire. C'est ainsi que j'appelle cette période en mon for intérieur: l'année noire.
Tenter d'en parler revient à décrire la progression d'une nuit sans sommeil. Il ne se passe rien. On réfléchit, on rêve un peu, on se réveille encore. Des frayeurs surgissent et s'évanouissent, aucune idée ne prend clairement forme, des mots dénués de sens hantent l'esprit, le frisson d'un cauchemar se fait sentir, le temps semble s'être arrêté, il fait noir et il ne se passe rien.
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Le visage de ma mère. La petite opale qu’elle portait à une chaîne d’argent. Chacune de ces visions me causa une douleur cruelle mais de chacune je m’imprégnai car tous ces brefs élancements, quoique innombrables, étaient plus faciles à supporter que la seule et immense souffrance de comprendre que je ne devais plus rien voir, que je devais fermer les yeux, que je devais être aveugle.
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La perte d'un être cher, comme la cécité, est une expérience mystérieuse qui demande un apprentissage. Chacun cherche à être entouré mais, une fois les premières larmes versées, les éloges prononcés, les jours heureux remémorés, la lamentation hurlée et la tombe refermée, il n'est de compagnie possible dans le deuil. C'est un fardeau qui se porte seul.
[...]
Tenter d'en parler revient à décrire la progression d'une nuit sans sommeil. Il ne se passe rien. On réfléchit, on rêve un peu, on se réveille encore. Des frayeurs surgissent et s'évanouissent, aucune idée ne prend clairement forme, des mots dénués de sens hantent l'esprit, le frisson d'un cauchemar se fait sentir, le temps semble s'être arrêté, il fait noir et il ne se passe rien.
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Ces vers m’allégeaient le cœur chaque fois que je les lisais. Quand je les disais, ils me possédaient et chantaient à travers moi. A la fin, j’entendis pour la première fois de ma vie ce silence qui est la plus douce récompense des artistes.
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Or un cheval ne se soumet pas à notre volonté à la manière d’un chien, puisqu’il s’agit d’un animal de troupeau, et non de meute, qui préfère le consensus à la hiérarchie. Le chien accepte, le cheval consent.
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Videos de Ursula K. Le Guin (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ursula K. Le Guin
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