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Suite et fin du Cycle de Terremer.

Aulne est un jeune sorcier qui n'a qu'un don, il est raccommodeur. Il ne dort plus… chaque nuit, il rêve. Il se trouve au pied du mur de la contrée aride. Ce mur sépare le monde des vivants du monde des morts.
Il se rend sur l'île de Gont pour y rencontrer l'Archimage qui l'envoi en Havnor où il pourra rencontrer le roi qui devrait pouvoir l'aider…

Livre un peu confus. Beaucoup d'événements et de personnages s'entrechoquent.

J'avoue que mon intérêt s'est émoussé au fil des tomes. le premier était tellement épique… même la fin de celui-ci sent bon le feel-good. Pourtant ça n'est pas le genre de livre.

Chacun saura faire son opinion à la lecture…
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Et voilà ! Avec ce livre s'achève un cycle qui m'aura accompagné un peu plus d'un an, qui m'aura apporté beaucoup de joie et un peu de déception, mais que je referme avec la tristesse tendre d'un adieu dont j'imagine qu'il sera définitif.

Cette fin est une réussite. le roman coche de nombreuses cases qui libèrent chez moi les hormones de plaisir.

D'abord, voir se rencontrer ou se retrouver nombre des héros dont on a partagé des tranches de vie dans les épisodes passés : une forme de Communauté de l'Anneau s'établit ici, afin de trouver des réponses enfin définitives. Les personnages se mêlent avec douceur aux anciens, que ce soit le sorcier qui répare les choses cassées et cherche de l'aide pour se libérer des ses rêves, ou la princesse kargue prisonnière de la tradition d'un peuple religieux à l'excès et qui trouve le courage de communiquer avec les Îliens qu'elle est censée haïr.

Ensuite le roman est choral. Les personnalités diverses nous offrent de nombreux angles de vue d'une situation difficile. Ainsi on ne sombre pas dans l'unicité de pensée qui m'a parfois ennuyée, dans Tehanu notamment.

Et le roman est rythmé. le temps de l'action et équilibre parfaitement celui des réflexions. Bien que les situations soient « difficiles », comme je l'ai dit, on ne tombe pas dans une simple lutte de puissance. Il y a certes conflit et difficultés de communication, mais il y a aussi collaboration et mise en commun de savoirs. Cela m'a fait l'effet d'une bouffée d'air rafraichissante qui nettoie les sombres pensées : il y a de l'espoir pour les hommes… et pour les dragons.

Enfin, Ursula le Guin tente d'interroger la construction de son univers – en particulier son déprimant lieu où vont les hommes quand ils meurent –, afin d'en dévoiler la vraie nature. Et elle réussit avec brio. D'autres s'y sont essayés avec moins de succès (à mon avis) ; je pense à Estelle Faye et sa trilogie de la voie des oracles où elle détruit tout ce qu'elle a construit, et à Philip José Farmer et ses réflexions à n'en plus finir à la fin du Fleuve de d'Éternité. Je me demande si l'autrice a construit cela ou si, comme elle le dit si souvent, les événements se sont imposés à elle, ont suivi leur cours propre.

J'ai dit que la quête s'achevait. Ce n'est pas tout à fait vrai car l'intégrale contient quelques nouvelles supplémentaires. Quelques miettes qui volent sur le vent d'ailleurs. Je vais les suivre et, peut-être, croiserai-je les dragons.
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Le vent d'ailleurs est le dernier tome de la série Terremer d'Ursula le Guin.
J'avoue que j'étais assez impatiente de retourner dans ce monde si magique décrit et créé par dame Ursula.

C'est vrai que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir certains personnages comme Ged bien sûr, Tennar , l'attachante Tehanu et aussi Lebannen.
C'est avec Ged que débute l'histoire. Un jeune sorcier, Aulne, vient le rejoindre. Il semble atteint d'une bien curieuse et inquiétante particularité. Bien que désormais privé de ses pouvoirs, Ged va faire de son mieux pour lui venir en aide pour finir par l'envoyer rejoindre le roi Lebannen où se trouvent déjà Tenar et Tehanu.

