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Les Mange-Rêve tome 1 sur 5
EAN : 9782375541524
400 pages
Slalom (30/08/2018)
3.27/5   20 notes
Résumé :
Plongez dans un récit d’anticipation haletant où être un « bâtisseur de rêves », un artiste, c’est mettre sa vie en danger !
2034. Cerclée d’un mur électromagnétique infranchissable, l’Europe est devenue un univers carcéral glaciaire où les ordinateurs du pouvoir programment des hivers sans fin où les températures avoisinent régulièrement -50°. Dessinateurs, peintres, musiciens, comédiens, danseurs, écrivains, photographes, journalistes, tous sont pourchassés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Masse Critique Jeunesse (de fin 2018)
Mes sincères remerciements à Babelio et aux éditions Slalom.

***

La quatrième :
Plongez dans un récit d'anticipation haletant où être un " bâtisseur de rêves ", un artiste, c'est mettre sa vie en danger !

2034.
Cerclée d'un mur électromagnétique infranchissable, l'Europe est devenue un univers carcéral glaciaire où les ordinateurs du pouvoir programment des hivers sans fin où les températures avoisinent régulièrement -50°. Dessinateurs, peintres, musiciens, comédiens, danseurs, écrivains, photographes, journalistes, tous sont pourchassés par les Brigades Mange-Rêve dont les rafles se font de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes. Un soir, fuyant leur cours de guitare qui a tourné au drame, Iwan et Thibault, deux adolescents pensent avoir échappé au pire. Mais le cauchemar les poursuit jusque chez eux où ils découvrent que leurs parents ont disparu ! C'est alors que leur amie de toujours, Mélanie, leur confie qu'elle soupçonne son beau-père d'appartenir aux BMR.

***

Je découvre avec Les Mange-Rêve un récit d'anticipation vivant, initialement destiné à un jeune public, mais qui pourrait plaire à un lectorat plus large grâce à une plume fluide, poétique et rythmée.
Malgré des débuts un peu lents, on se retrouve rapidement au coeur de l'action ; course-poursuite à travers un paysage enneigé et glacial oblige...

Cependant...
Il en va peut-être des Masses Critiques comme des bons vins... ; parfois, malgré une étiquette plutôt alléchante et prometteuse, au-delà des arômes auxquels on s'attend et bien qu'on en repère quelques-uns, une saveur âpre vient à gâcher la dégustation. Bouteille bouchonnée, mauvaise récolte,... bref, quelle que soit la raison le résultat est pareil : on se retrouve frustré(e)...

L'idée de départ était bonne pourtant, et augurait ma foi d'excellents moments de lecture en perspective. Seulement voilà, je dois être passée à côté. J'en attendais peut-être trop... Cela dit, je mentirais en disant qu'ils ont tous été mauvais, ces fameux moments, mais malheureusement pour moi, l'histoire ne m'a pas transcendée outre mesure.
Après, s'agissant d'un premier tome, je lui laisserai le bénéfice du doute...

Peut-être ai-je simplement passé l'âge ? - Mais je ne pense pas ^^
C'est juste, comme on dit souvent ; une question de goûts. Et on le sait tous pertinemment ; les goûts et les couleurs... bref, vous savez.
Le fait est que je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman autant que je l'aurais voulu, ni même à m'attacher réellement aux personnages.
Forcément, dès lors, je ne peux le noter objectivement...
Cet avis, ainsi que les étoiles attribuées finalement, n'engagent que moi (je précise ;-))
D'autres chroniques, encensent - et encenseront encore (je lui souhaite vraiment) ce livre - donc n'hésitez pas à les consulter aussi !

