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Critique de lilicrapota


Je ne connaissais pas cet auteur et ce livre est venu s'inviter dans mon sac, puisqu'il était offert (pour 2 autres poches achetés).
Je peux dire que ça me change de mes lectures habituelles et que j'ai trouvé ce roman très intéressant. Nous suivons deux personnages : Martin Fallières, un français un peu perdu, égaré dans une vieille histoire d'amour (sa femme est partie d'un coup sans lui donner la moindre nouvelle), qui a du mal à s'habiter, à ne pas être froid, distant, qui peine à trouver sa place et son rôle. En face, nous avons Myako Matsuka et avec elle le Japon, ses coutumes, ses traditions, la place des femmes dans la société, le joug des pères et des frères, la négation de l'individualité. Comme prévu ces deux êtres-là vont se rencontrer. Martin tombera éperdument amoureux de la jeune fille qui lui enseignera l'art de l'estampe, tandis que des conflits financiers, familiaux et salariaux jaillissent sous fond de guerre contre les Russes.
Nous sommes en 1904 et l'évidente contradiction entre Orient et Occident nous prend de plein fouet en même temps qu'elle s'atténue au fil du roman.D'abord parce que Myako, qui doit gérer l'usine de soieries familiale durant l'absence de son frère, a des idées très libérales et veut améliorer le travail des femmes (= occident) ; ensuite parce que l'opposition entre l'apparence froide et effacée des japonais et celle, plus expansive des européens n'altère pas la qualité des rapports et même l'enrichit.
Alors bien sûr, il n'y a pas grande surprise dans l'histoire, parfois c'est un peu trop attendu même, , mais c'est un roman plutôt agréable à lire.
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