L'histoire se lit avec gourmandise, on se délecte à la lecture du délicieux style de madame Ursula.
C'est vrai que j'aime beaucoup le style d'Ursula, ses descriptions sont magnifiques et empreintes de poésie. Les personnages sont travaillés et certains sont, je l'avoue terriblement attachants.
Je suis partagée entre deux sentiments à l'issue de cette lecture. Je suis évidemment ravie de l'avoir terminée et en même temps triste car cette fois ci, pas de tome suivant. C'est fini et bien fini. le voyage dans ce monde merveilleux de Terremer est terminé.

Heureusement, il me reste encore plein de livres de cette auteure à découvrir…Après tout, je n'ai pas encore terminé le cycle de Hain…

Challenege Poul Anderson/ Ursula le Guin
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Fini… snif !
Avec la fin de cette lecture s'achève pour moi un merveilleux voyage dans le monde de Terremer.

« Vent d'ailleurs » est le dernier volume du cycle de Terremer d'Ursula K. Le Guin. J'y ai retrouvé avec plaisir tous les personnages que l'on a croisés au fil des tomes : Ged, Tenar, Lebannen, Tehanu, les mages de Roke, mais aussi certains dragons…

Dans ce dernier opus, on fait la connaissance de Aulne. Ce simple sorcier fait d'étranges rêves : il retrouve chaque nuit dans son sommeil sa défunte compagne qui l'appelle dans le monde des ténèbres, près du mur, ce fameux mur qui attire inexorablement vers les ombres.
Aulne va rechercher tout d'abord de l'aide auprès des mages de Roke. Mais ces derniers, pressentant un danger plus important, vont l'envoyer vers Ged sur son île de Gont. le début d'un périple vers un grand changement…

C'est en effet le tome où le concours de tous nos protagonistes s'avère nécessaire, où chacun va apporter sa pièce au puzzle pour converger vers un équilibre stable et commun.
Beaucoup d'explications aussi sur cet étrange monde des morts et des révélations sur l'histoire originelle entre les hommes et les dragons. Tout ce qui façonne en fait l'univers de Terremer, et ça m'a régalée.

C'est un cycle que je relirai, c'est certain, et je le recommande vivement aux lecteurs.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Le vent d'ailleurs, les oies connaissent bien cela, un vent de changement, de départ, un vent mystique qui souffle sur la vie, gonfle ailes ou voiles, et tourne les pages du tome ultime de Terremer. Un vent qui transforme le Monde, et ramène à un point de départ, pour la fin d'un Cycle, trente-cinq ans après le premier mot.

Ce tome referme ce qui avait été ouvert dans Tehanu et poursuivi dans la nouvelle Libellule (Dragonfly). Tout Terremer doit impérativement être lu dans l'ordre, c'est important. Et ici, à la fin, chaque personnage reçoit sa résolution. Tout comme le Royaume. Et les dragons aussi. La seule chose réellement déprimante de Terremer disparaît. Tout retourne dans le Tout. Et on sait aussi que c'est la fin parce que l'on sait que tout continue comme avant.

Beaucoup de personnages, ceux qu'on connaissait déjà, et des nouveaux, afin que tout Terremer soit présent symboliquement lors de cette transformation, ce retour, mais qui ne font finalement pas grand chose, d'abord parce qu'il sont nombreux à se partager les pages disponibles, ensuite parce que le roman est encore plus, j'ai envie de dire, "wuwei", que d'habitude, plus dans la compréhension que dans l'action, plus dans la transformation intérieure que dans l'exercice d'une volonté, plus dans la prise de conscience des choses à faire que dans leur déclenchement. La question et sa réponse s'imposent d'elles-mêmes à tous ces sages un peu inutiles.

Mais je l'ai trouvée un peu forcée, cette intrigue, un peu artificielle, confuse aussi, et je n'ai même pas compris tout seul tous ses enjeux (heureusement, je l'ai lu en compagnie de Siabelle, ça permet de confonter nos impressions). Mais ces ultimes retrouvailles...