Pour ma part, si je tombe un jour sur la suite, je tenterai peut-être... par curiosité.
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Je remercie Masse critique de Babelio et les éditions Slalom pour cette lecture jeunesse.
Une belle surprise que ce premier volet d'une trilogie qui s'annonce mouvementée. C'est certes un roman d'anticipation mais tout proche de nous. On ne sent pas trop perdu contrairement à certains romans du même genre. Les personnages sont ancrés dans un monde qui nous appartient encore, avec juste une petite dose de futurisme. le tout est bien cohérent avec ce que l'on peut vivre actuellement ce qui nous pend au nez un jour ou l'autre. le prise du pouvoir par un déjanté qui fait la pluie et le beau temps dans tous les sens du terme. L'action se situe en l'occurrence durant un hiver rude et long rendant le combat de notre équipe plus qu'ardue.
Un petit parfum breton flotte au sein du roman, et toute la partie matelot est bien présente. C'est un périple sur un catamaran que l'auteur nous embarque. Un catamaran d'un genre spécial qui navigue sur la glace ou sur la neige.
Je ne vais pas résumer tout le livre, mais vous faire part plus de mon impression. Pour un livre jeunesse, j'ai trouvé que le style convient tant aux jeunes qu'aux moins jeunes.
Il y a beaucoup d'action, de rebondissement et de suspense, notre équipe composée de deux personnes retraitées, deux gamins, une fille et un chien, donne un panache et une dynamique intéressants.
On est pris par la lecture dès le départ, et ça s'enchaîne à une vitesse folle, j'ai juste ressenti un petit creux vers la fin, j'ai trouvé que le voyage s'éternisait quelque peu sans trop de suspense, une certaine lassitude.
Les personnages sont intéressants, courageux, ingénieux peut-être un peu trop, mais n'oublions pas ce sont des héros et ça reste un livre jeunesse, il faut éblouir le jeune lecteur. En cela, le livre donne, malgré une certaine violence par les combats, des valeurs nobles comme le courage, l'entraide, l'amitié etc…
C'est une aventure pleine d'actions, et j'ai hâte de découvrir la suite pour savoir comment va se poursuivre cette quête de liberté.
Un excellent roman à faire découvrir à la jeunesse, qui sera les tenir en haleine, trépignée d'impatience et se sentir un peu marin des neiges.
Encore merci pour ce partage.
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Dans un futur proche, l'Europe est unifié sous une même bannière dictatoriale. Ce régime autoritaire impose sa loi grâce à une évolution scientifique qui leur permet de changer la météo. La neige est constante et la population a peur et dépend totalement de ce régime pour survivre. En plus de cela, cette Europe futuriste est complètement coupé du monde en étant totalement enfermé par un mur qui empêche tout contact avec d'autres pays. Dans cet univers, nous suivons Iwan, Thibault et Mélanie, trois adolescents qui vont très vite se retrouver coincé dans un complot qui les dépassent.

Fatiguée par cette canicule interminable qui me mine le moral actuellement, j'ai été très intéressée par cet univers dystopique où la neige est omniprésente. J'avoue cependant être assez déçue de ma lecture. Tout d'abord, et comme on peut le comprendre via mon résumé, l'univers est assez brouillon d'autant plus que celui-ci manque cruellement d'explications et de descriptions. Nous sommes en 2018 (bon le roman, réédité aujourd'hui, est en fait un roman qui commence à dater publié en premier lieu chez Palémon). Ayant subi une vague subversive de romans dystopiques il y a quelques années, vague qui continue en moindre mesure, mais qui reste imposante, la concurrence est donc rude. Assez friande de ce genre, je deviens cependant assez dure à contenter. Les Mange-rêve est, certes, un roman agréable à lire, mais qui manque clairement de crédibilité et de profondeur sur ses personnages surtout quand ils ne font que de se contredire quelques lignes plus loin.