- Mme le Guin, tous ces personnages que vous avez réussi à nous faire aimer autant... comment faites-vous ?
- Je ne commence jamais un roman avant que les personnages soient bien vivants dans ma tête, mon p'tit Bernacho, ça peut prendre des années.
- Mais Tenar, c'est un peu vous ? Tout cette deuxième partie du cycle est vue à travers elle.
- Hum.
- Et ce chaton, vous n'êtes pas un peu gag... enfin je veux dire que vous aimez les chats, ça se voit... enfin... de quoi se sentir un peu jaloux... quand on est une oie.
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Quel beau cycle de Terremer !

«Le vent d'ailleurs» c'est ma première lecture commune, avec Bernacho, en ce début d'année. C'est le dernier livre, c'est assez incroyable, que je sois passée au travers, car c'est tout un programme :
- Les sorciers de Terremer, en 1968
- Les tombeaux d'Atuan, en 1971
- L'Ultime Rivage, en 1972
- Tenahu, en 1990
- Les contes de Terremer, en 2003
- le vent d'ailleurs, en 2005



Attraction, Mystérieux, Incertitude

Dès le début de ma lecture, je me suis sentie fébrile, car je sais que c'est la conclusion, qu'elle nous offre. Je remarque qu'on y retrouve la même plume magicienne, que j'affectionne de cette auteure. Je m'aperçois qu'elle reprend aussi les mêmes lignes : son sens moral, son côté humour et son imagination débordante. À elle seule, elle nous crée un monde où elle fait place à de la fraternité, à des voyages et aux aventures, mais elle n'oublie pas l'autre côté : le bien, le mal et la mort.
Je suis vraiment enchantée car je retrouve mes personnages préférés et je crois qu'elle reste fidèle à ce qu'ils sont. C'est une lecture assez plaisante, même si elle devient parfois complexe. On doit faire des liens, car elle retourne souvent dans le passé. de plus, elle fait référence à d'autres livres également. À mon avis, c'est important de suivre l'ordre chronologique, si on veut comprendre le sens du contexte.



C'est ainsi, qu'à chaque fois, je suis toujours émerveillée par son immense talent et combien je ressens de l'admiration pour elle avec son cycle de Terremer. Encore une fois, elle nous le démontre très bien.



Le livre «Le vent d'ailleurs» est basé sur des thèmes qui lui tiennent à coeur tels que l'identité, les quêtes et la frontière. On y rencontre des sujets comme la famille, la politique et la guerre. Effectivement, on assiste un peu à des nouveaux personnages et à des retrouvailles.
Ce qui retient beaucoup mon attention, c'est qu'elle laisse la place à des femmes, à la différence, et on aperçoit un peu plus Tenahu, avec sa soeur.



Au fil des pages, je considère que c'est une histoire qui est intéressante à lire et qui capte ton attention. le livre est bien construit, les chapitres sont bien divisés, c'est un petit roman, qui se lit vite. J'observe aussitôt qu'elle garde un bon rythme dans son écriture, elle maintient bien son intrigue, et elle transmet bien la chaleur de ses personnages. Elle est assez fidèle, à l'atmosphère qu'elle retranscrit, et elle reproduit bien les lieux, qu'on reconnaît.
Je soulève cependant quelques points qui m'agacent. Je m'aperçois qu'on voit trop de personnages secondaires, dont je ne me souviens pas vraiment. Quand tu avances, vers le milieu, je souligne qu'il peut y avoir un peu de temps mort. Et vers la fin, elle nous laisse un peu sur notre imaginaire.