Je pense qu'il aurait été intéressant de retravailler l'intrigue à l'occasion de cette réédition. Les Mange-rêve est un roman à destination des jeunes adolescents qui manque clairement de recherche et de profondeur, dommage.
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Merci à Babelio et aux éditions Slalom pour leur envoi.
Je vais commencer par ce que ce qui m'a plu dans ce livre, la couverture est intrigante comme le principe d'un monde dystopique recouvrant l'Europe isolée d'un climat glacial et ce titre qui vend du rêve. Bref, l'univers et la façon dont on en est arrivés là est plutôt bien amené, même si racontée très succinctement.
Mais un bon univers et un résumé intrigant ne font pas un livre passionnant.
J'ai lu le premier tiers très facilement et les actions se succédant dans le vie du trio d'adolescents, bien que certaines situations soient très improbables, c'était plaisant à lire. Ce qui m'a perturbé c'est le style de l'auteur. Non pas que ce livre soit mal écrit, au contraire, la langue est très riche mais on oscille entre un langage parlé très familier (mais assez daté au niveau des expressions, nous sommes en 2042 et j'avais l'impression de revenir à mon adolescence dans les années 90) et des pensées et des descriptions au langage soutenu voire très technique par moments. Ce qui rend le tout assez déroutant et peu abordable, même pour l'adulte que je suis, donc pour le cœur de cible adolescent je ne sais pas. Ou alors je suis trop en décalage avec cette cible...
Passé le premier tiers, à part quelques rebondissements très sporadiques, il ne se passe pas grand chose, une grande fuite en avant sans que le but de cette quête ne montre même le bout de son nez... D'accord c'est un premier tome, mais il est très longuet pour au final ne pas donner très envie de lire la suite, d'autant que les personnages sont bien gentils mais peu attachants, hormis les deux anciens que j'ai trouvés bien sympathiques, les ados, héros de cette aventure, ne m'ont pas incitée à parcourir ces étendues glacées à leurs côtés, trop plats et sans reliefs dans leurs caractères, malgré leurs passés atypiques.
Rendez-vous franchement raté pour moi, niveau anticipation, j'ai lu beaucoup mieux par le passé, après peut-être de jeunes ados y trouveront leur compte, s'ils arrivent à se dépêtrer du style parfois complexe (petit plus, de nombreuses notes de bas de page sur les termes nautiques notamment).
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2034. Autrement dit, dans pas longtemps. Pas de réchauffement climatique en Europe. Ce n'est pas la victoire des climato-sceptiques. Plutôt celle du nouveau président de l'Europe, Vladimir Bogdich, un extrémiste sans scrupule, prêt à tout pour maîtriser de possible rebellions. Il a, pour commencer, enfermé l'Europe derrière un mur électromagnétique (eh oui, que de progrès technologiques en quelques années!). Puis grâce aux ordinateurs extrêmement puissants du pouvoir en place (encore une fabuleuse avancée de la science), il a joué avec la météo et transformé le territoire sur lequel il règne en vaste base polaire, avec des températures négatives la plupart du temps : les moins trente sont monnaie courante en Bretagne, où se situe le début du roman (ça tombe bien, l'auteur est breton).

Iwan, le narrateur, et ses amis Thibault et Mélanie se voient obligés de fuir lorsque le gouvernement décide de se débarrasser des artistes, quels qu'ils soient, en les envoyant par train (référence évidente aux Juifs et autres déportés pendant la deuxième Guerre Mondiale) à Tombmor, une forteresse réputée imprenable, située tout là-bas, dans le nord.

Ce premier volume d'une trilogie en cours présente quelques côtés séduisants mais aussi pas mal de points plus gênants. Commençons par le positif : l'idée de base, même si elle semble bien invraisemblable par son impossibilité scientifique (sauf bond extraordinaire dans les années à venir), est sympathique. Nombre d'Européens, qui en ce moment cherchent à fermer les frontières de leur continent pour se protéger des « envahisseurs » extérieurs se retrouvent en fait piégés, bloqués à l'intérieur de cette frontière tellement désirée. Mais utilisée contre eux. Ce retournement de situation est une bonne occasion de se questionner sur nos choix, nos réflexes devant ce qui est présenté comme un danger. Autre bon côté : le paysage, si présent, tant par sa beauté que par sa face hostile, prêt à tuer à la moindre erreur, à la moindre faiblesse, à la moindre inattention. Certaines descriptions m'ont littéralement plongé dans ce futur et m'ont laissé transi et gelé.

Par contre, dans ce qui fâche, le personnage du président arrive en tête : Vladimir Bogdich, est trop caricatural pour être réellement crédible. Cet homme de l'Est possède des moyens fantastiques et les met en service, par morceaux, par étapes, pour quoi ? Il pourrait d'un seul coup obtenir ce qu'il veut (et c'est quoi, exactement, ce qu'il veut? Supprimer le Rêve ? Et ensuite ?). Mais non. Il avance progressivement. le froid est un moyen de garder les possibles révolutionnaires chez eux, d'empêcher les rassemblements. Soit. Mais comment l'Europe peut-elle encore fonctionner ? Quel intérêt de parquer toute une population sans rien lui faire faire. Brider les libertés, s'en prendre aux artistes, tout cela est hélas connu car déjà arrivé. Mais derrière, on voyait une volonté, un but. Et les prisonniers étaient utilisés pour fabriquer des armes, pour faire tourner le pays. Là, on a l'impression que le seul but est de faire souffrir les habitants, sans rien en tirer en retour. C'est un peu court. Les réponses viendront peut-être dans les deux autres romans, mais en attendant, cela gêne à la plongée dans cet univers.

Autre point noir, le voyage des cinq rescapés. Il a beau présenter de bons moments, qu'il est long ! À croire que l'auteur voulait tirer à la ligne, car certains passages n'apportent pas grand-chose ni à la narration, ni à la psychologie des personnages. Et quand, cerise sur le gâteau, Jean-Luc le Pogam nous fait revivre les mêmes évènements, mais du côté des ennemis, le temps s'étire. Heureusement, cela ne représente qu'une partie du roman. Mais quelques petites coupes auraient été appréciables pour moi. Or, cette histoire était déjà parue aux éditions Palémon entre 2008 et 2012 et comportait cinq volumes (en fait, les autre premiers composaient le cycle de Tombmor et le cinquième entamait un nouveau cycle). N'ayant pas eu entre les mains cette version (où l'action se déroulait en 2024 et non 2034, comme ici : il faut laisser un peu de temps à la science!), je ne peux que faire des conjectures sur les changements possibles. Car chez Slalom, on annonce une trilogie, cela peut sous-entendre une réduction du nombre de pages. Incompatible avec ce que j'ai dit auparavant. J'imagine plutôt que les quatre tomes du premier cycle ont été divisés différemment. Dommage donc qu'à l'occasion de cette reprise l'auteur n'ait pas réduit légèrement cette première partie que j'ai trouvé parfois longuette.

L'enfer blanc m'a donc séduit par son univers, par certains personnages, par certaines scènes. Mais j'espère, lors du deuxième tome (La Cible, paru en début d'année), un resserrement de l'action et un peu moins de naïveté. Car j'ai vraiment l'intention de la découvrir et de voir à quoi ressemble Tombmor.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Moi, j’aime bien novembre.
Novembre, c’est l’hiver, le vrai, ce mois de l’année où les températures peuvent atteindre les moins trente degrés d’un jour à l’autre.
Trois mois déjà que la buée sort de la bouche des copains dans la cour du collège, de celle des gens qui se parlent dans les rues à la sortie à la sortie d’un magasin, du cinéma. Sur les quais de gare, quand ceux qui s’aiment doivent se quitter et se murmurent des mots rien que pour eux, des mots qu’on voit se transformer en vapeur d’eau avant de s’envoler. Peut-être que les mots des gens rejoignent les nuages pour se métamorphoser en gouttelettes qui retombent ensuite sur le toit des maisons ou dans la mer, en pluie pour faire grandir les fleurs, en neige pour repeindre de blanc les villages et les villes. Peut-être que les mots méchants font les tempêtes et les mots doux la bruine.
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La bonne humeur s’est subtilement réinstallée dans le salon, mais je sens qu’il y manque le principal : le bonheur. Celui qui fait durer les blagues et éclater les rires au grand air.
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C’est idiot parfois, un adulte ! Ça croit qu’en fermant la bouche, les jeunes ne comprennent pas !
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Ça pleure aussi, un adulte.
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La seule chose promise d'avance à l'échec,
C'est celle qu'on ne tente pas.

Paul-Emile Victor.
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