Je me sens très émotive, car c'est tout un univers, qui se termine, lorsque je finis la dernière page. Je découvre tout un monde de fantaisie, qui peuple des animaux, où vivent des créatures étranges ainsi que des dragons qui parlent. Comment ne pas rêver après tout de mage, de sorcière et de magie ?
En plus de tout cela, je n'oublierai pas de sitôt ses héros fantastiques tels que Ged, Tenar et Tenahu. Ursula le Guin te fait voyager dans un endroit où tu ne soupçonnes même pas. C'est à la fois merveilleux et dangereux de parcourir, ses contrées et tu possèdes également des cartes pour te guider en début du livre.



C'est difficile d'exprimer ce que je ressens, ce que je peux dire, c'est que je passe d'excellents moments à travers cette saga. Je déclare à juste titre, qu'Ursula le Guin est une grande dame de la littérature. Elle possède l'art de nous faire rêver, et nous faire évader. Qui osera ?
Et voilà, c'est maintenant le moment, où je dois remercier Bernacho, avec lequel j'ai partagé toutes ses lectures. Je lui dis merci, car c'est un beau partage et du temps effectivement que l'on s'accorde. C'est une richesse d'aimer lire et surtout d'avoir rencontrer mon compagnon, qui me communique toujours sa passion et son amour pour les livres.

Et juste pour faire rêver un peu plus…

«Sous le vent d'ailleurs, l'ouest au-delà de l'ouest. Croyez-vous que nous autres dragons ne volons que dans les vents de ce monde ?»

Pour terminer, j'ai une question qui me vient à l'esprit :

«Est-ce que les personnages ont trouvé leurs voies ? Est-ce qu'ils vont suivre leur coeur qui leur dictera ?»

Siabelle

PS : C'est une lecture commune ensemble depuis le début, alors vous avez deux versions : à la fois masculine et féminine. N'oubliez pas, d'aller faire un tour, sur Bernacho, avec sa vision à lui. !
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Il ne m'a fallu que deux soirées pour avaler goulûment ce dernier tome consacré à Terremer. Il est vrai qu'il se lit vite, il est plutôt court, mais il constitue surtout le dénouement du cycle, ce qui en soi représente une motivation absolue pour qui a adoré les tomes précédents.
Ursula le Guin met ici un terme à ses histoires, chaque pièce éparpillée ici et là dans les volumes précédents, prend ici sa place, comme pour former le puzzle final ( pour reprendre les termes de Nadou38). Et c'est véritablement l'impression que j'ai eu en lisant ce livre. On y retrouve des personnages croisés auparavant, des évènements qui semblaient isolés ( les nouvelles par exemple) prennent ici toute leur ampleur et déterminent une grande partie du récit, et enfin le fil conducteur, cousu d'or, qui nous amène à une conclusion magistrale. J'ai apprécié le fait que l'autrice résolve la crise finale autrement que par des affrontements, ou une guerre. Toujours elle aura choisi la solution pacifique. Et c'est, je pense, ce qui fait aussi la particularité de ce cycle.
Je retiendrai de la lecture de ce cycle, l'effet captivant qu'il a exercé sur moi. En dehors de quelques auteur(e)s déjà cité(e)s, rares fut celles et ceux dont les mots m'ont autant accroché, m'ont autant porté.
Il faut absolument lire Ursula le Guin, qu'on soit fan de sf, de fantasy ou pas...
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Il règne une certaine douceur.
Un temps qui s'écoule presque plus lentement.
Un temps pour réfléchir autrement, cultiver son jardin, abandonner ses ambitions ou en choisir d'autres.
Oui, il y a définitivement une ambiance particulière dans les mondes d'Ursula le Guin, et j'avais attendu bien longtemps avant de lire le dernier tome, sans doute parce que c'était le dernier.
Et pourtant, c'est presque comme si je n'avais pas quitté l'univers, l'auteur ayant doucement égrainé dans ses pages, comme elle conte doucement ses histoires, les souvenirs de ce qui a été dans cet imaginaire.
Et c'est comme si nous nous souvenions de concert de tout ce que nous avions lu, vécu, auprès de tous ces personnages.
Et c'est tout aussi doucement que le chapitre se clôt, que nous refermons la porte de cet univers. Presque sans regret, comme lorsque l'on croise ceux qui ont la force tranquille, qui savent si bien sans nous, sans les autres cultiver leur existence.
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Ce tome qui vient clore le cycle de Terremer a quelques familiarités avec L'Ultime rivage : un jeune homme se présente à l'Épervier avec de sombres nouvelles, et si cette fois ce n'est pas la magie qui a disparu, ce sont les morts qui viennent frapper à la porte au travers des rêves du jeune sorcier. Nous retrouvons également le nouveau roi, ainsi que la plupart des personnages principaux du cycle, en passant par les femmes de Gont, les mages de Roke et même les mystérieux•ses kargues... Un final entre visible et invisible, vie et mort, hommes et dragons.

Les limites très marquées en début de cycle entre hommes et femmes, mages et sorcières, humains et dragons, langage commun et Langage de la Création, petit et grand peuple, commencent à devenir plus floues, les relations sont de moins en moins tendues et se forgent des compromis pour apprendre à vivre ensemble. Les extrêmes se rejoignent et une promesse de paix commence à poindre : la fin des conflits qui sous-tendent l'histoire de Terremer ?

On en apprend beaucoup plus sur les fondements de la magie, du pouvoir, du langage et de la mythologie, dont les explications avaient déjà un peu commencé au tome précédent. Il y a une évolution continue entre le premier tome où les personnages étaient souvent très binaires, de même que les mentalités, et ce dernier tome où enfin chacun essaie de comprendre son prochain. J'apprécie de plus en plus la sagesse et la solidité de L'Épervier et de Tenar qui sont comme des piliers malgré leur fragilité et leur vécu, l'impressionnante Tehanu également.

De l'audace, du courage, de la bienveillance, du soutien, un soupçon de mauvaise foi, mais aussi l'union qui fait la force, et la boucle est bouclée. Chaque personnage a gagné en personnalité, en maturité, en expérience, et c'est avec une pointe de tristesse qu'on les quitte. La fin choisie par Ursula K. le Guin est à mon sens la meilleure fin qu'elle pouvait donner, et je suis très heureuse du tournant qu'a pris ce cycle sur lequel je pouvais buter un petit peu au début. Ni trop court ni trop long, avec un réel background et une écriture sans longueurs. Un cycle qui finit donc bien abouti, et qui ne manque de rien (on pourra tout de même continuer avec les Contes de Terremer pour finir de bien s'imprégner de cet univers). À suivre pour d'autres cycles...
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Le vent d'ailleurs conclut la série d'Ursula le Guin consacrée à Terremer. Comme de coutume avec les fins de cycle (mais s'agit-il seulement encore d'un cycle ici quand on voit avec quelle finesse les destins des personnages tissent une trame aussi profonde que kaléidoscopique ?), c'est souvent la tristesse mélée à un sentiment de crainte qui guide la lecture. Quand est-il de Ged, de Ténar, de Téhanu, pourquoi ce vent d'ailleurs ? Comment refermer un cycle qui a connu mille histoires aussi diverses que le simple conte ou la fable, l'épopée, le roman d'aventure, la nouvelle et enfin le roman d'heroic fantasy dans toute sa plénitude pour ce quatrième tome ?
L'exercice est difficile et autant l'avouer de suite ne convainc que partiellement. Mettre un point sur chaque histoire était peut-être une opération louable de la part d'Ursula le GUin mais est-ce que que les admirateurs du cycle dont je suis désiraient vraiment que chacun connaisse sa conclusion ? Pas si sûr.
On entre dans le roman par la personne du mage Aulne, hanté chaque nuit par le mur qui séparent le monde des vivants de celui où reposent les morts. Aulne sera notre guide dans ce livre, ses rencontres créeront des associations et la communauté des personnages ainsi associés dans le destin d'Aulde conduira le livre jusqu'à sa fin, déterminant les tenants et aboutissants du monde tissé par Ursula le guin. Magnifique monde qu'on quitte avec mal, la finesse de l'auteur s'instillant encore une fois dans chaque ligne du roman.
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